• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Analis

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 629 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Analis 4 avril 11:18

    Un article à la thèse dépassée de puis belle lurette au moment de sa parution, et qui reprend un point de vue qui est en fait celui d’un discours occidental bien-pensant.

    Pointent par exemple le bout de leur nez certaines inversions pratiquées par une propagande sioniste-impérialiste ; ainsi quand certains sayanims disent que les pro-palestiniens veulent faire oublier les leçons des procès de Nuremberg, alors que ce sont bel et bien Nétanyahou et ses multiples sbires et soutiens qui ont cette intention. Et aussi certaines incompréhensions au sujet de la notion de génocide, trop hâtivement assimilée à la Solution Finale, qui avec ses einsatzgruppen et ses camps d’extermination en était la forme la plus extrême, la plus mécanisée et industrialisée, mais n’est nullement exclusive d’autres définitions. Elle-même d’ailleurs recourrait aussi à l’expulsion de masse, la famine imposée, la stérilisation forcée, on voit qu’elle était diverse au niveau de ses pratiques. Génocide n’a en fait pratiquement jamais voulu dire volonté de tuer tous les membres d’un groupe ethnique, racial ou national donné, mais seulement de réduire délibérément une population. Si on s’en tenait au génocide hitlérien pour définir le terme, le massacre de Srebrenica ne serait par exemple pas un génocide (et il est vrai que sa qualification ainsi reste discutable, mais seulement parce que l’intention de réduire délibérément la population musulmane de Bosnie demeure difficile à prouver, non parce qu’elle ne serait pas constitutive d’un génocide si elle existait)


    Et il n’est pas la peine d’ergoter sur le fait qu’on devrait mieux parler de purification ethnique que de génocide, car même si cette objection paraît fondée à première vue, il reste que c’est essentiellement un faux-semblant et même une perte de temps. Car il se trouve qu’il n’y a pas de différences au niveau du droit pénal entre les deux, relisez par exemple les statuts de la Cour Pénale Internationale, le type d’actes attachés au ’’nettoyage ethnique’’ (dont la déportation de masse) se retrouvant en fait tous dans la définition du génocide. Les notions de « purification ethnique » ou de « nettoyage ethnique » ne sont d’ailleurs pas reconnues dans les textes juridiques, et à ma connaissance c’est vrai dans les codes criminels de tous les pays. Et même si on décidait de le faire, il serait difficile d’établir une distinction nette, car les deux ont tendance à se fondre en l’autre, on passe de l’un à l’autre (c’est-à-dire tels qu’on les définit habituellement dans les médias) de façon progressive, sans aucune solution de continuité. Et il est indiscutable, au vu de tous les éléments disponibles, que Israël se livre bien à des agissements visant non seulement à faire fuir les Palestiniens de Gaza, mais aussi à réduire leur nombre en causant leur mort, non seulement par bombardements indiscriminés, mais aussi en organisant sciemment la famine et le manque de soins. On ignore quel est le nombre exact de morts causés par l’intervention israélienne, mais il est indiscutablement beaucoup plus élevé que les quelques 70 000 reconnus par le Hamas, auxquels s’ajoutent entre 10 000 et 20 000 disparus. Il ne s’agit là que des tués directement par les frappes israéliennes. Mais avec les morts de famine et du manque de soins, on pourrait approcher les 300 000.


    Mais là où on voit que la thèse défendue par l’auteur de l’article est à côté de la plaque, c’est que les responsables israéliens ne cachent même plus leurs intentions envers les gazaouites. En fait, toute discussion de ce genre n’est désormais plus d’actualité. Netanyahou et ses sbires ne faisant plus mystère de leur désir de vider Gaza de tous les Palestiniens, avec ou sans l’aide de Trump, il s’agit désormais d’une affaire close, il y a bien pratiques génocidaires reconnues par les criminels eux-mêmes.

    La seule question qui se pose, maintenant, c’est de savoir ce qu’il faut faire pour l’empêcher, et, de façon plus grave, si ce ce qu’il faut faire sera fait. Pour le moment, on n’en prend vraiment pas la direction. C’est là que la décrépitude morale tant des Européens que des étatsuniens (pour ne pas parler des régimes arabes affairistes) s’étale pleinement aux yeux du monde. Déjà mal embarqués avec la guerre en Ukraine qu’ils ont créée par leurs agissements déstabilisateurs, ils ont perdu le peu de considération qu’ils pouvaient encore avoir aux yeux du monde. Il faut voir la façon dont ils font des pieds et des mains pour ignorer le mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale contre Nétanyahou, voire l’accueillir de façon infamante, exposant leur racisme et leur impérialisme de la façon la plus flagrante. Maintenant, c’est au tour de la Cisjordanie d’être maltraitée et victime d’une intensification des pogromes et de nettoyage ethnique avec la complicité des Européens. Quand un criminel réussit sans que personne ne lui dise rien, il continue.



  • Analis 24 mars 12:06

    Ce que m’inspire cet article : une grande moue de scepticisme et d’expectative, avec l’impression que l’auteur est confus (avec l’excuse que la matière est elle-même confuse). Le terme woke, au départ, signifiait simplement une adhésion à l’antiracisme et à l’antisexisme militant, légèrement radical car motivé par un désir d’activisme mais dans un simple but de ne pas s’endormir face à un chauvinisme blanc et patriarcal toujours bien présent, quoi qu’en disaient les flagorneurs de droite. Mais en une douzaine d’années, les choses ont bien changé, et oui, les wokistes sont désormais bel et bien des gens qui veulent raser et éradiquer dans une ferveur révolutionnaire de reconstruction (dans la lignée des ultra-jacobins des années 1790, qui disaient « du passé faisons table rase »), n’en déplaise à votre affirmation un peu hâtive. Une mentalité réactionnaire inversée, en quelque sorte.


    Elle se manifeste entre autres par une politique délirante en matière de ’’genres’’, insultant tant la raison que la décence, érigeant l’instabilité mentale en droit sacré, tout ça notamment dans le but d’éradiquer tout reste de patriarcat, à moins que ce ne soit tout simplement de bousiller l’espèce humaine tout simplement (ce qui explique la propension des transhumanistes des GAFAM à soutenir cette « politique »).

    Ou par une tendance à vouloir réécrire le passé par le biais des médias de fiction, en mettant des minoritaires à des places qu’ils ne pouvaient pas occuper aux époques où les histoires où ils figurent sont sensés se passer. Ainsi dans la grotesque série télévisée (tirée de romans) Les chroniques des Bridgerton, qui se permettent de faire comme si dans l’Angleterre de la Régence (fin de l’époque napoléonienne) noirs et mulâtres étaient présents en masse dans toutes les couches des hautes et moyennes sociétés. Le nouveau film sur Blanche-Neige (et que cela se passe dans un monde fantastique n’a pas d’importance pour ce débat, car ce dernier est basé sur le Moyen-Âge européen historique) en est un symptôme de plus.

    Le pire, c’est que cette approche que l’on ne peut que qualifier de révisionniste est insultante pour les minorités ’’flattées’’, car elle ignore les problèmes quelles ont rencontrées dans la version réelle de ce passé. Ironiquement, on peut ainsi dire que cette stratégie est anti-wokiste, le but du wokisme étant de contrer les divers tourments qui leur ont été et sont toujours infligés. À force de vouloir trop en faire, les wokistes en viennent à se mordre la queue, à s’auto-éventrer. Tout ceci n’étant en fait qu’un ensemble de comportements chaotiques, qui se veulent animés par une volonté de changement mais sont en réalité complètement irréfléchis et en viennent à desservir la cause des minorités qu’ils prétendent défendre. Tout en faisant la joie des réacs qu’ils s’imaginent combattre, mais qui n’en sont à la fin que trop contents de réduire toute forme de progressisme et de lutte contre les discriminations à la caricature. En attendant que ces excès facilitent le retour de bâton qu’ils appellent de leurs vœux, retour de bâton qui est déjà en marche aux USA avec Trump.



  • Analis 11 janvier 17:21

    Toutes ces déclarations expansionnistes peuvent paraître drôles, mais attention il ne faut pas les prendre à la légère. En effet, Trump a pris conscience de l’inéluctabilité de la défaite de son pays en Ukraine, et donc de sa perte d’influence à l’échelle internationale (et cela même si lui-même n’a pas soutenu la politique menant à cette guerre, ni cette guerre elle-même). Il pense donc probablement qu’en réaction à cette restriction de cette influence, il doit la renforcer dans sa sphère propre, à savoir son étranger proche. Le Groënland est de plus dans une position stratégique très importante en plus de disposer de grandes ressources minérales, et les USA y ont déjà des bases militaires. Donc, même les menaces d’intervention militaire sont à prendre au sérieux.

    Donc, ses prétentions apparaissent logiques, et il s’attaque à des cibles très faibles. Certes, elles ne sont pas toutes également accessibles, le Canada est sans doute un morceau trop gros à avaler, et il se peut qu’il mette la pression maximale afin de pouvoir obtenir plus facilement les deux autres, ce qui apparaîtrait comme une concession. Mais le plus important est qu’à dessein ou non, il mette en relief la nullité des pays européens, et par-delà la légitimité et la crédibilité elles-mêmes de l’OTAN. Car c’est celle-ci qui est en cause ici, et non l’Union Européenne, qui n’a aucun rôle militaire. Et c’est là que ça devient vraiment drôle. Car le fait est que si le Danemark était attaqué (car ce serait le cas si les forces étatsuniennes s’en prenaient au Groënland), ou le Canada, les pays de l’OTAN seraient obligés d’intervenir contre le pays agresseur, à savoir les USA, le pays fondateur et membre le plus influent. S’ils n’agissaient pas et se comportaient comme les cireurs de pompes qu’ils sont habituellement, le roi se retrouverait nu, les pays européens définitivement discrédités, et l’OTAN morte et bien morte. Cela serait vrai même si Trump se contentait d’une attaque économique contre le Danemark, par exemple.


    Mais au-delà de ça, il y a encore plus amusant (ou navrant, c’est selon). C’est que les pays européens, dont le Danemark, pour complaire à l’ordre stratégique soutenu par les USA, se sont tellement investis à soutenir la guerre par procuration anti-russe en Ukraine qu’ils se sont débarrassés d’une grande partie de leur arsenal pour le donner aux clowns de Zelensky et compagnie. C’est le cas du Danemark, qui n’a peut-être même plus d’artillerie. Tout ça sans rien gagner en retour. En fait, les pays européens, de par leur nullité, ont soutenu toutes les violations du droit international des USA, quand ils n’y participaient pas eux-mêmes avec zèle, agressions, coups d’État, soutiens de groupes terroristes, purifications ethniques, sanctions illégales, désinformations etc... Jusqu’à ce que ce droit international ne soit plus qu’une coquille vide. Alors maintenant, ils en subissent les conséquences. Ils n’ont même plus de contrepoids à faire valoir, comme ça se serait passé au XIXème siècle, quand une petite puissance pouvait en jouer une grande contre une autre. Ainsi, le Danemark aurait pu jouer la Russie contre les USA. Maintenant, comme ils se sont ingéniés à se mettre à dos les Russes, à l’instar de leurs «  collègues » de l’UE (et de façon peut-être définitive), ils n’ont plus aucun recours. Il s se sont mis eux-mêmes dans la nasse.

    Et où les prétentions des USA, je ne dis même plus de Trump, vont-elles s’arrêter ? Les Islandais ont des raisons de se faire du souci. La Norvège également, pour peu que leurs îles et leurs champs pétroliers en mer soient désormais considérés comme «  stratégiques ». Sans parler des Îles Féroé, les Danois ne sont peut-être pas au bout de leurs peines. Pour les Shetland, il est vrai que le Royaume-Uni dispose de l’arme nucléaire. Je ne peux que conseiller aux Canadiens et aux Danois de s’en doter !..



  • Analis 6 décembre 2024 11:08

    @Jean Dugenêt

    La manipulation est d’une organisation fort complexe. Trois protagonistes ont en effet agit de concert :
    — les occidentaux ;
    — Israël ;
    — leur allié turc au double voire triple jeu.

    La manipulation est située dans le temps par cette indication « suite au cessez le feu au Liban ». Mais vous allez plus profondément dans l’analyse car vous expliquez pourquoi ce cessez le feu est intervenu. Les protagonistes du cessez le feu visaient, d’après vous, deux objectifs :
    — continuer de semer le chaos au bénéfice d’Israël et de ses plans de déstabilisation (et de conquête) de la région ;
    — à gêner la Russie en l’obligeant à combattre sur un autre front (une volonté d’étendre le conflit en Ukraine, en quelque sorte).


    Je suppose que les protagonistes du cessez le feu étaient des complices de ceux qui ont organisé la manipulation au bénéfice des trois forces que vous avez désignées.

    Je suis ébahi par la complexité d’une telle organisation. Je ne sais si je dois féliciter les organisateurs de la manipulation pour leur brio ou si je dois vous féliciter pour votre imagination.

    Eh bien, effectivement, ils sont très forts, et n’ont fait que semblant de consentir à un cessez-le-feu afin de récupérer des forces ; ensuite, l’implication ukrainienne est dans la droite ligne de celle au Sahel ; et oui, à l’évidence l’allié turc mène un jeu trouble et ne peut être qu’impliqué, si ce n’est à l’origine même de la reprise des combats. Il vous a peut-être échappé que les groupes terroristes/rebelles (c’est exactement la même chose en l’occurrence) impliqués opèrent tous dans une zone largement sous le contrôle de l’armée turque, qui surveillent tous les déplacements et tous les approvisionnements, ceux-ci n’étant possibles que depuis la Turquie – et donc la préparation de l’attaque n’a pu se faire qu’avec l’approbation sinon l’appui de cette dernière. Quant au cessez-le-feu au Liban, il n’a été mis en place que pour permettre à Israël de pouvoir reprendre la guerre, de préférence après avoir profité de la situation pour avancer ses troupes (une tactique régulièrement utilisée par les terroristes-rebelles syriens, sous le patronage de leurs maîtres occidentaux, et aussi par les ukrainiens dans l’après-Maïdan) ; les violations du cessez-le-feu par les troupes de l’État juif sont d’ailleurs innombrables (et évidemment, elles seront imputées au Hezbollah par les Occidentaux). De façon plus générale, les ennemis de la Palestine sont ceux qui ont semé le chaos en Syrie (mais un certain nombre de ceux qui prétendent être les défenseurs des Palestiniens se sont fourvoyés dans le soutien à l’agression contre la Syrie, se tirant ainsi une belle balle dans le pied).


    Sinon, vous reprenez ailleurs le marronnier discrédité depuis longtemps de la djihadisation (d de rigueur) de « l’opposition » syrienne par Bachar el-Assad. Non, elle n’a pas été le fait de la libération des djihadistes des geôles syriennes, mais de l’importation de rebelles libyens et d’autres pays entre autres, sous le patronage des services occidentaux et de leurs alliés arabes ; les libérations en question s’inscrivaient dans celles plus larges de tous les opposants (nettement plus nombreux dans l’ensemble), en préalable à des négociations de paix, négociations que les occidentaux ont fait dérailler à dessein (on se souvient des déclarations de l’affreuse Hillary Rodham Clinton qui exhortaient les insurgés à ne pas les accepter), ce qui leur a permis de rendre Assad responsable de la situation (les rebelles commettaient d’ailleurs de nombreuses atrocités, dont des égorgements en série, bien avant, depuis le départ en fait). Vous vous prétendez plus malin que les autres en dénonçant les manigances de la propagande de différents régimes visant à instrumentaliser les djihadistes, mais là vous tombez en fait en plein dans ce type de propagande (et vous oubliez d’ailleurs la reine de ces propagandes, celle du 11 septembre 2001).




  • Analis 4 décembre 2024 22:02

    Comme vous y allez fort ! Voir une révolution populaire là où il n’y a qu’une manipulation des occidentaux et d’Israël (sans oublier leur allié turc au double voire triple jeu), suite au cessez-le-feu au Liban, destiné à continuer de semer le chaos au bénéfice d’Israël et de ses plans de déstabilisation (et de conquête) de la région, et en plus à gêner la Russie en l’obligeant à combattre sur un autre front (une volonté d’étendre le conflit en Ukraine, en quelque sorte). Vous êtes bien le seul à sortir cette énormité que cette offensive serait destinée à aider les palestiniens, alors qu’elle est à l’évidence destinée à favoriser leur écrasement. Et entre parenthèses, oubliez Wikipédia, immense source de mensonges sur tout ce qui est sensible du point de vue des politiques occidentales (Hay’at Tahir ab-Sham est un assemblage de terroristes de diverses obédiences elles-mêmes terroristes syriennes antérieures (dont l’ASL presque aussi violente), qui n’a rompu avec Al Qaïda/Al Nosra que pour la forme, n’en déplaise aux propagandistes de la soit-disante encyclopédie).


    Et les USA qui donnent leur feu vert à l’attaque russe en Ukraine ou qui ont « laissé faire » celle-ci, c’est en effet du délire. Les passages que vous citez ne changent en fait rien à cela : ils étaient au courant des préparatifs, bien sûr, et même dès décembre on disait que se préparait une attaque ukrainienne contre le Donbass afin de réduire son autonomie en miettes pour fin janvier ou février (et que les médias occidentaux cacheraient bien sûr la réalité de cette attaque pour affirmer que Poutine commettait une agression gratuite, et tiens, cela s’est passé exactement comme cela) ; mais ils n’ont jamais laissé faire parce qu’ils ne pouvaient pas l’empêcher, d’abord, ensuite parce qu’ils essayaient de faire tout ce qu’ils pouvaient pour pousser la Russie face au choix cornélien de la guerre ou d’une reculade rendant sa position stratégique très difficile. Finalement, ils ont eu la guerre qu’ils appelaient de leurs vœux, à un gros détail près : ils espéraient en profiter pour défaire la Russie, et ils se sont retrouvés face à une résistance qu’ils n’attendaient pas, et maintenant ils se retrouvent gros jean comme devant (ce qu’un analyste avisé, à leur opposé en vérité, pouvait aisément prévoir à l’époque).

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv