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Analis

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  • Analis 26 juin 18:46

    Énorme manipulation, véritable tentative de coup d’État, ou gros coup de colère de la part de Prigogine, je pense qu’il est trop tôt pour tirer des conclusions. Dans tous les cas, une tentative de changement de pouvoir était vouée à l’échec, corruption de Prigogine par la CIA ou non. On a évoqué aussi que les motifs étaient liés aux tractations pour l’incorporation des effectifs du groupe Wagner dans l’armée russe régulière, mais si le but était de faire pression pour obtenir satisfaction sur leurs revendications, alors les Wagner y sont allés quand même un peu fort... Ce qui pourrait aller dans le sens d’une énorme feinte, est le fait qu’à chaque fois que Prigogine a hurlé qu’il allait retirer ses troupes du front de Bakhmout en raison de l’incompétence de l’armée russe, les forces ukrainiennes qui ont tenté d’en profiter se sont retrouvés face à des mercenaires très motivés les attendant de pied ferme. Mais bon, cela paraît quand même aller un peu loin, là encore...


    Par contre, on notera que cette épilogue a du rassurer les médias occidentaux. Eux qui avaient décrié les Wagner depuis des mois, se retrouvaient devoir les encenser comme des combattants de la liberté, ils devaient en perdre tous leurs repères. Maintenant, ils vont pouvoir à nouveau revenir à leurs bonnes vieilles habitudes, et les qualifier de terroristes à longueur de journée.



  • Analis 17 juin 11:42

    @Jelena

    Et pourquoi la Pologne se lancerait dans un conflit contre la Russie ? Pour gagner quoi ?... Préserver l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ce n’est pas dans l’intérêt de Varsovie, bien au contraire.



    Vous ne tenez pas d’un compte d’un élément que j’ai souvent souligné ici, mais dont nombre semblent avoir du mal à réaliser l’existence  : la persistance d’un fort sentiment de frustration historique en Pologne, lié au démantèlement de l’empire polonais au début de la Révolution Française, qui avait résulté sur la disparition de la Pologne en tant que nation indépendante. Il y a à peine un siècle, le nouvel État polonais avait encore lancé une offensive afin de récupérer l’Ukraine et la Biélorussie, et avait réussi à en annexer une assez large partie. Et plus de cent ans plus tard, la Pologne rêve toujours de regagner son influence sur ces deux pays, si ce n’est en récupérer une portion. N’oublions pas que les Polonais n’ont pas digéré de plus la purification ethnique qui avaient les populations de langue polonaise commise par les soviétiques avaient annexé à leur tour à la fin de la Seconde Guerre Mondiale cette large bande récupérée par la Pologne 20 ans plus tôt. Ils en avaient en effet expulsé tous les personnes ethniquement polonaises, afin de mettre fin aux prétentions polonaises vieilles de plusieurs siècles. Ce qui n’a pas marché, on le voit...


    Maintenant, je ne vois pas ce que l’armée polonaise pourrait faire d’important. Elle n’est certainement pas apte à mener une guerre de mouvements de grande envergure, donc d’attaque. Tout au plus pourrait-elle aider les forces ukrainiennes à défendre. Mais si le but est d’entraîner l’ensemble de l’OTAN à intervenir directement dans la guerre, pourquoi pas ? Ce serait la nouvelle étape dans l’escalade de la part des fous qui dirigent les pays occidentaux.



  • Analis 9 mai 20:04

    @Nicolas36

    L’année dernière l’offensive de Kharkov et de Kherson ont été peu significative pour les Russes qui étaient en infériorité numérique et qui se sont simplement retirés.


    Là se trouve la clef de tous les problèmes qu’ont eu les russes à la fin de l’été dernier : ils étaient trop peu nombreux dans ces régions pour résister à l’offensive. Tout le monde parmi les analystes objectifs, et parmi ceux qui commentent ici (à part quelques fanatiques atlantistes) se retrouve là-dessus. Mais comment se fait-il qu’ils étaient si peu nombreux, justement ?


    Là, les mêmes échouent en général à pointer la vraie responsabilité  : celle de Poutine. Ses énormes erreurs stratégiques ont coûté à la Russie, et par-delà au monde entier, une prolongation de la guerre au-delà du raisonnable, en donnant aux extrémistes ukrainiens et à leurs soutiens occidentaux l’illusion d’une possible victoire, illusion qu’ils peuvent ainsi vendre à leur public et obtenir le soutien de celui-ci. Il a lancé à l’assaut des troupes insuffisamment nombreuses en février 2022, moins de 200 000 hommes en comptant celles des séparatistes cosaques et novorusses. Certes, cela a suffi à remporter de grands succès à court terme, et à neutraliser l’armée ukrainienne d’alors, d’inspiration soviétique. Mais il était évident aux yeux de tout observateur que cela ne suffirait pas dans le cas d’un prolongement du conflit et d’un renforcement prévisible de l’armée ukrainienne. Jusqu’à début avril il y a un an, quand Zélensky était prêt à capituler, cela pouvait paraître suffire. Mais à partir du moment où les pourparlers de paix en Turquie, suite à ceux de Minsk, ont été sabotés par les Occidentaux, il était devenu évident qu’il fallait passer à un autre niveau. Et engager tout de suite une mobilisation. Il l’a finalement faite, avec près de cinq mois de retard.


    La vérité est toujours celle qu’il a laissé transparaître depuis plusieurs années de conflit, en Syrie et en Ukraine déjà en 2014 : loin d’être le génie que certains décrivent, et loin d’être aussi un tyran brutal prompt à recourir à tout bout de champ à la force, Poutine est un faible. Et un niais. Cela a fini par lui coûter très cher. Maintenant, les 300 000 hommes annoncés ont été mobilisés, équipés et entraînés, plus 40 000 à 70 000 déplacés d’autres régions, les lignes de front ont été fortifiées, les ukrainiens ont encore perdu une quantité impressionnante de matériel livré (et 2050 chars, fussent-ils de 4ème génération, c’est très peu), ils sont surclassés tant par les blindés que par l’aviation et l’artillerie russes, mais il reste que plusieurs mois ont été perdus par les russes, d’une façon aisément évitable, quand on voit l’inefficacité des attaques menées par les forces ukrainiennes requinquées dans les régions de Karkov et Kherson.



  • Analis 12 avril 16:52

    @velosolex

    Auprès de CheckNews, François Hollande précise également sa position : « Dans aucun de mes propos, parce que c’est sur ça qu’ils essayent de mettre l’accent, je n’ai laissé penser que nous aurions signé les accords de Minsk pour permettre aux Ukrainiens de préparer la guerre. Il s’agissait [pour le pays] de retrouver une stabilité, un équilibre et de renforcer leurs moyens militaires s’ils étaient attaqués. Depuis l’interview de Merkel [et sa déclaration sur Minsk], c’est ce qu’ils veulent absolument démontrer, de prétendre que Minsk a été une tromperie pour permettre à l’Ukraine de s’armer, de préparer une agression, mais ce n’était pas le cas. Nous voulions protéger l’Ukraine [d’une invasion] que la Russie a fini par commettre. »


    Hollande essaie là simplement d’éteindre l’incendie en atténuant voire induisant en erreur sur la signification de ses propos. L’ensemble de ses dires montre bien qu’il était vraiment impliqué dans la politique d’hostilité à la Russie et que dans son esprit, les accords de Minsk devaient permettre non de résoudre le conflit, mais de gagner du temps.


    Il ne dit pas qu’il a organisé avec Porochenko depuis Paris le coup d’état, à vrai dire les éléments qu’on avait pu glaner à l’époque suggéraient que Hollande n’était pas directement impliqué, que c’était surtout les USA qui avaient organisé ce putsch. Les français n’ayant fait qu’accompagner ensuite cette politique de déstabilisation, en la prolongeant grâce à leur attitude perfide autour des accords de Minsk. Mais les déclarations de Hollande montrent bien qu’il était très satisfait de cette politique anti-russe (et en fait aussi anti-ukrainienne), tant du coup d’état du Maïdan et ses suites et de « l’arrimage » de l’Ukraine à l’Union Européenne. On le voit parler en termes d’Axe du Mal, se réjouir des problèmes de la Russie et regretter qu’ion ne soit pas allé plus loin, allant jusqu’à conspuer les «  séparatistes », uniquement parce qu’ils ne sont pas dans son camp, lui qui a soutenu séparatistes et terroristes les plus sanguinaires en Syrie comme au Kosovo.


    Et plus largement, quand il dit qu’il « voul[ait] protéger l’Ukraine [d’une invasion] que la Russie a fini par commettre », il se contente de reprendre la propagande atlantiste habituelle. Durant huit ans, ce sont les autonomistes qui ont été attaqués en permanence, en masse en 2015 (ce qui ne le dérangeait manifestement pas du tout), puis par le biais de bombardements incessants. Et non, en 2022, ce n’est pas une « invasion russe » qui est venue, mais une invasion des forces ukrainiennes, à laquelle les russes ont répliqué. On peut leur en vouloir ou non de ne pas avoir laissé les républiques du Donbass se faire écraser, tout en les reconnaissant, mais ils ont bien agi en réponse à une attaque ukrainienne. Donc, impliqué dans la politique otanienne de guerre hybride contre la Russie en utilisant l’Ukraine, et dans les manipulations visant à la promouvoir, comme il l’avait déjà fait en Syrie, décidé à induire en erreur, Hollande l’était bel et bien jusqu’au cou.



  • Analis 26 mars 11:31

    @paparazzo

    « Question : comment aurait-on pu fabriquer en 2011 des images d’une netteté et d’une précision très supérieures à celles que produisent les plus puissantes intelligences artificielles douze ans plus tard ? »

    Peut-être que le Pentagone + la CIA disposaient déjà de matériel hard et soft non commercialisés et avaient recours à des talents internes grassement payés et exclusifs ?

    Toutes choses dont ne disposent pas les petits conseillers en « communication » du Parti Démocrate qui n’ont évidemment pas les moyens dont dispose l’état lui-même ?

    Cette objection (si c’est vraiment sensé en être une) n’est pas de mise, car jamais personne (pour autant que je sache) n’a envisagé alors que ces photos et vidéos de « Ben Laden » avaient été modifiées. Il était et est toujours simplement supposé qu’il s’agissait d’un sosie, pas particulièrement convaincant à vrai dire, car manifestement trop jeune.


    Cependant, de telles technologies de modification (par morphing comme on disait dans les années 90) existaient déjà, et étaient plutôt efficaces. Il suffit de voir ce que permettait alors Photoshop. Mais elles ne sont encore une fois nullement nécessaires pour expliquer que le Ben Laden vues sur ces images était un faux.

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