@Eric F
On a des dirigeants européens qui sont bêtes au delà du concevable. Avec l’auto dissolution de l’URSS et la volonté mainte fois exprimée par la Russie de « rejoindre le club » le double message envoyé aux russes aura été le maintien de l’OTAN (censé défendre contre l’adversaire communiste disparu et le Pacte de Varsovie désormais dissous sans crainte de reconstitution) et lors du passage à l’économie de marché le refus clair des USA d’aider (via des prêts financiers aisément garantis cent fois par les ressources naturelles russes) à la transition.
Refus d’un partenariat de l’OTAN et la Russie pour le maintien de la sécurité sur le continent, quand on faisait déjà flotter dans l’air l’adhésion de l’Ukraine qui n’était ni plus démocratique ni moins corrompue que la Russie.
Dès la prise de conscience (2008) de la dangerosité du projet, il suffisait qu’un seul membre de l’OTAN déclare refuser catégoriquement et pour toujours l’adhésion de l’Ukraine (sous peine de sortie par ex de l’organisation) et c’était plié, on cochait une case importante demandée par la Russie.
La Russie a vu l’OTAN sortir de son rôle proclamée de défense des Etats membres en Serbie et en Lybie , les frontières redécoupées en Europe pour accommoder une grande base de l’OTAN au Kosovo, a vu un coup d’Etat en Ukraine effaçant la promesse de neutralité du dirigeant nouvellement élu, s’est vu rouler dans la farine par les « accords de Minsk » et bien sûr a commis une agression « unprovoked » en février 2022, prétendument comme un coup de tonnerre dans un ciel serein…
Il faut parfois se pincer pour comprendre qu’après avoir commis ce chapelet d’âneries géopolitique, au lieu de revenir à la diplomatie et le dialogue, ils veulent jouer les « Don Quichotte » contre un moulin à vent de plus, qui pourrait nous couler financièrement sans aucun bénéfice de sécurité prévisible.