@Octave Lebel
Législatives 2024, second tour.
En 2022, Jean-Luc Mélenchon a réuni 22 % des
suffrages à l’élection présidentielle et a fini en 3ᵉ position. Le leader
insoumis l’avait répété trois fois, avec force : « pas une voix pour Marine
Le Pen ! ». Ces mêmes alliés du chef de l’État ont conspué, deux semaines
durant, une position qu’ils jugeaient ambigüe. D’aucuns cherchent encore ce qui
pouvait être ambigu dans une telle déclaration dans la bouche de Jean-Luc
Mélenchon.
Dès le dimanche 30 juin, la position exprimée
par le leader insoumis était la même : « Pas une voix de plus, pas un siège
de plus pour le RN ! ». Avec plus de 300 triangulaires suite au premier
tour des élections législatives, une consigne claire a été passée : si
l’extrême droite est en tête et qu’un insoumis ou un candidat du Nouveau Front
Populaire est 3ᵉ, la candidature doit être retirée. Alors, qui prend le plus
ses responsabilités face à la possibilité d’avoir Jordan Bardella, cheffe de
file du RN, à Matignon ?
Se retirer, c’est laisser la macronie/lepénie
laver leur linge salle depuis 2017 entre eux. Et le citoyen fera ce qu’il
jugera utile de faire au vu de la situation. Il y a des compteurs qui donnent
commune par commune l’état des votes et
de l’abstention au 1er tour comme sur le site du Ministère de l’Intérieur.
https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives2024/ensemble_geographique/ind
ex.html
https://melenchon.fr/2024/06/30/intervention-de-jean-luc-melenchon-sur-les-elections-legislatives-2024