Question : qui a conduit le putsch
médiatico-politique contre François Fillon au début de l’année
2017 ? Réponse : c’est Jean-Jacques Urvoas qui a conduit
le putsch en 2017, putsch qui a permis l’élection d’Emmanuel Macron.
1- Début 2017, Jean-Jacques Urvoas est
garde des Sceaux. Son objectif : empêcher François Fillon
d’être élu président de la République, car Fillon était en tête
de tous les sondages en janvier 2017. Jean-Jacques Urvoas a donc
donné l’ordre à la procureure générale de Paris, Catherine
Champrenault, d’accélérer la procédure contre François Fillon.
2- Catherine Champrenault a obéi à
Jean-Jacques Urvoas : elle a mis une pression ahurissante sur la
patronne du Parquet national financier, Eliane Houlette.
3- Eliane Houlette a obéi : elle
a accéléré la procédure.
4- Le putsch de Jean-Jacques Urvoas a
parfaitement réussi : alors que François Fillon était en tête
de tous les sondages, il a explosé en vol, et Emmanuel Macron a été
élu président de la République.
5- Emmanuel Macron n’a donc strictement
aucune légitimité.
Affaire Fillon : un putsch
médiatico-politique ?
L’hebdomadaire Le Point vient
de révéler que l’ancienne cheffe du parquet national financier
aurait subi des “pressions” lors de l’enquête sur
les soupçons d’emplois fictifs visant François Fillon, en 2017.
Des pressions qui seraient venues de l’instance de tutelle, le
parquet général.
Éric Zemmour a commenté cette
information lors de l’émission Face à l’info sur CNews le
18 juin en parlant de « putsch médiatico-politique ».
FranceInfo précise
que l’ancienne procureure « explique avoir reçu
de sa hiérarchie “des demandes de transmission rapide” sur
les actes d’investigation ou les auditions réalisées dans le
cadre de cette enquête, dans des délais inhabituellement courts et
en nombre particulièrement important ».
La magistrate, maintenant à la
retraite, a parlé des « pressions » subies par son chef
hiérarchique, la procureure générale de Paris, Catherine
Champrenault, qui elle-même dépend de la chancellerie donc du
garde des Sceaux. Eliane Houlette évoque les « très, très
nombreuses demandes » qui plus est « d’une précision
ahurissante … ressenties comme une énorme pression ».
Eliane Houlette indique même avoir
été « convoquée » au parquet général le 15 février
2017 pour accélérer les choses. Qui exerçait l’autorité de
tutelle du parquet général en février 2017 ? Le garde des
Sceaux, Jean-Jacques Urvoas. Le même Urvoas qui a transmis entre
les deux tours de l’élection présidentielle de 2017 des
informations judiciaires à un ex-député LR, rallié à LREM. Le
même qui a été condamné en septembre 2019 pour ces faits par la
Cour de justice de la République à un mois de prison avec sursis
et 5000 euros d’amende. Une peine légère judiciairement, très
lourde moralement.
Retour sur notre couverture médiatique
de l’époque
En 2017, l’OJIM présentait la
couverture médiatique de la campagne électorale
présidentielle qui avait lieu cette année-là. Une campagne qui
avait pris des airs de chronique judiciaire. Nous rappelions
également le calendrier des événements qui ont rythmé l’élection
présidentielle et les élections législatives.
Il nous a paru intéressant de
rappeler à nos lecteurs l’éclairage que la chronologie des
événements de cette campagne électorale peut apporter : inertie
dans les poursuites judiciaires pour certains, célérité tout à
fait remarquable pour un autre. Ceci peut peut-être expliquer cela…
https://www.ojim.fr/affaire-fillon-un-putsch-mediatico-politique/