@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
Le Serment d’Hippocrate ?
Une vue de l’esprit. Une simple formalité. Pfuit !
Rappelez-vous ce qui suit :
Le procès des responsables de la transfusion sanguine au tribunal de Paris Ascension et chute du docteur Garretta et cette déclaration extraordinaire :
" Encore une fois,
je ne suis pas un médecin qui soigne "..
Incapacité à prendre des décisions hier, fuite devant leurs
responsabilités aujourd’hui... L’audience de la 16 chambre
correctionnelle du tribunal de Paris, mardi 7 juillet1992, a révélé
l’ampleur des petites lâchetés, des inerties et des incompétences des
anciens responsables de la transfusion sanguine en France.
- Soyez certain que nous entendrons les mêmes propos lorsque viendra le temps de juger les « médecins du Covid-1 » et tous ceux qui, acteurs et complices, auront à rendre des comptes sur leurs modalités de « gestion de la pandémie ».
- Voici, tiré des archives du quotidien Le Monde, l’article publié le 09 juillet 1992 :
"On
l’imagine entouré de ses gardes du corps. On l’imagine sautant de jet
en jet. On l’imagine organisant de grandes fêtes du temps de sa
splendeur. On l’imagine régnant sans partage sur le Centre national de
transfusion sanguine. On l’imagine d’autant mieux que le docteur Michel
Garretta, « pas plus intelligent que les autres, monsieur le président
», conserve une pugnacité rare tandis que sa défense prend eau de toutes
parts et que la fatigue commence à creuser ses traits.
Ainsi
conclut-il cette audience par un terrible lapsus : " Encore une fois,
je ne suis pas un médecin qui soigne "... Un aveu innocent accueilli en
silence par la trentaine d’hémophiles qui suivent le procès depuis le 22
juin. Un aveu malin à la hauteur de ce prévenu hors norme, profilé sur
le modèle des capitaines d’industrie, aujourd’hui réduit à encaisser les
coups de dague successifs du docteur Jean-Pierre Allain, son ancien
collaborateur, et du professeur Jacques Roux, ancien directeur général
de la Santé, et cherchant à les rendre maladroitement.
Car
l’audience fut une spirale sans fin dont ils ne surent pas mieux se
sortir que de petits délinquants pris dans la nasse et appliqués à se
nuire... Fallait-il que la première question du président Jean-Louis
Mazières soit embarrassante ! Oui ou non le docteur Garretta avait-il
été avisé, en février 1985, des résultats d’une réunion de spécialistes
de l’hémophilie concluant à l’urgence de délivrer aux hémophiles "
vierges " (séronégatifs ou encore jamais transfusés) des concentrés
sanguins chauffés à l’exclusion de tous les autres pour ne pas être
infectés par le sida ?
Une politique finalement assassine
Une
question qui se transforma en un piège redoutable : " Monsieur le
président, je n’ai pas reçu cette recommandation, affirme le docteur
Garretta. Le choix des traitements relevait du groupe d’experts que
j’avais désigné. Je pense qu’ils ont pris, en leur âme et conscience,
les recommandations qui leur semblaient les meilleures ". Alors se lève
le docteur Allain : " J’ai le regret de dire que ce qu’affirme le
docteur Garretta est faux. Il recevait systématiquement tous les comptes
rendus de nos réunions. Mais il fait un distinguo subtil entre " compte
rendu « et » recommandation ".
Voilà. Nous aurons la même chose pour les responsables de l’incurie de la gestion de la pandémie du Covid-19.
Source :
https://www.lemonde.fr/archives/article/1992/07/09/le-proces-des-responsables-de-la-transfusion-sanguine-au-tribunal-de-paris-ascension-et-chute-du-docteur-garretta_3893633_1819218.html
Renaud Bouchard