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Mardi 5 décembre 2023, le directeur général de la Gendarmerie nationale, le général d’armée Christian Rodriguez, a reçu le commandant de la Garde nationale ukrainienne (GNU), le général Oleksandr Pivnenko, dont c’était la première séquence internationale officielle.
Préparé par l’Attaché de sécurité intérieure (ASI) en Ukraine, le colonel Jean-Marc Chambon, ainsi que par la DCIS (Direction de la coopération internationale de sécurité), ce déplacement exceptionnel a été l’occasion pour la GNU de rechercher auprès de la gendarmerie nationale les bonnes pratiques d’une force de police à statut militaire. Cela, avec l’objectif de conforter son identité au sein de l’écosystème de sécurité ukrainien.
Lors de cet entretien, des séquences dédiées à la Direction des opérations et de l’emploi (DOE), à l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (EOGN), au Groupement de blindé de la gendarmerie mobile (GBGM) et au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont eu lieu.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre du renouvellement de la coopération avec la Garde nationale ukrainienne, qui est actuellement engagée dans les opérations militaires face à l’agression russe. Cela a également été l’occasion de réaffirmer le soutien de la gendarmerie nationale, et partant de la France, à l’Ukraine, près de deux ans après le début du conflit et les premières missions du GIGN et de l’IRCGN sur place.
Avec cette rencontre, le directeur général de la gendarmerie nationale a ainsi posé les jalons d’une coopération opérationnelle et institutionnelle étroite, dans la perspective de la reconstruction de l’Ukraine post-conflit.
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La Gendarmerie Française et la Garde Nationale Ukrainienne, une histoire… nauséabonde
12 février 2025 |
L’information est accablante et pourtant bien réelle : la France a initié, dès 2019 et 2021, un processus de recrutement de membres de la Garde nationale ukrainienne pour les intégrer dans sa propre gendarmerie. Une coopération dissimulée derrière un vernis diplomatique et académique, alors même que ces unités ukrainiennes étaient déjà connues pour compter en leur sein des éléments néonazis, notamment le tristement célèbre régiment Azov, accusé de crimes contre l’humanité dans le Donbass.
Une vérité dérangeante passée sous silence
Depuis février 2022, la narrative officielle française a totalement occulté ces faits. Les médias et les responsables politiques répètent en chœur qu’il n’existe ni néonazis ni bandéristes en Ukraine, malgré des preuves accablantes du contraire. Mais alors, pourquoi la France a-t-elle estimé nécessaire, dès 2019, de recruter des membres de cette Garde nationale pour sa propre gendarmerie ?
L’histoire de ces recrutements est révélatrice. En 2019, le colonel Jean-Luc Lomon, attaché des forces de l’ordre à l’Ambassade de France en Ukraine, se rendait pour la sixième fois à l’Académie nationale de la Garde nationale d’Ukraine. Officiellement, il s’agissait d’évaluer les compétences en français des cadets et des officiers, dans le cadre d’un programme de coopération. Pourtant, derrière cette façade linguistique, une réalité plus sombre se dessine : la sélection de futurs gendarmes étrangers pour servir sous le drapeau tricolore.
Une sélection guidée par des objectifs troubles