@Étirév
« fonctions
qui demandent de la logique, du raisonnement, de la patience, de
l’équité, de la prudence, de la persévérance. « On voit
là les vieilles vertus cardinales (la
prudence, la justice, le courage et la tempérance).,
de pair avec les vertus théologales (foi, charité, espérance,
obéissance).
Vous
déplacez votre récit sur un plan traditionnel et convenu, celui de
la vertu ou vertus : Du
latin virtus qui désigne l’énergie morale, la force
; venant du nom latin vir , il était possible qu’elle désignât la
qualité
virile
par excellence. Cela consiste à limiter les relations humaines à des concepts peu féconds.
Cela
pour dire qu’avec la notion de nature humaine (autre lieu commun)
votre papier s’égare sur le terrain d’une tradition de pensée qu’il
faut élargir à celle d’un vivre ensemble débarrassé de ces
notions anciennes et réductrices.
Ce
que les mouvements féministes essaient de faire, je crois, c’est de
réinventer les relations homme-femme, quitte à bouleverser la
tradition multi-millénaire du paternalisme. Ce n’est pas une mince
affaire. Car écarter les notions de nature humaine et de vertus se
heurte aux grands schémas de notre culture, autre notion très vaste
et sujette à de nombreuses polémiques.
Votre
long billet ne me déplait pas, car il ouvre la porte à des débats
nombreux et utiles. Débats, qui, je dois le dire, me dépassent.