Glyphosate
et Amiante ...
… même
combat, mêmes « experts » malhonnêtes payés par
l’industrie.
Les
plus jeunes ne peuvent pas se souvenir de la violence avec laquelle
le CPA (comité professionnel de l’amiante) et les thuriféraires
de l’amiante, dont de très nombreux médecins du travail
totalement inféodés au patronat, ont lutté contre l’émergence
de la VÉRITÉ : l’amiante tue, on le sait déjà avant la
guerre de 14-18.
A
l’époque, tous les industriels qui utilisaient l’amiante
(chantiers navals, textiles, mines, bâtiment, …), très bien
informés, étaient rassurés par la lenteur du déclenchement des
symptômes du mésothéliome : entre 20 et 40 ans après la
première exposition.
L’espérance
de vie réduite des travailleurs exposés réglait souvent le
problème avant même l’apparition des symptômes. Tout roulait.
Qui
se souvient de la normande Condé sur Noireau, dans « la vallée
de la mort », où se poursuivent encore les décès dus à ce
merveilleux matériau ?
En
1970, les ouvriers voulaient tabasser, par peur de perdre leur si
précieux emploi, le journaliste de Hara Kiri hebdo venu enquêter
sur le sujet …
Eh
oui, après Dumont, les premiers écologistes de France, c’étaient
Fournier, Cavanna et leurs amis de Hara Kiri.
Aujourd’hui,
au Canada (1er producteur mondial), les autorités
chantent que leur amiante est inoffensif … vive le ceta ...
Voyons
ce que nous dit le glyphosate.
D’abord
il est biodégradable !
En
fait non, depuis une vingtaine d’années, l’industriel a été
obligé de rectifier cette prétention diabolique.
Les
« agriculteurs » industriels sont bien obligés de
l’utiliser comme désherbant contre les « mauvaises »
herbes !
Ah
oui ? Et comment faisait on avant ?
Vont
ils comprendre qu’il n’y a pas de mauvaises herbes, mais des
collaborations naturelles des végétaux ?
Que
si certains sont qualifiés d’envahissants, c’est en réponse à
de très mauvais traitements des sols ?
Mais
savez vous que ces « agriculteurs » industriels ont trouvé
bien commode de répandre le produit sur les blés juste avant la
moisson ?
Soi
disant pour « assécher » la récolte, et donc éliminer
le risque de germination prématurée due à la pluie !
En
réalité, ils tuent les grains, qui perdent toute capacité de
germer : ce n’est qu’une question de confort, bien avant
même le risque de mouille.
Merci
aux techniciens des chambres d’agriculture : au printemps, les
champs deviennent rouges en 48h, juste avant les semis, et en juin,
tous les blés sont secs, homogènes, prêts à la moisson mécanique.
« De
mon temps », les moissons et la batteuse, c’était vers le 15
août ...
Donc
les quantités de ce produit dans les récoltes, dans le pain, sont
incroyablement élevées, alors que les études montrent des effets
létaux à des doses infinitésimales.