La surprise a été la prise de Kidal au jihadiste par l’armée malienne fin novembre 2023, après que le président Goïta ait chassé l’armé française et l’ONU, qui n’en ont pas été capable malgré 10 ans de présence. Le mainstream a fait du bonneteau, les jihadistes devenant des Touaregs, trahissant ainsi la volonté des autorités françaises. Le mainstream a oublié aussi de reprendre toutes des photos d’armes françaises, y compris des automitrailleuses, que les djihadistes avaient abandonné pendant leur défaite. Depuis, c’est quasiment quasiment 80% de la partie Nord du Mali qui a été reprise aux jihadistes. 

Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, en guerre aussi contre les jihadistes informe durant ses discours publics dans le pays, que la France est maintenant à leurs côtés sans le dire, depuis qu’elle a perdu sa présence dans le pays et qu’il faut en tenir compte dans la reconquête nationale.

En tout les cas, les trois pays insurgés contre la Françafrique, le Mali, le Burkina Faso et le Niger se consolident depuis la création de leur AES : (Alliance des Etats du Sahel). Les trois présidents qui affirment leurs nationalismes sont très populaires auprès de leurs populations à moyenne d’âge en dessous de 20 ans. Et les administrations des pays suivent leur chefs, séduits par leur volontarisme qui leur donne de la fierté. 

Le chef d’Etat Major de l’Armée Française, le général Lecointre a exprimé récemment quelle était la voix de notre ripou...république dans une interview au Figaro. Le retrait des armées française est un désastre, car les Africains ne savent pas conduire leurs pays. La présence française et de l’UE est nécessaire pour les y aider. Et puis nous avons des intérêts en Afrique à affirmer dans les relations internationales, contre les pays autoritaires russe et chinois. 

C’est lunaire, ici de 7:13 à 9:43

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