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Commentaire de Renaud Bouchard

sur La CNIL comme censeur de l'imposture ou la vigilance face au terrorisme sanitaro-policier institutionnalisé


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 décembre 2021 14:43

Suite du texte :

Le seul problème, c’est ce graphique sorti d’un grand site complotiste proche de la fachosphère antisémite, qui est le site de l’INSEE :


Comme on le voit, l’INSEE compare le nombre de morts en France du 1er juin au 8 novembre de chaque année depuis 2019, c’est-à-dire avant l’épidémie, pendant l’épidémie sans vaccin, puis avec l’épidémie avec vaccin. Et l’on y découvre quoi ? Que, jusqu’au début du mois de novembre, 2021 (année du vaccin béni qui sauve des vies) bat des records de mortalité. 

Pour être plus précis, l’INSEE dénombre à la louche 15.000 morts de plus en année d’épidémie par rapport à 2019, loin des “115.000 morts” officiels. Surtout, jusqu’au 1er novembre, on compte plus de morts en France en année de vaccination (2021) que durant l’année terrible de 2020. 

On peut résumer la situation de façon simple : les bienfaits du vaccin sont partout sauf dans les statistiques. 

Une chose saute aux yeux : non, la vaccination générale ne fait pas chuter de façon visible la mortalité, et non, le vaccin ne sauve pas de façon flagrante des vies humaines. 

Mais comme dit la propagande publicité officielle : les chiffres, ça ne se discute pas. On laisse donc notre Grand Timonier prendre acte des chiffres de ses propres services statistiques qui démontent le “narratif” du vaccin qui sauve la planète. 

Le silence assourdissant du pouvoir sur ses crises de delirium

Au passage, chacun a noté que, même dans la nomenklatura au pouvoir, certains ne cachent plus trop leurs doutes sur l’intérêt de fouler aux pieds les libertés des vieilles démocraties pour instaurer la Sicherheitdienst sanitaire. Par exemple la CNIL, qu’on connaissait moins vaillante sous la férule de son ancienne présidente, livre un combat courageux, qui mérite d’être souligné, en faveur des libertés. 

Cette Commission a redemandé, cette semaine, au gouvernement, de fournir des éléments probants sur l’utilité du passe sanitaire.


Enfin, la CNIL insiste sur la nécessité que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soient rapidement transmis, afin de continuer l’exercice de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la CNIL. À cet égard, elle tient à souligner que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité.

La CNIL est présidée par une conseillère d’État. On saluera l’audace de cette dame qui porte un discours dissonant dans le collège complice des élites administratives de ce pays. Il n’en reste pas moins que, malgré “plusieurs demandes” officielles de ses propres troupes, Macron n’a toujours pas procédé à l’évaluation du passe sanitaire et de son efficacité. 

Dans cette affaire, ce qui laisse pantois, ce n’est pas le silence des autorités, c’est le silence de la presse subventionnée, dont la docilité, la servilité, l’indignité, atteignent un paroxysme difficile à imaginer dans un “démocratie”. Tout le monde vante le passe, mais quand les échelons institutionnels dont le métier est de l’évaluer demandent des comptes, les gens intelligents qui nous donnent des leçons de vertu n’entendent rien et font l’autruche. 

Il n’en reste pas moins que, au-delà de la propagande officielle, aucun esprit raisonnable n’est en capacité aujourd’hui de prouver que le passe sanitaire a eu la moindre efficacité, en dehors de celle de désigner des boucs-émissaires (les non-vaccinés) à la vindicte populaire. 

Là aussi, l’histoire dira tôt ou tard pour quelle raison le pouvoir en France a montré la voie en Europe pour ouvrir cette crise de delirium qu’est le passe sanitaire. Cette histoire ne sera pas facile à écrire puisque, curieusement, Emmanuel Macron a classé “secret défense” les documents issus de ses conseils de défense sanitaire. Mais elle éclairera les générations futures sur la façon dont une démocratie peut finir. 


Le confinement avant les élections : une recette qui marche ?

Reste que, malgré des rasades générales de piquouzes en puissance industrielle depuis plusieurs mois, tout indique que nous passerons un Noël sous un couvre-feu plus ou moins drastique. Du point de vue de la lutte contre la pandémie, nous en serons au deuxième pic depuis le début de la vaccination. Autant dire que cette campagne du punition divine générale n’a servi à rien, sauf à enrichir l’industrie pharmaceutique et à affaiblir un peu plus notre instinct vital.

On remarquera en effet le nombre de sportifs de haut niveau qui s’effondrent raides morts en plein effort depuis qu’on pique les bras à la chaîne. Même l’Equipe a osé titrer sur le sujet, en citant le tennisman Chardy. Visiblement, le vaccin ne fait pas que du bien, mais ça aussi, c’est top secret ! Il ne faut surtout pas entamer la confiance que le public porte dans ceux qui le dirigent. 

En revanche, le vaccin pour tous sert-il la popularité du Président ? Il y a une incertitude sur ce sujet, qu’il faudra lever dans les semaines à venir. La répétition du même “narratif” finira-t-elle par voler en éclat ? Ou bien produit-elle toujours le même effet de réassurance, voire d’envoûtement sur les Français, convaincu que persévérer dans l’erreur est un signe d’intelligence ?

Les paris sont ouverts !

Source Courrier des Stratèges


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