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Commentaire de Julian Dalrimple-sikes

sur Guerre contre la Russie : jusqu'où ira le bluff de Macron ?


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Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 31 mars 08:55

@Julian Dalrimple-sikes

Autre réalité, l’Europe dont la Fronce n’ont aucune ressources minières ni énergétiques, que dalle, rien , nada etc
 et sont donc des tiers mondistes désormais ..
Par contre la fabrique de crétins parasites hyper bien rémunérés marche à fond à tous niveaux..
Comme dans tout crime chercher le pognon...
très banal en fait..
Peu importe, l’étape est la descente aux enfers elle est inévitable, après l’hubris, on en est au temps de Némésis.....essayons au moins de vivre ça avec un peu de dignité, d’éveil, d’intelligence dans le sens latin du terme etc ce qui n’arrivera pas bien sur..pas celle du politique ou du businessman, qui n’en est pas,mais celle d’un Mr tout le monde car nous sommes tous, pseudo génies inclus des Mr Tout le monde en fait, bien sur on ne le sait pas , plus.
juste terrorisé par cet absolu naître = mourir..
nous ne savons pas que ceci vient d’un désir jamais perçu, celui de« la continuité à jamais...
etc
BOSSUET :
 »

Sermon sur la Mort et autres Sermons
Jacques-Bénigne Bossuet

C’est bien peu de chose que l’homme, et tout ce qui a fin est bien peu de chose. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus, où il sera comme l’enfant qui est encore à naître, où il ne sera rien. Si longtemps qu’on soit au monde, y serait-on mille ans, il en faut venir là. Il n’y a que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais : cette différence est bien petite, puisqu’à la fin je serai encore confondu avec ce qui n’est point, et qu’arrivera le jour où il ne paraîtra pas seulement que j’aie été, et où peu m’importera combien de temps j’aie été, puisque je ne serai plus. J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra disparaître. J’en vois passer devant moi, d’autres me verront passer ; ceux-là mêmes donneront à leurs successeurs le même spectacle ; et tous enfin se viendront confondre dans le néant.
Ma vie est de quatre-vingts ans tout au plus ; prenons-en cent : qu’il y a eu de temps où je n’étais pas ! qu’il y en a où je ne serai point ! et que j’occupe peu de place dans ce grand abîme de temps ! Je ne suis rien ; ce petit intervalle n’est pas capable de me distinguer du néant où il faut que j’aille. Je ne suis venu que pour faire nombre, encore n’avait-on que faire de moi ; et la comédie ne se serait pas moins bien jouée, quand je serais demeuré derrière le théâtre. Ma partie est bien petite en ce monde, et si peu considérable que, quand je regarde de près, il me semble que c’est un songe de me voir ici, et que tout ce que je vois ne sont que de vains simulacres.

Méditation sur la brièveté de la vie.


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