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Commentaire de Legestr glaz

sur Mots interdits, ou la dérive totalitaire de Trump


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Legestr glaz Legestr glaz 26 mars 09:08

@pemile

Faites en sorte que mon article sur le sujet paraisse et nous pourrons discuter de points de vue scientifiques.

Il commence comme ceci : 

La virologie à l’épreuve de la rigueur scientifique




La « virologie » est une discipline scientifique qui a mis beaucoup de temps à prendre son envol. Je cite ici une étude de l’année 2009 (1) : «  Les débuts de la virologie furent longs et difficiles, et le concept de virus lui-même n’a évolué que très progressivement entre la fin du 19esiècle et le milieu du 20esiècle. Près de soixante ans ont été nécessaires pour passer de la notion d’agent ultrafiltrable, formulée en 1898 par Martinus Beijerinck, à la définition moderne, fonctionnelle et structurale, des « virus ». La principale difficulté résidait dans le fait de concevoir des êtres vivants submicroscopiques, en les définissant principalement sur des critères d’exclusion (trop petits pour être vus, non-cultivables), à un moment où la bactériologie pouvait, chaque jour, faire état de succès bien tangibles. Les progrès réalisés grâce à la biochimie, la microscopie électronique ainsi que la maîtrise des techniques de culture cellulaire ont conduit à la certitude que les virus étaient des agents infectieux entièrement originaux. Ces 20 dernières années ont consacré la biologie moléculaire comme un outil de choix pour la découverte de nouveaux agents viraux et l’analyse des pathologies d’étiologie virale. »

… « En 1892, Dimitri Iossifovitch Ivanovski démontre qu’un extrait de feuille de tabac malade reste contaminant après filtration à travers une bougie de Chamberland. Les bactéries étant retenues par ces filtres, Ivanovski établit pour la première fois que l’agent responsable de la maladie est d’une taille très inférieure aux microorganismes connus à ce jour. Il démontre ainsi que le facteur responsable de la mosaïque est un agent « ultrafiltrable » et transmissible. Pour autant, le débat reste animé, certains considérant que la mosaïque est liée à une toxine et non à un agent vivant. Ces derniers l’emportent temporairement puisque le nom de « virus » (lat. poison) s’inspire très clairement de la proximité apparente entre ces agents et les toxines. C’est le botaniste et microbiologiste néerlandais, Martinus Willem Beijerinck, qui sera le premier à démontrer, en 1898, que l’agent causal de la mosaïque du tabac est capable de se multiplier ».


C’est en 1935 que Wendell Stanley (1904-1971), un biochimiste américain, cristallisera le virus de la mosaïque du tabac (TMV),amenant une preuve que les virus étaient des particules physiques.


Cependant, nous étions en 1935 et, à cette époque, les outils disponibles ne permettaient pas une analyse rigoureuse des cultures. De forts biais méthodologiques ne pouvaient pas être exclus.


Ce sont ici les premiers pas de la virologie. Mais, depuis, des méthodes modernes sont apparues au fur et à mesure que des technologies de pointe comme la « microscopie électronique à transmission » et « l’amplification en chaîne par polymérase  », PCR (Polymérase Chain Reaction) étaient mises au point. Mais, malgré tout ceci, la « virologie  » demeure une discipline scientifique qui n’applique pas la « rigueur scientifique  ». Et ceci est un gigantesque problème. En synthétisant beaucoup, je vais tenter de vous exposer ceci le plus clairement possible.


Même si l’on n’y connait absolument rien en biochimie ou en biologie, il est quand même possible de comprendre les « biais méthodologiques  » que rencontre, dans un silence étonnant, la virologie et que presque personne ne questionne. Curieusement.


La première chose à savoir est celle de comprendre que jamais, à ce jour, aucun virus complet, ou intégral, n’a été découvert dans une sécrétion humaine, où ailleurs. Cela n’existe pas. Il est aujourd’hui tout à fait impossible à la discipline appelée « virologie » de découvrir des virus complets. C’est le premier point à prendre en considération.


Mais si l’on ne trouve jamais de « virus complet  » que trouve t-on alors ?


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