Trump
ne s’arrange pas, non seulement il persiste dans ses méthodes de
voyou, mais il les hisse à des niveaux inégalés. Après avoir
commis ce qui consiste en un acte de guerre et une agression
non seulement contre l’Iran mais contre l’Irak, quel culot monstre !
Il est vrai qu’en matière d’hostilité contre l’Irak, ils n’en sont
pas à ça près... On reconnaît bien là qui sont les vrais
terroristes, agresseurs et déstabilisateurs du Proche- et du
Moyen-Orient (ce qui s’applique à tous ceux qui les appuient et les
soutiennent). Mais bon, de toute façon, ils vont devoir partir,
cette fois les Irakiens savent qu’ils doivent mettre fin à la
situation créée par l’agression de 2003.
https://francais.rt.com/international/70171-retrait-troupes-americaines-washington-aurait-menace-irak-bloquer-compte-a-la-fed
Retrait
des troupes américaines ? Washington aurait menacé l’Irak de
bloquer
son
compte à la Fed
13
janv. 2020, 13:33 Retrait des troupes américaines ?
Invoquant
sa souveraineté, le Parlement irakien a voté en faveur du retrait
des soldats américains du pays, après une frappe étasunienne sur
Bagdad, qui a déclenché une crise régionale. En face, Washington
use de la menace économique envers l’Irak.
L’administration
américaine aurait menacé, cette semaine, de retirer à l’Irak son
compte à la Réserve fédérale américaine (Fed), selon des
fonctionnaires irakiens cités, sous couvert d’anonymat, par The Wall
Street Journal, le 11 janvier. Dans une dépêche ce 13 janvier,
l’AFP rapporte également le témoignage d’un responsable de ce pays
qui révèle qu’un haut fonctionnaire américain lui aurait déclaré
: « Si les troupes américaines sont expulsées, les Etats-Unis vont
bloquer votre compte à la Réserve fédérale à New York. »
Cette
menace présumée fait suite à un vote du Parlement irakien
enjoignant les 5 200 soldats américains en poste dans le pays à
plier bagages, en réponse à une frappe étasunienne sur l’aéroport
de Bagdad, qui a mis le feu aux poudres à la région. Le 3 janvier,
Washington éliminait en effet le général iranien Qassem Soleimani
et Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux du Hachd al-Chaabi,
coalition de paramilitaires pro-iranienne et figure de proue de la
lutte contre Daesh en Irak. Washington a beau envoyer des signaux
contradictoires concernant son intention de rester présent
militairement en Irak, il n’en reste pas moins que les Etats-Unis ont
peu apprécié la décision des parlementaires irakiens. « S’ils nous
demandent effectivement de partir, si nous ne le faisons pas sur une
base très amicale, nous leur imposerons des sanctions comme ils n’en
ont jamais vu auparavant [...] Elles feront apparaître les sanctions
contre l’Iran comme presque faibles », déclarait ainsi Donald Trump,
cité par l’AFP, le 5 janvier à bord d’Air Force One, de retour de
ses vacances à Mar-a-Lago (Floride).
Ouvert
en 2003 après le renversement (qui se soldera par la pendaison) du
dirigeant irakien Saddam Hussein par les Etats-Unis, le compte
irakien à la Fed abrite des milliards de dollars tirés de
l’exportation de pétrole, qui représente 90% des revenus du pays et
son unique source de devises.
« Ils
vont nous pousser dans les bras de la Russie, de la Chine et de
l’Iran »
L’argument
de Washington, visant à contrer la décision exprimée par Bagdad,
serait pris très au sérieux. « Si l’accès à notre compte est
bloqué, le robinet à dollars est coupé », résume un responsable
irakien cité par l’AFP. « Ce sera l’effondrement », prévient un
autre, expliquant que sans revenus pétroliers, l’Irak ne pourrait
plus payer ses fonctionnaires et ses retraités.
« Le
Premier ministre [Adel Abdul-Mahdi] était furieux, il s’est senti
insulté », rapporte un fonctionnaire irakien à l’AFP. Un autre
affirme que si Washington mettait ses menaces à exécution, Donald
Trump « perdra[it] l’Irak ». « Ils vont nous pousser dans les bras de
la Russie, de la Chine et de l’Iran », ajoute-t-il.