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Commentaire de Legestr glaz

sur Le culte de la mort


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Legestr glaz Legestr glaz 7 juin 10:16

@Legestr glaz

Ce qu’on sait depuis des décennies, de la pollution atmosphérique, notamment les particules fines (PM2.5, PM1, PM0.1) c’est qu’elle détruit l’épithélium pulmonaireinduit un stress oxydatif local et systémique, affaiblit les défenses immunitaires pulmonaires, favorise les infections respiratoires graves (grippe, pneumonies...), est directement corrélée au développement de maladies cardiovasculaires et pulmonaires. C’est un fait établi dans des centaines d’études bien avant 2020.

Dès mars-avril 2020, des signaux d’alerte apparaissent : Les villes les plus polluées voient un taux de formes graves et de décès covid bien supérieur aux autres. En Italie du Nord (notamment la plaine du Pô), l’une des régions les plus polluées d’Europe, on observe, des formes pulmonaires fulgurantes, un syndrome de détresse respiratoire aiguë (ARDS) disproportionné. De même à Wuhan (région industrielle très polluée), à New York (air chargé en PM2.5, NO2, etc.), à Londres, à Madrid.Une corrélation spatiale forte entre pollution chronique et sévérité de l’épidémie.

Les particules fines de la pollution préparent le terrain pour des formes graves en créant un environnement prooxydant, inflammatoire, immunodéprimé dans les poumons. Reconnaître la pollution comme facteur majeur : obligeait à reconnaître des responsabilités politiques (aménagements urbains, industries, transports...), cassait le narratif « virus unique responsable », compliquait le message simple (« restez chez vous, vaccinez-vous »), montrait qu’une bonne santé environnementale est le meilleur vaccin naturelC’était dérangeant. C’était incontrôlable. C’était incompatible avec la stratégie politique choisie, contraire à des intérêts économiques majeurs.

Devant l’arrivée prévisible d’une inversion thermique et d’un épisode de pollution augmenté, normalement, les autorités sanitaires auraient dû dire : « Attention, nous entrons dans une phase de forte pollution stagnante. Il y a un risque massif d’aggravations pulmonaires. Il faut des mesures de protection individuelle (masques FFP2 contre particules, filtration d’air intérieur, limitation d’exposition, mesures antioxydantes). » Mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé. On a dit : « Un nouveau méchant virus imprévisible se répand depuis Wuhan, prenons de mesures de confinement ».
Le virus est invisible, donc pas de responsabilité humaine. Le virus est imprévisible, donc pas besoin de reconnaître les signaux d’alerte environnementaux. Le virus justifie tout  : des mesures drastiques (confinements, couvre-feux), des campagnes de vaccination, des dérogations économiques massives, une centralisation du discours scientifique. En résumant tout à un agent infectieux, on efface : la pollution environnementale chronique, la préparation immunitaire déficiente des populations exposées, les prévisions météorologiques et environnementales pourtant disponibles.


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