@Iris
Que
veut dire cette remarque ?
Ma remarque signifie
que peu m’importe les résultats d’une promesse dont l’utopie
est attestée par l’impuissance des luttes livrées en son nom
depuis des millénaires, pendant qu’a inexorablement progressé le
binôme population-économie, avec la bénédiction et la
participation de ceux qui livraient ces luttes.
« Tous les
pouvoirs, à commencer par le religieux et le politique (avec leurs
prolongements syndicaux), sont moins soucieux du bien-être – ici et maintenant –que du
nombre de ceux sur lesquels ils se fondent et prospèrent. »
Ceci dit, je vous
remercie de l’attention que vous me dites avoir prêtée à ma
pyramide, bien que regrettant que la sérénité ait pu vous manquer
au point de vous empêcher d’y trouver les réponses à (toutes) vos
questions. Par exemple, et pour en revenir au faible nombre et à la
longévité – n’allant pas jusqu’à l’immortalité comme le
prouvent bien des exemples – des “clans” qui en occupent le
sommet, votre erreur n’a d’égale que la haine du riche qui vous
y conduit. Ce ne sont pas les clans qui durent, mais les empires
économiques qu’ils ont construits, avec leur ambition, des moyens
financiers qu’ils ont souvent dû emprunter, leur goût du risque, leur talent, l’aide
du progrès technique et scientifique et… la contribution de tous
ceux que ces empires font vivre, même s’il arrive à certains de
“cracher dans la soupe”.
Ensuite, « Les
riches ne peuvent enfanter que des riches, comme les pauvres ne
peuvent enfanter que des pauvres, quels que soient les aléas de
l’existence de chacun par la suite. »
Le tout pendant
qu’en 2000 ans, dans l’indifférence générale, le nombre de
pauvres “profonds” atteignait, au niveau zéro de la richesse, 1 à 2 milliards, soit 4 à 8 fois
la population mondiale au début de notre ère, toutes conditions
sociales confondues.