Pratiquant
intensivement et simultanément plusieurs sports pendant des dizaines d’années, à
différents niveaux de performance, j’ai observé des
caractéristiques différentielles étonnantes.
Pour
simplifier, comparons piedballon et mainballon.
Le
piedballon est la pire des activités collectives, où l’on trouve
les dérives les plus infectes des comportements des pratiquants et
surtout des dirigeants.
Inutile
d’en rajouter, et vous n’avez pas besoin d’exemples.
Les
11000 clubs de piedballon disparus depuis la flambée de 1998
n’intéressent aucun
dirigeant.
Le
mainballon est très enthousiasmant, et pourquoi donc ?
-
Il
est très facile à intégrer dans les cursus pédagogiques.
-
Il
n’a pas besoin de trop d’équipements : terrain délimité
et buts.
-
Il
est plutôt inclusif.
-
Les
règles ont évolué, en favorisant les constructions collectives
incessantes ...
-
… et
la protection de l’intégrité physique : qui se souvient des
brutalités dorénavant réprimées, de la première frappe directe
au visage du gardien adverse, … ?
-
Il
repose sur une assise de pratiques populaires, avec une pyramide
très large des pratiques de la base …
-
… qui
est la source des performances de l’élite.
Oui,
bon, je sais, ça ne prouve rien.
On
peut réfléchir.