@arthes
En ancien français, personne ne comprendrait.
Jugez-en d’après ce texte original de l’invention du
tirche-cul (vous n’êtes pas obligée d’aimer
Rabelais ni Frédéric Dard, chacun€son truc, il suffit de touver de bons compagnons) :
« Sus la fin de la quinte année, Grandgousier,
retournant de la défaicte des Canarriens,visita son filz Gargantua. Là fut
resjouy comme un tel père povoit estre voyant un sien tel enfant, et, le
baisant et accollant, l’interrogeoyt de petitz propos puériles en
diverses sortes. Et beut d’autant avecques luy et ses gouvernantes, èsquelles
par grand soing demandoit, entre aultres cas, si elles l’avoyent tenu blanc et
nect. A ce Gargantua feist response qu’il y avoit donné tel ordre qu’en tout le
pays n’estoit guarson plus nect que luy.
« Comment cela ? dist Grandgousier.
— J’ay (respondit Gargantua) par longue et curieuse
expérience inventé un moyen de me torcher le cul, le plus seigneurial, le plus
excellent, le plus expédient que jamais feut veu.
— Quel ? dict Grandgousier.
— Comme vous le raconteray (dist Gargantua) présentement.
« Je me torchay une foys d’un cachelet de velours de une
damoiselle, et le trouvay bon, car la mollice de sa soye me causoit au
fondement une volupté bien grande ;
une autre foys d’un chapron d’ycelles, et feut de mesmes.
[...]
Puis, fiantant derriere un buisson, trouvay un chat de Mars ;
d’iceluy me torchay, mais ses gryphes me exulcérèrent tout le perinée.
De ce me gueryz au lendemain, me torchant des guands de ma
mère, bien parfuméz de maujoin. [...] »