"Le christianisme a toutefois tari la volonté de progrès (de dépassement
de soi) des forts, et attisé la soif progressiste des faibles et des
malades.«
La religion n’a jamais entravé la volonté des plus forts. Au contraire, elle a même servi de prétexte aux nobles pour aller piller des pays lointains, satisfaisant à la fois leur désir de puissance et envie de dépassement vu qu’ils recevaient la bénédiction de l’Eglise et de Dieu.
Le christianisme propose à la fois un modèle individuel de dépassement de l’individu et commun (bonté, charité, communauté, etc.).
»Progressisme« n’est qu’un mot bobo qui fait croire que les autres sont forcément obscurantistes. Qu’il n’existe qu’un seul point de vue et espoir, celui de ceux prônant cette idéologie que je qualifierais presque de nazie — les uns sont destinés à vivre tandis que les autres creusent leur tombe.
C’est un thème d’ailleurs très macroniste étant donné qu’un de leurs laquais a écrit un torchon à ce sujet, convaincu que déchirer furieusement la société jusqu’à l’éclatement était synonyme d’évolution (ou mais laquelle ?).
La gauche en tant que parti de progrès a certes été une vérité tant qu’on pouvait affirmer les droits de l’individu, arriver à une certaine forme d’égalité entre les différentes classes (en tout cas gommer plus ou moins les fractures).
Aujourd’hui, la gauche c’est plutôt la lassitude, la stagnation dans des idées répétitives, la corruption et l’idéologie de façade. Le dernier espoir qui aurait pu la faire rebondir n’a été qu’une bombe à retardement, Hollande.
A droite, le »progressisme« (’tain je déteste ce mot !) signifie »aventure aventuriste et libéraliste pour satisfaire son égo et sa soif de domination« . La notion-même de progrès se situe dans l’inversion du cours naturel des choses, à savoir la régression des droits de l’individu lambda au profit des »premiers de cordée".
Cette aventure n’est pas près de se terminer tant qu’il restera des choses à détruire et des électeurs à la fois cons et docile. Et sans opposition, la droite à de beaux jours devant elle c’est certain.