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Accueil du site > Tribune Libre > Israël, ils savaient !

Israël, ils savaient !

Lorsque j’avais écrit la modeste proposition (Modeste Proposition 1 - AgoraVox le média citoyen), il m’avait semblé atteindre le comble de l’horreur. Désormais, la réalité avec apparemment 40 000 tués directs et 200 000 indirects a largement dépassé le comble de l’horreur.

Un terrifiant bilan, où 1300 morts du sept octobre ont été vengés 180 fois chacun dans un déchaînement de violence dont toute proportionnalité était exclue. Et encore, si l’on impute au HAMAS l’intégralité des pertes, car des rumeurs persistantes mentionnent l’usage de la directive Hannibal, politique israélienne qui, pour éviter de négocier, suppose de préférer tuer ses propres civils au lieu de laisser les Palestiniens les prendre en otage.

Près de la moitié des victimes du sept octobre seraient ainsi tombées sous les coups des forces chargées de les défendre. L’hypothèse semble crédible. Si l’on constate l’usage massif d’obus de trente millimètres, de missiles Hellfire par les hélicoptères, ce ne sont pas des armes de tireur d’élite. Il s’agissait déjà d’une manière assez hallucinante de gérer la sécurité.

Le pire restait à venir et le témoignage du patron du Sin Bethi est accablant : A 4h30, il informe le conseiller militaire du premier ministre. Deux heures plus tard, le festival Nova sera attaquéii.

En deux heures, il n’a pas été possible d’annuler le festival, de mettre la région en alerte ? Non, en réalité, le premier ministre israélien, empêtré dans ses affaires, semble avoir voulu le sept octobre et a ignoré tous les avertissements, que ce soit ceux des unités chargées de surveiller Gaza, ceux des services égyptiens. Autrement dit, le Hamas n’a pas été bon, il s’en est pris à un adversaire prêt à collaborer en ignorant les alertes pour obtenir un blanc-seing en vue de pouvoir ensuite commettre un massacre à Gaza. En ce sens, le sept octobre est une victoire des extrémistes des deux camps qui sont parvenus à augmenter le niveau de violence du conflit.

Cela pose la question du choix de la direction politique israélienne. On peut comprendre le désir des Israéliens de vivre en paix et leur envie de sécurité, tout le monde le veut. Seulement, la direction actuelle de l’état d’Israël, a choisi les manœuvres politiques pour justifier le pire. Autrement dit : mettre en péril la sécurité de ses propres citoyens pour, en réalité, justifier une politique de vol de terre. Car, c’est de cela qu’il s’agit.

Le premier ministre israélien réalise la politique souhaitée par ses alliés de la coalition : le Grand Israël de la mer au Jourdain. Peu importent les morts ou les destructions. Son but est de donner à ses alliés le cadastre biblique dans l’ignorance de l’existence des populations préexistantes.

Un drame rendu possible par la politique d’immigration de juifs pratiquée par Israël : Pour se renforcer, cette coalition fait venir des populations considérées comme fiables. Pour leur assurer logement et niveau de vie, elle augmente la pression sur le territoire et crée les conditions de la confrontation.

En face, Gaza, sans avenir, soumis à des bombardements, s’enfonce dans la démographie, car les familles intègrent la possibilité de perdre un ou plusieurs enfantsiii.

Tout ceci, sur un territoire dont les ressources hydriques sont limitées, nous avons ici tous les ingrédients du désastre.

Impasse créée par la politique du Likoud et le refus des accords d’Oslo, après l’assassinat d’Yitzhak Rabin. Faute d’accord politique, seule restait la voie de l’épée et chacun affûte ses armes, notamment démographiques, qui, comme nous l’avons vu, aggravent la situation. Alors, que faire ?

Supposons un instant que la politique israélienne ait réussi, après tout  : l’histoire sait se montrer bonne fille pour les vainqueurs, surtout si, grâce à la complaisance des médias, ils peuvent écrire l’histoire.

Dans ce scénario, la population de Gaza fuyait vers l’Égypte, Israël récupérait le territoire nettoyé. Il agissait de même au Liban et adossait sa frontière nord au fleuve Litani.

Grande victoire ? Non, juste un arrondissement du lotissement qui ne changeait pas le rapport de force entre Israël et les pays voisins. Fondamentalement, le pays serait resté sous la menace d’un rapport démographique défavorable compensé par la seule supériorité technologique. Une situation fragile, tant les avantages technologiques sont transitionnels, car la technologie tend à se diffuser.

Le Hamas, l’Iran, les Houtis l’ont prouvé, ils peuvent monter en gamme, et s’ils ne parviendront pas demain à égaler l’intégralité de l’avantage israélien, ils n’en ont pas besoin.

Dès lors, la politique du Likoud n’apporte rien. Elle enferme Israël dans une impasse mortifère sans solution de long terme. Au contraire, les opérations menées depuis le sept octobre aggravent la haine de part et d’autre et rendent tout accord politique impossible.

Et là est la faillite de la politique israélienne ! Encore une fois, on peut comprendre le sentiment de terreur d’une population qui voit ses enfants ne pas revenir d’un bal, d’une rave, toutes activités éminemment pacifiques. On peut même avoir de l’empathie pour leur envie de vengeance, mais le rôle de la direction politique est justement d’apporter la nécessaire rationalité, pas d’instrumentaliser. En ce sens, la CPI a eu raison d’engager la responsabilité personnelle de monsieur Netanyahou.

Seconde objection, les enfants de Gaza n’étaient pas invités et organiser une fête à quelques kilomètres d’un mur gardé par des soldats revient à danser sur un volcan. L’ignorance, ou le refus d’entendre, ne peuvent pas être une excuse. Il en va de même pour la démocratie israélienne. Certes, elle existe, mais jamais elle n’a offert aux Palestiniens d’y participer, pour déterminer ensemble la manière de vivre en commun sur ce territoire où coexistent les deux communautés. Dès lors s’applique la fameuse phrase de Critias, l’un des chefs des Trente Tyrans d’Athènes : « Si tu t'imagines, ajouta-t-il, que parce que nous sommes trente et non pas un, nous n'avons pas à veiller sur notre pouvoir comme si c'était une tyrannie, tu es naïf », lui fait dire Xénophon (Helléniques, II, 3, 16).

Voilà bien l’impasse dans laquelle s’enferme la démocratie israélienne, faute de partager certains aspects clés du pouvoir avec les Palestiniens (eau, foncier…) elle s’enfonce dans la nuit de la tyrannie envers eux et rend la confrontation inévitable.

Faut-il alors s’étonner que les Palestiniens soutiennent les mouvements les plus radicaux ? La guerre n’est pas connue pour fabriquer de nobles poètes jouant de l’aède dans le monde des idées. Elle requiert des hommes durs, fabrique de la haine, du ressentiment, du sang et des larmes amères. Il faudra plusieurs générations pour faire oublier la haine née de deux années de bombardements et d’une douloureuse histoire au cours des décennies précédentes.

Alors que faire ? On peut ressasser, mais cela ne donne pas de solutions concrètes, me direz-vous. Certes et malheureusement, car il n’existe pas de solution réelle et sérieuse. La première solution : Expulser les Palestiniens vers un autre pays a échoué et jamais l’Égypte ou un autre pays de la région ne les acceptera, car ce serait dépouiller les Palestiniens et concéder une victoire politique au Likoud. Moralement et politiquement inacceptable en l’état de la situation.

En l’état actuel, le plan de Donald Trump contient de bons éléments :

Retirer Gaza (et probablement la Cisjordanie) aux Israéliens dont la direction politique a perdu toute crédibilité. En l’état, seule une gestion politique par l’ONU et la Ligue arabe pourrait y assurer une présence policière et envisager de réduire les moyens militaires du Hamas, qui seraient mis sous séquestre. Des policiers venus des pays arabes, pourraient assurer cette mission, mais sans armes lourdes. Leur présence, constituerait une garantie qu’Israël ne relancerait pas d’agression.

La Ligue arabe ne saurait être une garantie pour le système judiciaire ; là, l’ONU devra fournir tout un système judiciaire pour enquêter et punir les actes commis à Gaza. Celui-ci assurerait la formation d’un service judiciaire local sur un plan de transition d’au moins quarante ans. En contrepartie, les États-Unis s’engageraient sur une politique d’investissements de long terme : tourisme, industries de base… Ils apporteraient la crédibilité de long terme nécessaire.

Enfin, rien n’interdit de tirer un ticket de loto, sous la forme d’un projet scientifique international pour développer un système de dessalement de l’eau bien moins cher et moins énergivore que les technologies actuelles. Le terme de ticket de loto se rapporte au fait que rien ne prouve qu’un développement technologique réussirait, mais si cela se trouvait, une telle réussite apaiserait les tensions dans le secteur.

 

En résumé : les révélations du patron du Sin Beth, sont révoltantes, elles démontrent le cynisme meurtrier d’un Netanyahu. À la population israélienne d’en juger et d’agir pour effacer ses crimes ou les endosser.

Dans le premier cas, les diplomaties du monde entier pourront alors agir et tenter la lente cure de désintoxication de la région envers la violence : Chemin difficile, pavé d’embûches, mais dans la droite ligne des accords d’Abraham  ; il offrirait enfin une chance d’assurer la pérennité d’Israël et le développement de la région.

Sinon, les perspectives sont sombres, car barbarie et cynisme agissent comme des cancers : Ils métastasent et finissent par étouffer l’organisme.

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.82/5   (33 votes)




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27 réactions à cet article    


  • Boaz Boaz 29 avril 09:48

    Cet article se lance dans une croisade contre la politique israélienne et Netanyahu avec un zèle digne d’un pamphlet, mais oublie curieusement de jeter ne serait-ce qu’un regard en coin sur le Hamas, artisan des attaques du 7 octobre contre des civils.

    Étrange, non, de zapper un tel détail ?

    Et que dire de l’absence des copains du Hamas, comme l’Iran, dans ce tableau si « complet » ?

    On aurait aimé un soupçon d’équilibre, une petite pincée de nuance sur les responsabilités partagées, mais non, c’est trop demander.

    Résultat : un texte qui ressemble plus à une charge à sens unique qu’à une analyse sérieuse d’un conflit aussi tragique que complexe.
    Note 0/5


    • Mustik 29 avril 17:37

      @Boaz

      Il est bizarre de ne plus entendre que le Hamas a été encouragé par les Sionistes pour contrer le Fatah qui avait signé les Accords de Camp David et Oslo...
      Une fois le PM israélien Rabin assassiné PAS par un palestinien... les Sionistes liquident le Fatah et plus de trace d’Oslo.
      C Q F D
       smiley


    • V_Parlier V_Parlier 29 avril 18:02

      @Boaz
      Vous n’avez pas lu l’article. Le Hamas est non seulement cité mais ses actes sont clairement évoqués, alors que Natanyahou a laissé faire volontairement. (Ca me rappelle Hollande qui ne voulait pas envoyer les militaires à proximité du Batclan, laissant le massacre se prolonger pendant des heures). C’est bizarre cette obsession à vouloir choisir un favori parmi les vermines.


    • Jules Seyes Jules Seyes 30 avril 07:38

      @V_Parlier
      Merci, trop de gens ne lisent pas, mais appliquent une pure grille de lecture pour contrer le chapeau.
      Nous venons d’en avoir une démonstration éclatante.


    • Com une outre 29 avril 11:17

      Je ne crois pas que la Ligue Arabe soit le bon interlocuteur pour régler le problème israélien. Il y a un pays qui n’en fait pas partie alors qu’il est constamment menacé par Israël, c’est l’Iran. Il me semble difficile de pacifier la région sans faire participer les iraniens et il serait bon qu’il y ai aussi le regard de pays non directement concerné par le conflit ou qui ne soient pas d’anciens colonisateurs de la région. D’autre part, c’est quand même les israéliens qui doivent politiquement aller vers la démocratie, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Tant que cet état restera un pays de néo-nazis soutenus par les religieux, il n’y aura pas de paix possible avec les palestiniens et autres voisins. Sinon, il faut une intervention armée internationale pour renverser le pouvoir en place, comme les américains savent si bien l’organiser d’habitude...


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 avril 11:20

        ’’Désormais, la réalité avec apparemment 40 000 tués directs et 200 000 indirects a largement dépassé le comble de l’horreur.’’

        >

        Rapporté à la population de la France, ça ferait 720 000 tués.

         

        Quelqu’un a invoqué Soljenitsyne sur un autre fil.

        C’est ici que cette citation va bien : «  Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savon aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils persistent à mentir » Andreï Soljenitsyne

         

         


        • Mustik 29 avril 17:32

          @Francis, agnotologue
          Andreï Soljenitsyne

          a tout résumé dans sa déclaration.
          Mais que peuvent faire les gens de bonne volonté, rien !
          Nous sommes condamnés à la passivité : une révolte impuissante !
          Je me permets d’ajouter à nouveau l’expression de Buonaparte :
           l’Histoire est un tissu de mensonges sur lesquels on est d’accord.

          Je constate sur CNews un étalage frappant de talents partisans.
          Les Chroniqueurs, D’Ornellas et Bock-côté en tête déploient avec minutie leur talent pour donner décortiquer l’actualité nationale et les travers des positions de certains acteurs politiques... mais dès qu’il s’agit de la Palestine, toute la ligne éditoriale est lobotomisée !.
          Pour eux comme tant d’autres, le conflit Palestine-Israël a pris naissance le 7 octobre 2023. Comme c’est commode ! Pour ajouter au malaise, l’éditorial reprend à son compte la VO de Tel-Aviv sans nuance aucune et tous ces Messieurs-Dames marchent au pas. Incroyable. Quelle régression des analyses politiques en 50 ans !
          Et tous ça, en faisant abstraction des outils modernes de communication.
          Le Canard, Libé ou Le Monde : dans le même sac !


        • anaphore anaphore 29 avril 11:37

          Evidemment qu’ils savaient, ils ont privilégié le Hamas contre Arafat, ont descendu Begin, et veulent virer les palestiniens de leur pays...

          C’est le Plan Balfour 1 siècle plus tard.

          Israël sera le tombeau de l’Occident *


          • robert 29 avril 11:49

            @anaphore
            Abbas qui a 90 ans... quel successeur ?


          • anaphore anaphore 29 avril 13:08

            @robert
            Je vois pas le rapport avec le groupe Abbas, ce groupe suédois  !
            Non mais franchement !!


          • V_Parlier V_Parlier 29 avril 17:58

            "En deux heures, il n’a pas été possible d’annuler le festival, de mettre la région en alerte ? Non, en réalité, le premier ministre israélien, empêtré dans ses affaires, semble avoir voulu le sept octobre et a ignoré tous les avertissements, que ce soit ceux des unités chargées de surveiller Gaza, ceux des services égyptiens. Autrement dit, le Hamas n’a pas été bon, il s’en est pris à un adversaire prêt à collaborer en ignorant les alertes pour obtenir un blanc-seing en vue de pouvoir ensuite commettre un massacre à Gaza."

            Vous confirmez bien ce que je pensais. (Paraitraît même qu’ils savaient 5 heures avant).


            • Jules Seyes Jules Seyes 29 avril 22:41

              @V_Parlier
              Il y a eu d’autres alertes, mais là, je me basais sur les déclarations du patron du Sin Beth. Nous avons là une preuve, chiffrée.


            • njama njama 29 avril 19:25

              Décidément si la modération de Agoravox joue avec les ciseaux d’Anastasie sans même se justifier de ses censures... ça craint grave pour sa réputation ! 

              Les commérages vont si vite... que le site y perdrait durablement en crédibilité « citoyenne »... usurpée en loucedé, hypocritement en langue vulgaire, vernaculaire, par une modération très opaque... 


              • Jules Seyes Jules Seyes 29 avril 22:46

                @njama
                La modération se fait à ma connaissance par tous ceux qui ont écrit un certain nombre d’articles.
                Il n’y a donc pas d’équipe unitaire et apparemment, la chance joue : A une certaine heure, certains viendrons, d’autre à un autre horaire, et ca peut conduire à faire passer ou refuser un article.
                C’est la contrepartie de la modération citoyenne libre.


              • chapoutier 30 avril 05:59

                @njama
                tu sais bien que un commentaire saute d« s qu’il est »signalé« c’est l’onglet rouge »signaler un abus" sous un commentaire. le contenu du commentaire n’a aucune importance dés lors qu’il a été signalé.

                tu indique par exemple « insulte » et le commentaire disparait dés qu’un employé d’agoravox est disponible, quel que soit la réalité du signalement.
                je me suis amusé à « faire disparaitre » mes propres commentaires dans lesquels j’avais écris seulement « bonjour » il a suffit que je les signale en tant qu’insultes.
                le week end c’est un peu plus long, car il n’y a personne je suppose.


              • chapoutier 30 avril 06:13

                @chapoutier
                dés qu’il est signalé


              • Bruno Hubacher Bruno Hubacher 30 avril 10:41

                Alors que faire ? 

                Retour à l’état de la Palestine sous le règne de l’Empire Ottoman, avant l’occupation britannique, un état, une administration, les mêmes droits pour arabes et juifs. 


                • njama njama 1er mai 19:30

                  @Bruno Hubacher
                  Alors que faire ?
                  Faire comprendre, essayer... que cette entité politique nommée Israël depuis 1948, qui se prétend depuis peu d’être l’ État de tous les Juifs du monde (pas moins), est une entité coloniale (un dominion en anglais, un État membre autonome de l’Empire britannique) voulu par les anglais et les français dès la première moitié du XIX° siècle...
                  Entité parce qu’elle n’a toujours ni Constitution, ni frontières définies depuis sa création...
                  L’antisémitisme de la fin du XIX° siècle, Theodor Herzl et patin-couffin c’est du décor, un trompe-l’oeil, ... comme la Lettre de Lord Balfour qui se dit favorable à la création d’un « Foyer national pour les Juifs » à son ami Rothschild qui a financé pour l’Angleterre la construction du Canal de Suez...

                  Sans cette voie maritime d’une importance cruciale, géostratégique, pour l’Europe, l’Occident, et les ressources naturelles de la région (pétrole, gaz...) personne ne s’intéresserait à la Palestine


                • Mustik 2 mai 09:06

                  @njama
                  personne ne s’intéresserait à la Palestine

                  et « personne » n’aurait vu la nécessité de créer un Etat juif car comme disait crûment Michel Collon à « ce soir où jamais » opposé à G.W Goldnadel :
                  les EU veulent la dernière goute de pétrole et,
                  Israël est le flic du pétrole

                  C’est qu’ils voient loin les « grands de ce monde », les massacres de masse ne sont jamais gratuit ( pearl harbor, Palestine, 11 septembre, Place Maïdan...)



                  • chantecler chantecler 4 mai 10:25

                    Bonjour,

                    Un génocide serait :« mettre en péril la sécurité de ses propres citoyens pour, en réalité, justifier une politique de vol de terre. »

                    Je pense : pas seulement :

                    Un génocide c’est pire que voler des terres , puisqu’il entend supprimer les vies de tout un peuple .

                    Les motivations des génocideurs sont difficiles à concevoir ...Il faudrait en discuter ....

                    Eliminer des gens pour prendre toutes leurs places ? terres , biens , vies, traces  ?


                    • Attention, le club à la certitude gaufrée... ! 

                      <<Si le visage est le miroir de l’âme, les yeux sont la fenêtre qui révèle la vérité des intentions.>>


                      • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                        « Ceux qui cherchent à contrôler les autres sont souvent ceux qui ne peuvent pas se contrôler eux-mêmes. »


                      • Modeste rappel, évité de vous tromper !

                        <<

                        La famine, un crime de guerre

                        Les premières mesures significatives destinées à interdire ces stratégies ont été engagées après les famines causées par la guerre dans la région sécessionniste du Biafra, au Nigéria, à la fin des années 60, et au Bangladesh, en 1972 et 1974. Ainsi, en 1977, les nations ont ajouté deux protocoles d’accord aux conventions de Genève, qui incluent l’interdiction « d’utiliser la famine à l’encontre des civils comme arme de guerre ». Ces protocoles d’accord ont été signés respectivement par 174 et 169 États.

                        En 1998, la Statut de la Cour pénale internationale a établi que l’utilisation de la famine dans les conflits armés internationaux était des crimes de guerre. L’amendement de 2019 a élargi cette doctrine aux conflits armés non internationaux : conflits entre États et groupes armés organisés, ou entre groupes armés organisés. Outre la nourriture, la définition juridique de la famine comprend également la privation d’eau, d’abri et de soins médicaux.

                        Les tactiques de famines

                        Malgré ces avancées juridiques, on observe toujours des crimes de famine dans les conflits récents ou actuels en Éthiopie, au Mali, en Birmanie, au Nigéria, dans le Soudan du Sud, en Syrie, au Yémen et aujourd’hui, en Ukraine.

                        Les parties en guerre attaquent les travailleurs humanitaires et les agriculteurs, volent ou massacrent le bétail, et détruisent ou rendent inutilisables les récoltes, les terres et toutes les autres sources de nourriture.

                        Elles empêchent également les gardiens de troupeaux de se déplacer librement avec leur bétail, les agriculteurs, de travailler sur leurs terres, et la population affamée, de chercher des fruits sauvages ou des plantes fourragères.

                        Les effets sont dévastateurs. Entre 2020 et 2022, le nombre de personnes victimes de conflits armés et nécessitant urgemment une assistance alimentaire est passé de 99 millions à 166 millions. Cela inclut près des deux tiers de la population du Soudan du Sud, où environ une personne sur quatre vit en véritable situation d’urgence humanitaire.

                        Quant à la population yéménite, isolée d’un côté par le blocus saoudien et émirien, et privée de nourriture et de médicaments par les Houthis, de l’autre, cela fait des années qu’elle subit l’une des crises humanitaires les plus sérieuses dans le monde.

                        >>

                        Puisque la France participe à ce crime de guerre, donc Macron est de fait un criminel de guerre. 


                        • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                          Alors,,,,,,,,, les clowns d’AGV qui se la joue ( soutien de la guerre en Ukraine &,ou soutien de Macron), je vous laisse à votre mentalité crasse . 


                        • Une menace de plus contre le pouvoir blanc, noir, jaune, rouge.....++encore  !

                          https://lemediaen442.fr/norm-coleman-les-maitres-de-lunivers-sont-juifs-cest-nous-il-appelle-a-controler-tout-lespace-numerique/

                          À Jérusalem, l’ex-sénateur américain Norm Coleman a déclenché la controverse en déclarant que « les maîtres de l’univers sont juifs », appelant à un contrôle total de l’espace numérique par les leaders tech juifs pour contrer la montée du soutien pro-palestinien chez les jeunes.

                          Lors du sommet politique inaugural du Jewish News Syndicate (JNS), l’ancien sénateur républicain Norm Coleman, figure centrale du lobby pro-israélien américain, a affirmé sans détour que « les maîtres de l’univers sont juifs », évoquant l’influence de dirigeants de la tech issus de la communauté juive.

                          Une phrase qui a non seulement une vision hégémonique assumée, mais sous-entend aussi que le reste du monde — ses idées, ses récits, ses espaces numériques — devrait être structuré, filtré et modéré en fonction des intérêts israéliens.
                          Une sortie aux relents d’hubris assumé

                          C’est en ouverture de l’intervention du Premier ministre Benjamin Netanyahu, que Norman Coleman n’a pas hésité à aligner une liste de noms emblématiques de la tech mondiale pour justifier son propos : Sam Altman (OpenAI), Mark Zuckerberg (Meta), Sergey Brin (Google), Jan Koum (WhatsApp)… tous cités comme preuve que les « commandes du monde numérique » seraient entre des mains juives.

                          « Et quand on y pense, les maîtres de l’univers sont des Juifs. C’est nous. » a-t-il lancé.

                          La génération Z, TikTok, et la crainte d’une défaite idéologique

                          Si l’ancien sénateur a tenu de tels propos, c’est dans un contexte d’inquiétude grandissante dans les cercles pro-israéliens américains. Coleman a exprimé sa frustration face à la perception d’Israël parmi les jeunes générations, citant des sondages où plus de 70 % des jeunes démocrates, et 50 % des jeunes républicains, ont désormais une opinion défavorable de l’État hébreu.

                          Selon lui, cette évolution serait due à l’influence de TikTok, plateforme largement utilisée par la génération Z, où les récits pro-palestiniens domineraient.

                          « Nous sommes en train de perdre la guerre numérique. Et si on perd la jeunesse, on perd l’avenir d’Israël. »

                          L’appel à une censure ciblée, au nom d’Israël

                          Dans un élan sans équivoque, Coleman a exhorté les leaders juifs de la tech à « reprendre le contrôle de l’espace numérique », afin de faire taire les critiques d’Israël et restaurer une narration favorable à ses actions, y compris les plus controversées.

                          « Nous devons contrôler tous les espaces numériques pour que la vérité prévale sur les mensonges. »

                          Ce « contrôle » numérique passe, selon lui, par une modération renforcée des contenus perçus comme « hostiles » à Israël. Un appel à la censure revendiqué, qui s’inscrit dans une logique assumée de guerre culturelle et informationnelle.
                          Propos d’un autre âge, dans un monde hyperconnecté

                          Ce qui trouble le plus dans les déclarations de Norman Coleman, c’est moins leur tonalité politique que leur vision du monde quasi féodale : une élite éclairée — ici technocratique et religieuse — qui se devrait de guider, filtrer et modeler l’opinion publique globale.

                          Déclarer en 2025 que « les maîtres de l’univers sont juifs », en plein conflit israélo-palestinien et alors que des millions de civils palestiniens subissent la guerre à Gaza, relève d’une provocation de classe assumée — et, cette fois, on ne pourra pas accuser Alain Soral d’en être l’auteur.

                           

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