@PaulAndréG (PàG)
Comme disait l’autre dans sa chanson : « va falloir que je vous parle du »thermonucléaire « .
Va falloir que je vous parle des »agents pathogènes« ! Vous connaissez docteur PaulandréG (PàG) ? (grand prescripteur d’imodium).
Un agent pathogène, définition : »tout facteur pouvant déclencher une maladie chez un individu« .
... L’un des paradigmes traditionnels de la biologie infectieuse repose sur la notion selon laquelle la pathogénicité est étroitement liée à la présence d’un agent vivant capable de se répliquer à l’intérieur de la cellule hôte, qu’il s’agisse d’un virus ou d’une bactérie. Dans ce cadre, les virus, par exemple, utilisent les mécanismes cellulaires pour se reproduire, ce qui, en fin de compte, détruit souvent la cellule hôte et provoque des effets cytopathiques. Version très officielle.
Cependant, cette vision de la pathogénicité devient de plus en plus réductrice lorsqu’on considère des agressions non vivantes telles que les nanoparticules. Ces dernières, bien qu’elles ne soient pas biologiquement vivantes, peuvent, néanmoins, avoir un impact dévastateur sur les cellules humaines, perturbant leur fonction, induisant des lésions et déclenchant des réponses immunitaires. Cela suggère qu’il existe un mécanisme de pathogénicité qui peut être induit par des agents non vivants, inertes mais toxiques, ce qui remet en question l’idée même qu’un agent pathogène doit nécessairement être capable de se répliquer pour causer des maladies.
Les nanoparticules présentes dans la pollution atmosphérique ont été largement reconnues pour leur capacité à induire des effets cytopathiques, notamment en pénétrant dans les cellules humaines et en déclenchant des réponses inflammatoires. Ces particules, dont la taille est suffisamment petite pour être inhalée profondément dans les poumons, peuvent traverser les membranes cellulaires, se déposer dans les tissus pulmonaires et atteindre d’autres parties de l’organisme. Leur toxicité est bien documentée, et il a été prouvé qu’elles sont responsables de diverses pathologies respiratoires et cardiovasculaires (thromboses, embolies, hypoxie, détresse respiratoire aiguë, caillotage, oedème pulmonaire, sur-infection bactérienne réactive).
Il est donc justifié de considérer que les nanoparticules de pollution, bien que non vivantes, exercent une action pathogène dans la mesure où elles provoquent des dommages cellulaires et activent des mécanismes de défense immunitaire qui peuvent, en cas d’exposition chronique, mener à des dysfonctionnements organiques, à des maladies graves et à la mort.
Dans les cours de microbiologie ou de virologie on réduit le pathogène à un être vivant ou pseudo-vivant (comme les virus) pouvant infecter un hôte. Mais cette vision réductrice est aujourd’hui obsolète, justement si l’on prend en considération : les nanoparticules de pollution, les toxines environnementales, les rayonnements ionisants, les perturbateurs endocriniens, etc.
Tous ces agents »non vivants" sont capables d’induire des effets pathologiques directs, sans infection, sans réplication, et parfois même sans médiation biologique, en agissant sur des structures cellulaires, des voies de signalisation, ou des processus immunitaires.
Suite au prochain post... Avec tous mes respects.