@Zolko
1ère affirmation : faux !
J’ai grandi dans les années 60, dans une petite ville de province où vivait une population diverse ( quelques clochards célèbres, des ouvriers, des employés, des cadres moyens et supérieurs, des dirigeants, des entrepreneurs, des enseignants, des médecins — des gens d’origine étrangère très bien intégrés — une majorité de catholiques et deux grandes minorités de protestants et de juifs ) et je n’ai pas le souvenir de « toutes les vieilles dames [ portant ] un foulard quand elles sortaient ».
Il arrivait à ma grand-mère d’en mettre un pour se protéger de la pluie ou du vent quand elle était passée peu auparavant chez la Mathilde ( la coiffeuse pour vieilles, rue du Mal. Foch, d’où certaines sortaient avec des reflets bleus ou violets dans les cheveux ).
J’étais enfant de chœur jusqu’à l’âge de 13 ans et n’ai pas non plus le souvenir d’une répartition stricte entre hommes et femmes à l’église ni que la plupart des femmes y étaient foulardées.
Même en hiver les vieilles portaient plutôt une toque ( généralement en fausse fourrure — ma sœur et moi nous nous amusions d’ailleurs à les appeler les Ivan, ainsi que notre gd-mère, du nom de Ivan Rebroff ).
Et celles qui portaient un foulard ne le faisaient pas par prosélytisme prétendu religieux, et surtout politique, en se soumettant aux oukases de dangereux tarés.