Bonjour, l’auteur
Où avez-vous vu que Macron « n’a jamais été vacciné » ???
Pour ce qui est des cabinets de Conseil, cela fait belle lurette qu’ils existent et que leur interaction avec les politiques s’est développée, sur le modèle de ce qui se passe dans les grandes entreprises (publiques et privées). A cet égard, le champion du recours à ces cabinets a été Sarkozy. Et lorsque les observateurs affirment que la France y a nettement moins recours que certains de nos voisins, cela semble avéré.
Autre chose : il est vrai que De Gaulle ne faisait pas appel à des cabinets extérieurs. Pour deux raisons : ce n’était pas dans les moeurs de l’époque, et surtout il était, de près ou de loin, entouré d’une pléthore de conseillers en tous genres : près de 200 ! Comme dans les entreprises, c’est, dans le cadre de l’optimisation des coûts, l’externalisation de ces expertises à partir des années 60 qui a conduit peu à peu à définir les rapports actuels du politique avec les cabinets de conseil.
Sur le fond, le problème qui est posé n’est pas celui des cabinets — ils sont utiles, et souvent nécessaires —, pas même celui des sommes concernées, même si elles sont à l’évidence excessives. Le problème, c’est lorsque l’on confie de facto à ces cabinets tout ou partie de la gouvernance d’un domaine ! En aucun cas, ces experts extérieurs ne devraient avoir un autre rôle que celui de conseillers apportant un regard extérieur et en principe neutre, la charge de la décision devant évidemment rester au politique. C’est sur ce plan qu’il semble y avoir eu des dérapages ces dernières années, et c’est inacceptable.