• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Claude Simon

sur La banane économique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Tzecoatl Claude Simon 13 août 2021 15:44

@Orélien Péréol

La monnaie-crédit usurpant les ressources naturelles disponibles, je proposais dans un article une monnaie-travail, grâce à laquelle le recyclage, la protection, la création, l’entretien ou la restauration d’écosystème, ainsi que la recherche peuvent être financé dans le cadre du respect à l’environnement (https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/creation-de-valeur-en-echange-de-182760).
L’intérêt d’une telle monnaie serait qu’elle n’est disponible que lorsqu’il y a ressource à travailler, pas la promesse future de la monnaie-crédit, qui peut outrepasser les disponibilités.

S’il est vrai que le travail créé la valeur et la consommation la détruit, la valeur résiduelle de la consommation, dans un souci d’économie circulaire peut, au cas par cas, être recyclé, et être financé par ce même collatéral.

Cette monnaie-travail relocalisait, par ailleurs, automatiquement la production, puisque le coût du travail ne rentre plus dans le prix du produit, mais étant dans sa valeur intrinsèque.

A mon humble avis, ce type de moyen devrait être entre les mains de la société civile.

Bref, la théorie économique existe. Mais elle ne calque pas avec une monnaie nature, car la nature vaut plus qu’une monnaie d’une part, et les tensions autour des ressources ne permettent pas d’envisager une démilitarisation facile au profit d’une simple banciarisation, du moins du point de vue historique.

Si le travail des abeilles a été chiffré, faut t’il le monétiser ? Celui qui détruira leur dur labeur impactera le chiffre d’affaires de l’apiculteur voisin. La nature ne faisant pas de chiffre d’affaires, cela peut se régler par dédommagement d’externalité négative. Au mieux, nous aurions besoin d’un comptable et/ou d’un juriste dans ce litige. A ma connaissance, les externalités positives ne se négocient pas, c’est déjà cela de gagné pour la nature (moins d’économisme).

Par contre, l’existence juridique proposée par Michel Serres, pourquoi pas.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès