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Commentaire de Pierrot

sur Moi, mère célibataire, j'en ai plus qu'assez


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Pierrot 22 mai 2022 00:17

@charclot
Parmi les cons, il y a surtout celles et ceux qui chient sur le mariage, puis qui pleurent les conséquences d’une rupture choisie en accusant les autres d’en être la cause ou de ne pas comprendre leur malheur. Mais je me garderai de généraliser.

Quant à votre histoire de chef de bureau, outre le fait qu’elle tient très certainement du procès d’intentions si vous ne connaissez pas personnellement Albert123, la situation de soumission à laquelle vous faites référence est un cliché qui cache souvent une réalité moins avouable.

En effet, aujourd’hui, dans leur très grande majorité c’est bien par choix que les femmes deviennent concubines, épouses et mères. Ce n’est pas comme si les femmes étaient dépourvues d’éducation, n’avaient pas la pilule et étaient mariées de force à des inconnus ou à des hommes qu’elles n’auraient pas le temps d’apprendre à connaître. Elles portent une grande part de responsabilité dans la sélection de leur concubin ou de leur mari, dans le choix de vivre avec lui puis dans celui d’en faire le père de leurs enfants. Elles sont aussi généralement une lourde responsabilité dans les conséquences directes d’une séparation dont elles sont le plus souvent les instigatrices.

De nos jours, comment peut-on en arriver à choisir un con ou un tyran parce qu’il a une bonne situation, prendre le temps de faire des enfants avec lui, s’en séparer au motif qu’il est con ou tyrannique en espérant conserver le niveau de vie et les avantages qu’il apportait, puis rejeter finalement toute la faute sur lui ? (Je passe sur le fait que, le plus souvent, cette connerie et cette tyrannie sont juste des prétextes inventés pour justifier la séparation, et qu’il arrive aussi que Madame soit la conne ou le tyran dans le ménage.)

Il me semble temps d’admettre que des femmes puissent se retrouvent seules à galérer avec des enfants parce qu’elles on fait n’importe quoi, par choix, et qu’avoir choisi de partager sa vie avec un con ou un tyran en toute connaissance de cause ne devrait pas pouvoir justifier une séparation qui plonge les enfants dans la détresse psychologique et la misère matérielle (en France, la majorité des familles pauvres sont monoparentales, une séparation entraînant mécaniquement une chute du niveau de vie pour les deux parents ; par ailleurs ce sont très majoritairement les femmes qui obtiennent la garde des enfants). Il y a un moment où l’on devrait assumer ses choix et ses erreurs.

Mais là encore, je me garderai de généraliser (l’homme ou des événements inopinés pouvant aussi être la seule cause de la situation), et donc je ne jugerai pas le cas de l’auteur de cet article dont je ne connais rien de l’histoire personnelle.


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