PS2 : @ddacoudre
En résumé :
Tant que le prolétariat industriel
salarié directement productif est la base du développement économique « moderne »,
jusqu’au tournant des années 80 du siècle dernier, la plus-value extraite de ce
travail est la base de l’élargissement du capital en général, mais d’abord et
avant tout du capital productif.
Par la suite, le secteur tertiaire
devient dominant et l’économie se « financiarise », le capital
financier spéculatif devenant dominant par rapport au capital industriel
productif.
Au tournant du XXIème siècle la part
du travail salarié industriel directement productif se réduit encore par rapport aux
investissements en capital fixe robotique et machinerie automatisée sur les
lignes de production. La part de plus-value encore extraite du prolétariat
industriel n’est plus suffisante pour assurer à la fois le profit et le
renouvellement du capital fixe.
Le cycle de renouvellement du
capital fixe génère une dette systémique qui est donc artificiellement
compensée par la dette publique et la création monétaire (Quantitative Easing)
pour assurer à la fois le profit et le renouvellement du cycle.
Le cycle de renouvellement de la
dette, publique et privée, est garanti en dernier ressort par les Banques
Centrales, à travers les procédés de politiques monétaires type Quantitative
Easing et assimilés.
C’est pourquoi on ne parle plus de « capitalisme »
au sens classique de la plus-value extraite du travail productif comme moyen
essentiel d’élargissement du capital, mais de banco-centralisme, basé sur le
renouvellement et l’élargissement de la dette publique et
privée comme base des superprofits financiers parasites de la société :
France Finances, ça Balance... Mal ! Déficit Public Vs Dividendes CAC 40
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/05/france-finances-ca-balance.mal-deficit-public-vs-dividendes-cac-40.html
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https://image.eklablog.com/ygDeM79UqLwQrZo9KLJrvMZN3eU=/filters:no_upscale()/image%2F1241236%2F20250518%2Fob_b3b8a6_bc3.png
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Luniterre