Suite du texte :
Le seul problème, c’est ce
graphique sorti d’un grand site complotiste proche de la fachosphère
antisémite, qui est le site de l’INSEE :
Comme on le voit, l’INSEE compare le nombre de morts en France du 1er juin
au 8 novembre de chaque année depuis 2019, c’est-à-dire avant l’épidémie,
pendant l’épidémie sans vaccin, puis avec l’épidémie avec vaccin. Et l’on y
découvre quoi ? Que, jusqu’au début du mois de novembre, 2021 (année du vaccin
béni qui sauve des vies) bat des records de mortalité.
Pour être plus précis, l’INSEE dénombre à la louche 15.000 morts de plus en
année d’épidémie par rapport à 2019, loin des “115.000 morts” officiels.
Surtout, jusqu’au 1er novembre, on compte plus de morts en France en année de
vaccination (2021) que durant l’année terrible de 2020.
On peut résumer la situation de façon simple : les bienfaits du vaccin sont
partout sauf dans les statistiques.
Une chose saute aux yeux : non, la vaccination générale ne fait pas chuter
de façon visible la mortalité, et non, le vaccin ne sauve pas de façon
flagrante des vies humaines.
Mais comme dit la propagande publicité
officielle : les chiffres, ça ne se discute pas. On laisse donc notre Grand
Timonier prendre acte des chiffres de ses propres services statistiques qui
démontent le “narratif” du vaccin qui sauve la planète.
Le
silence assourdissant du pouvoir sur ses crises de delirium
Au passage, chacun a noté que, même dans la nomenklatura au pouvoir,
certains ne cachent plus trop leurs doutes sur l’intérêt de fouler aux pieds
les libertés des vieilles démocraties pour instaurer la Sicherheitdienst
sanitaire. Par exemple la CNIL, qu’on connaissait moins vaillante sous la férule
de son ancienne présidente, livre un combat courageux, qui mérite d’être
souligné, en faveur des libertés.
Cette
Commission a redemandé, cette semaine, au gouvernement, de fournir des éléments
probants sur l’utilité du passe sanitaire.
Enfin, la CNIL insiste sur la nécessité
que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements
susmentionnés lui soient rapidement transmis, afin de continuer l’exercice de
sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce
jour, pas été transmise à la CNIL. À cet égard, elle tient à souligner que
l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives
à leur efficacité.
La CNIL est présidée par une conseillère d’État.
On saluera l’audace de cette dame qui porte un discours dissonant dans le
collège complice des élites administratives de ce pays. Il n’en reste pas moins
que, malgré “plusieurs demandes” officielles de ses propres troupes, Macron n’a
toujours pas procédé à l’évaluation du passe sanitaire et de son
efficacité.
Dans cette affaire, ce qui laisse pantois, ce
n’est pas le silence des autorités, c’est le silence de la presse
subventionnée, dont la docilité, la servilité, l’indignité, atteignent un
paroxysme difficile à imaginer dans un “démocratie”. Tout le monde vante le
passe, mais quand les échelons institutionnels dont le métier est de l’évaluer
demandent des comptes, les gens intelligents qui nous donnent des leçons de
vertu n’entendent rien et font l’autruche.
Il n’en reste pas moins que, au-delà de la
propagande officielle, aucun esprit raisonnable n’est en capacité aujourd’hui
de prouver que le passe sanitaire a eu la moindre efficacité, en dehors de
celle de désigner des boucs-émissaires (les non-vaccinés) à la vindicte
populaire.
Là aussi, l’histoire dira tôt ou tard pour quelle
raison le pouvoir en France a montré la voie en Europe pour ouvrir cette crise
de delirium qu’est le passe sanitaire. Cette histoire ne sera pas facile à
écrire puisque, curieusement, Emmanuel Macron a classé “secret défense” les
documents issus de ses conseils de défense sanitaire. Mais elle éclairera
les générations futures sur la façon dont une démocratie peut finir.
Le confinement avant les élections : une recette qui marche ?
Reste que, malgré des rasades générales de piquouzes en puissance
industrielle depuis plusieurs mois, tout
indique que nous passerons un Noël sous un couvre-feu plus ou moins drastique.
Du point de vue de la lutte contre la pandémie, nous en serons au deuxième pic
depuis le début de la vaccination. Autant dire que cette campagne du punition
divine générale n’a servi à rien, sauf à enrichir l’industrie pharmaceutique et
à affaiblir un peu plus notre instinct vital.
On remarquera en effet le nombre de sportifs de haut niveau qui s’effondrent
raides morts en plein effort depuis qu’on pique les bras à la chaîne. Même
l’Equipe a osé titrer sur le sujet, en citant le tennisman Chardy. Visiblement,
le vaccin ne fait pas que du bien, mais ça aussi, c’est top secret ! Il ne faut
surtout pas entamer la confiance que le public porte dans ceux qui le
dirigent.
En revanche, le vaccin pour tous sert-il la popularité du Président ? Il y a
une incertitude sur ce sujet, qu’il faudra lever dans les semaines à venir. La
répétition du même “narratif” finira-t-elle par voler en éclat ? Ou bien
produit-elle toujours le même effet de réassurance, voire d’envoûtement sur les
Français, convaincu que persévérer dans l’erreur est un signe d’intelligence ?
Les paris sont ouverts !
Source Courrier des Stratèges