je vous remercie,pour votre réponse.
L’élément essentiel qu’introduit ou révèle la civilisation de l’hyper-information est la précarité du pouvoir. Si cette précarité est incluse par nature dans les pouvoirs « informel » et « intersubjectif », pour reprendre vos mots, elle ne l’est pas dans le pouvoir institutionnel et même le pouvoir financier. Au contraire, même par nature ces pouvoirs détestent la précarité.
C’est à mon avis la raison pour laquelle le pouvoir institutionnel perd de sa légitimité, parce qu’il n’y a plus concordance avec ce que ressent le citoyen et les blocages formels. Il serait nécessaire d’adapter les régles du pouvoir institutionnel et donc de le précariser, car cette précarisation du pouvoir institutionnel ne viendra pas toute seule, ou alors sur le trés long terme par diffusion lente. On peut l’espèrer !
Mais les pouvoirs « institutionnel et financier » ne sont’ils pas les mieux placés pour maîtriser les pouvoirs « informel ou intersubjectif », dans lesquels on pourrait laisser les citoyens se bercer de l’illusion d’un pouvoir. ??
Vous êtes trés optimiste. « .....Celle-ci, au choix, est soit en voie de disparition comme domination hiérarchique formelle, soit en voie d’ultra-démocratisation hyper-flexible. »,
Et, je suis tout à fait d’accord avec votre conclusion : « Il appartient alors à chacun de se (re)construire comme puissance d’agir cohérente et pragmatiquement efficace dans la durée. »