Merci pour ce travail très riche et accessible .Qui est à faire
circuler à mon avis. Texte essentiel et de référence par sa clarté et sa
richesse concernant le développement de
l’IA et son rapport avec une authentique démocratie citoyenne. Un travail de réflexion
et de mise en œuvre opérationnelle qui
est un peu le prototype des questions à se poser vis-à-vis de l’introduction de
nouvelles technologies modifiant fondamentalement l’organisation de nos sociétés
comme l’imprimerie, le téléphone, la télévision, la publicité, l’internet par exemple en leur temps. Ce qui nous interpelle
ici dans cette technologie, c’est la
puissance de transformation, de contrôle
et d’influence qu’elle peut générer sur
nos vies et nos sociétés. Je rappelle que nous avons du nous interroger d’urgence
et nous mettre des garde-fous avec la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée
générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, droits réaffirmés après
ceux notamment de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, à l’issue d’un
holocauste industriel et technologique parfaitement intégré dans l’économie d’un pays. Sorti d’une nation parmi les plus
avancées de l’occident et de l’aveuglement, la démission quand ce ne fut pas la
complicité et/ou la connivence d’une partie de nos classes dirigeantes.
Plus largement, je pense aussi que c’est notre intérêt de nous poser la
question de tous les coûts et conséquences matérielles de ce type de nouvelles
technologies.Et dans quelle mesure et pour quels usages il nous est utile de les développer et pour quelles
finalités étant donné que nous connaissons actuellement à peu près les limites
de nos ressources et le poids de nos
impacts sur elles et l’ensemble de notre planète. Bien sûr il y en aura toujours
qui penseront pouvoir s’échapper sur mars. Si j’étais provocateur je parlerai d’holocauste
par omission et anticipation pour ceux
définitivement trop terre-à-terre.
Ce texte a aussi le mérite dans ses précautions de lister tout ce que les entrepreneurs du marché libre
et non faussé, épris de leurs libertés, ont grandement envie de faire parce qu’il
y aura aussi beaucoup à gagner et vite dès lors que les investissements de base
sont socialisés pour une large part. Un marché libre et non faussé dont je
contrôle les données et les voies de communication. Le pied. Cela nous renvoie
à notre préoccupation citoyenne initiale qui inclut aussi notre participation
au pilotage et à la régulation de l’économie et à une réflexion sur la
nécessité d’une planification qui n’est pas celle du marché ni de la
concentration du pouvoir dans quelques mains.