@Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Bonjour,
Désolé, je n’ai pas lu le restant de votre diatribe, je me suis arrêté peut être à tort à ceci.
« Ras-le-bol de cette minorité de Français qui hurle au dictateur dès qu’on parle d’Emmanuel Macron. Ce raccourci absurde galvaude un mot grave et insulte ceux qui souffrent vraiment sous des tyrannies. »
C’est intéressant, votre lecture de la dictature, car selon vous, elle ne peut être que « physiquement » répressive, bon il faut dire aussi que l’histoire va dans ce ce sens.
Selon moi le mot n’est pas plus grave qu’un autre. Néanmoins règne chez notre Président actuel des similitudes comportementales du moins sur le plan de la définition du mot.
D’ailleurs ne fût-il pas qualifié ou assimilé dès son accession à un célèbre Dieu Romain, n’ayant pas la notion du partage du pouvoir chevillée au corps. Dans des temps anciens des « dictateurs » furent nommés, mais pour une période courte de 6 mois si ma mémoire est bonne, délais suffisant pour rétablir « l’ordre ». Bon depuis les choses ont évoluée, la période est passée à cinq ans. 
Ne regardons plus ailleurs que chez nous, cessons de dire, d’évoquer des situations ailleurs qui n’ont rien à voir avec nous, instillant doucereusement le fait que nous ne devons pas nous plaindre !
La France à toujours été sous le joug de dictateurs (au sens littéral), de la Royauté avec la noblesse régnant sans partage, imposant ses volontés au peuple. Elle pu être brutale, puis plus douce. Pour finir après des jours sombres, dans un autre modèle, cette fois non dû à une succession sanguine mais à des textes dont l’égalité d’application ne peut (pouvait) être mis en doute, car issus de l’expression populaire. (Là dessus, il y a beaucoup à dire)
« Un dictateur, vraiment ? Vous avez déjà vu un dictateur organiser des élections libres où il risque de perdre ? »
Nous y sommes, la grande phrase, le fait ultime, justificateur, « perdre », faisant référence à un terme tout aussi prestigieux qu’est la démocratie ! Notons tout de même, qu’effectivement il peut « perdre », mais revenir. Cette période étant qualifiée de sagesse.
Perdre quoi à la finale ? Son job ? La belle affaire, des milliers de citoyen le perdent chaque jours, mais pas les politiques, non pour eux c’est un fait inconcevable. Pour le peuple il y a France Travail, pour les politiques, il y a la fonction publique et les partis.
De toute façon, comment gouverner un peuple ? Comment gouverner une « société » de 68 millions d’individus avec des aspirations différentes, surtout depuis que le modèle d’épanouissement individuel prévaut sur l’épanouissement commun !
Je vous le demande ? Et je pense que vous avez de très nombreuses idées à ce sujet, que vous avez de très nombreux exemples fonctionnels à nous proposer de Société à nombre d’individus équivalent vivant dans une harmonie parfaite.
Une constitution et des Lois, fut ce qui à été choisi par des « élus du peuple », une base, des règles, etc.. Applicables à tous. Ce n’est pas idiot loin de là. Une règle commune à tous, s’appliquant égalitairement à chaque citoyens, élu compris, car son mandat n’est qu’une fonction qu’il exerce en tant que citoyen, enfin ça c’est ce qui était prévu à la base, depuis......
Seulement voilà, le « Pouvoir » monte à la tête des hommes et femmes, surtout quant il est « légal ». Ont peut alors, fort des textes vous l’accordant et normalement l’encadrant, l’exercer avec une certaine ivresse. Ce dernier peut éventuellement être supportable par le peuple, à une condition, qu’il procure une vision relativement agréable et durable avec un soupçon « d’égalité » pour l’ensemble du peuple.
Ca le fut, par ce qui est qualifié aujourd’hui de grands hommes d’état.
Mais revenons à la fameuse « dictature ». Il est un fait entendu parmi les « politiciens » que le « Pouvoir Présidentiel » ne peut véritablement s’exercer que si ce dernier les a en totalité, c’est à dire que l’assemblée lui est complètement acquise et plus si affinité.
C’est là que selon moi, nous basculons dans la définition littérale d’une « dictature » mais légale, car issu du résultat sacré des « urnes ». Combien de fois avons nous entendus, « Nous avons les pleins pouvoir », pouvant ainsi imposer au restant leur vision.
Je note même que sans ces derniers, des artifices réglementaires permettent d’imposer sa vision. La fameuse « Assemblée » représentant le peuple, ayant « normalement » le devoir de défendre les intérêts de ce dernier, n’a aucun mot à dire. C’est effectivement une vision nouvelle de la démocratie.
Je note tout de même que parmi cette constituante du peuple, personne ne cherche à changer les textes, dès fois que......
Pourquoi ce mot « dictature » est sans cesse évoqué, simplement parce qu’il existe de nombreuses similitudes. Je prend le dernier exemple en date.
Le président, informe récemment le peuple Français, que son ennemi est la Russie. qu’en conséquence de quoi le Pays doit faire face, s’armer et plus encore. C’est vrai que légalement il est nanti du pouvoir suprême, mais « démocratiquement » parlant, son intuition, son ressenti, sa certitude, n’est aucunement et clairement expliquée au peuple.
Que le premier défenseur de la « Démocratie », face à ses propos « guerriers » ne demande pas au bon peuple son accord, ou du moins sont assentiment par le biais, d’un référendum par exemple ? Acte qui prendrai par sa déclaration tout son sens.
Je met un Président au pouvoir, d’abord je le fait sur la base et uniquement la base d’un programme électoral. Ce dernier en plus est censé représenté mon Pays face au restant du monde et de tenter de préserver le peu d’intérêts qui nous reste, pas les miens je vous rassure.