Modeste rappel, évité de vous tromper !
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La famine, un crime de guerre
Les premières mesures significatives destinées à interdire ces
stratégies ont été engagées après les famines causées par la guerre dans
la région sécessionniste du Biafra, au Nigéria, à la fin des années 60, et au Bangladesh, en 1972 et 1974.
Ainsi, en 1977, les nations ont ajouté deux protocoles d’accord aux
conventions de Genève, qui incluent l’interdiction « d’utiliser la
famine à l’encontre des civils comme arme de guerre ». Ces protocoles
d’accord ont été signés respectivement par 174 et 169 États.
En 1998, la Statut de la Cour pénale internationale
a établi que l’utilisation de la famine dans les conflits armés
internationaux était des crimes de guerre. L’amendement de 2019 a élargi
cette doctrine aux conflits armés non internationaux : conflits entre
États et groupes armés organisés, ou entre groupes armés organisés.
Outre la nourriture, la définition juridique de la famine comprend
également la privation d’eau, d’abri et de soins médicaux.
Les tactiques de famines
Malgré ces avancées juridiques, on observe toujours des crimes de
famine dans les conflits récents ou actuels en Éthiopie, au Mali, en
Birmanie, au Nigéria, dans le Soudan du Sud, en Syrie, au Yémen et
aujourd’hui, en Ukraine.
Les parties en guerre attaquent les travailleurs humanitaires et les agriculteurs, volent ou massacrent le bétail, et détruisent ou rendent inutilisables les récoltes, les terres et toutes les autres sources de nourriture.
Elles empêchent également les gardiens de troupeaux de se déplacer librement avec leur bétail,
les agriculteurs, de travailler sur leurs terres, et la population
affamée, de chercher des fruits sauvages ou des plantes fourragères.
Les effets sont dévastateurs. Entre 2020 et 2022, le nombre de
personnes victimes de conflits armés et nécessitant urgemment une
assistance alimentaire est passé de 99 millions à 166 millions. Cela
inclut près des deux tiers de la population du Soudan du Sud, où environ
une personne sur quatre vit en véritable situation d’urgence humanitaire.
Quant à la population yéménite, isolée d’un côté par le blocus
saoudien et émirien, et privée de nourriture et de médicaments par les
Houthis, de l’autre, cela fait des années qu’elle subit l’une des crises humanitaires les plus sérieuses dans le monde.
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Puisque la France participe à ce crime de guerre, donc Macron est de fait un criminel de guerre.