Depuis un demi-siècle Israël est diabolisé dans les médias français. Depuis vingt ans, Le Pen est diabolisé dans les médias français. Israël comme Le Pen incarnent ce refus de la fin de l’histoire dont on nous rebat les oreilles. Non, nous ne voulons pas disparaître, et nous laisser tiers-mondiser et exploser sous les bombes humaines. Non, nous ne voulons pas du racisme anti-français, de l’antisionisme et de la destruction de l’occident.
Le Pen a commis des excès verbaux, qu’il a regrettés.
Sharon a commis des excès militaires. Mais ces deux hommes sont des guerriers qui refusent l’extinction de leur peuple pour complaire aux médias politiquement corrects de la France et d’ailleurs. Ils refusent la fatalité, dont Tocqueville disait qu’elle allait constituer l’apanage de la démocratie moderne, qui ferait des judéo-chrétiens que nous sommes des turcs.
Ils osent et affrontent leurs ennemis, bafouent les mondialistes de tout poil pour qui le bon blanc, en Rhodésie, en France ou en Israël, est un blanc mort et soumis. Un catéchiste qui doit dialoguer avec le terrorisme, l’islamisme ou l’invasion, le néo-communisme et la liquidation d’un prodigieux héritage.
L’immense succès des films impériaux comme « Gladiator » (produit par Spielberg) ou « le Seigneur des Anneaux » (produit par les frères Weinstein) a montré que l’occident ne voulait pas mourir et qu’il croit encore en ses valeurs. L’opinion publique européenne, en Italie comme en Autriche, en Hongrie comme au Danemark, en Belgique comme en France, refuse la fatalité.
Merveilleux de courage, Jo Goldenberg, victime du terrorisme islamique en 1982, a soutenu Le Pen devant les caméras au soir du prodigieux premier tour. Au risque d’être diabolisé par un loustic comme Julien Dray montant sur ses grands chevaux, comme les dames patronnesses du PS qui voudraient nous distribuer des bons points de paternité ou de drouadlommisme. Mais qui incendie les synagogues ? Les potes ou les électeurs de Le Pen ? Les jeunes de banlieue ou les ouvriers écoeurés par l’immonde classe politique qui, comme les émigrés de 1815, n’a rien oublié ou rien appris ? Est-ce au parti créé par le collabo Mitterrand, qui s’est entouré d’enfants de collabos (Jospin, Védrine, Tasca, Bousquet et tant d’autres), de donner des leçons au FN, qui est le parti le plus capé en résistants ? Pauvre France décidément
Le Pen n’est qu’au début de sa prodigieuse carrière.
Il faut balayer la droite molle et créer un parti tory à la Thatcher ou un likoud français, sûr de soi et dominateur, pour emmerder les néo-gaullistes et les socialistes qui ont fait de la France le pays occidental le moins sûr du monde !