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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > Le bruit du silence

Le bruit du silence

Ce sont d’originales découvertes auxquelles nous invite le docteur Bernie Krause, ce musicien et ingénieur du son, qui aura passé sa vie à enregistrer les sons, parfois imperceptibles, de tout ce qui nous entoure, faisant vivre la symphonie mystérieuse d’un Monde invisible.

Alors que le 14 mars dernier, on fêtait la 16ème journée nationale de l’audition, il n’est pas inutile de se pencher sur la vie de ce chercheur, et artiste relativement méconnu, Bernie Krause, puisque ce musicien a été l’un des pionniers du synthétiseur, cet instrument qui a conquis aujourd’hui les scènes du monde entier.

Etudiant d’abord le violon et la composition dès l’âge de 5 ans, il optera pour la guitare, accompagnant Pete Seeger et les Weavers, avant de faire équipe avec Paul Beaver, qu’il rencontrera grâce à Jack Holzman, fondateur d’Electra Records, lequel cherchait à l’époque à mettre du synthétiseur dans ses productions. lien

Dès 1964 sont apparus les premiers synthétiseurs analogiques et on les doit à Bob Moog, Paolo Ketoff, et Donald Buchla.

Les pionniers de la musique contemporaine, comme John Cage, Edgard Varèse, Iannis Xenakis et beaucoup d’autres s’emparèrent très vite de cet instrument et mirent des sons synthétiques dans leurs œuvres. lien

Pauline Oliveros proposera en 1966 son « a little noise in the system  », puis dès 1967, Bernie Krause et Paul Beaver, produisaient leur premier album, « in a Wild sanctuary  », album mêlant des chants ethniques, des bruits de la nature et des sons synthétiques. lien lien

A l’époque, Krause, micro à la main, avait capté des sons environnementaux dans les rues de San Francisco et des environs, qu’il allait intégrer à leurs compositions.

Des singes du zoo, aux lions de mer, en passant par le grondement des bus de la ville, ou le cri des mouettes, Krause n’hésitait pas à faire de ces musiques de la vie, une partie de la sienne. lien

Il a donc été avec son complice Beaver l’un des pionniers de la musique synthétique et dans leur premier album ils faisaient acte de pédagogie expliquant les possibilités qui étaient offertes avec cette technologie.  lien

Il sera aussi au clavier des grandes orgues de la cathédrale de San Francisco, accompagnant le fameux Gerry Mulligan lors d’une de ses compositions (By your Grace et Short film for David). lien

C’est peut-être lors du célèbre festival de Monterey de 1967 que tout à commencé : Krause et Beaver y avaient été invités afin de présenter leur « Moog  » et les artistes venus du monde entier pour s’y produire ayant découvert, grâce à eux, l’un des premiers synthétiseurs, ne tardèrent pas à les intégrer dans leurs compositions.

Ils étaient tous là, de Ravi Shankar, à Simon et Garefunkel, en passant par les Byrds, Jimi Hendrix, Otis Redding, Eric Burdon et ses Animals, Jefferson Airplane, les Who et tant d’autres, et ils vont pratiquement tous mettre des synthés dans leurs musique, grâce en grande partie à Krause et Beaver. lien

Pour de nombreux musicologues, Beaver et Krause sont donc à l’origine de l’apparition des synthés dans bon nombre de groupe de rock ou de jazz.

En effet, des Byrds, aux Rolling stone, en passant par Simon et GarefunkelSun Ra et son Arkestra, Herbie Hancock, Frank Zappa…ils ont tous mis par la suite de la musique synthétique dans leurs production.

Après avoir produit 5 albums (lien) avec Beaver, Krause va ensuite étudier avec Stockhausen, mais il jouera aussi avec « the Doors », « the Monkees », et c’est à partir des années 70, après avoir obtenu son doctorat à l’âge de 40 ans qu’il va donner une nouvelle direction à son travail en se lançant dans ce qu’il a appelé « le paysage sonore », se mettant à enregistrer « les habitats vierges », et les chants de 15 000 espèces animales. lien

Grace aux 4500 heures d’enregistrements qu’il a réalisé, il vient de publier en février 2013 Le grand orchestre animal  (édition Flammarion) livre dans lequel on découvre que les anémones bruissent, que les épis de maïs couinent, jusqu’aux virus qui émettent un son quasi imperceptible. lien

Pas moins d’un million et demi de cd de ces « sculptures sonores » ont déjà été vendus. lien

Krause classe les sons en 3 catégories : ceux des organismes vivants, hululement, piaillement, bourdonnements, trilles…(biophonie), ceux des éléments naturels, du chuchotement de la brise, au bruit de la glace en train de fondre, en passant par celui des gouttes de pluie, du grondement des torrents, et autres cascades, (lien) du feu (lien) ou celui des éruptions volcaniques (géophonie), et enfin l’anthropophonie, celui produit par l’activité humaine : du vol des avions, aux bruits de froissements de tissus…

Des vibrations des rameaux sous l’effets des flocons de neige, aux grondements qui précèdent les séismes, en passant par le chant d’une foret qui se réveille, Bernie ne s’interdit rien. lien

Son tour du monde lui fera partager la vie avec des Jivaros, lesquels chassaient en se laissant guider à l’oreille grâce aux bruissements subtils des sons de la forêt, s’aidant avec précision des variations des chants d’insectes, de grenouilles... lien

Grâce à lui, on sait maintenant que l’animal qui émet le bruit le plus puissant du monde est une grenouille arboricole du pacifique, que le chant de la baleine à bosse est si grave qu’il fait le tour de la terre en quelques minutes et qu’une vague d’eau douce n’émet pas le même roulis qu’une vague d’eau salée.

Bernie Krause va encore plus loin.

Nous sommes tous capables de reconnaitre le hurlement du loup, ou le barrissement d’un éléphant, mais qui peut, comme Krause, diagnostiquer la santé d’un récif corallien, seulement grâce au son qu’il produit ? Qui peut trouver une différence entre le son que produisent les vagues sur une plage britannique, ou sur celles des plages de Virginie ?

Bernie Krause se targue d’arriver à diagnostiquer la santé du milieu choisi en écoutant 10 secondes des sons enregistrés, et il s’étonne que les scientifiques n’utilisent pas cette piste « facile à réaliser et pas chère. Je ne comprends pas pourquoi ils s’en privent ? » ajoute-t-il. lien

Il constate aussi que les bruits que nous générons représentent une véritable souffrance pour les animaux, et pense qu’il pourrait affaiblir le système immunitaire des mammifères et des poissons, réduisant ainsi leur résistance à la maladie. lien

L’homme n’échappe pas à cette pollution, et selon une étude américaine, le niveau des décibels a augmenté dans les villes de 12% entre 1996 et 2005, provocant le désarroi des populations qui, pour 40% d’entre elles, estiment que la situation est devenue si difficile qu’elles envisagent de trouver un lieu de vie plus calme, alors que le tiers des américains se plaignent du bruit. lien

Aujourd’hui le bruit et son cortège de souffrance s’est invité dans nos vies, et des TGV émettant jusqu’à 130 dB, (alors que seul de la douleur est de 120 dB et que le danger commence à 85 dB) (lien), aux voitures, et autres poids lourds, en passant par les marteau-piqueurs, les tronçonneuses, tondeuses, et leur symphonie agressive, ils sont rares ceux qui parviennent à y échapper.

Les risques de surdité, et l’apparition d’acouphènes, la perturbation du sommeil, le manque de concentration, l’augmentation de la tension artérielle et des risques cardiaques, l’état dépressif… la liste est longue des dommages que nous fait subir le bruit, comme l’explique Marie-Pierre Caouette, présidant l’ordre des orthophonistes et audiologistes de la santé publique au Québec. lien

Aujourd’hui, un adolescent sur 5 souffre de problèmes d’ouïe ; l'augmentation est importante : 44% des adultes entre 25 et 54 ans, et 250% chez les 25-29 ans ont consulté durant ces 10 dernières années à cause de trop de bruit au Québec, et il en va surement de même ailleurs. 

En 2010, 7 millions de français sont touchés par des troubles auditifs (lien), et de plus en plus de jeunes souffrent de trouble de l’audition.

Ecoutée à plus de 85 dB, la musique, qu’elle soit entendue en concert, en boite de nuit, ou par baladeurs, devient dangereuse, et 99% des jeunes en sont parfaitement conscients. lien

On admet aujourd’hui que le niveau de bruit constaté lors d’un concert, ou dans une discothèque atteint régulièrement les 110 dB, et qu’un baladeur atteint les 100 dB lorsqu’il est réglé à pleine puissance. lien

Pourtant, aujourd’hui, pour se relaxer, voire s’endormir, on peut acquérir des enregistrements pris en pleine nature, comme celui des vagues sur une plage lors d’un orage. lien

Mais n’y a-t-il pas une différence notable entre les bruits que nous impose aujourd’hui notre civilisation et ceux qui nous sont prodigués par la nature, chère à Krause ?

Il n’est pas impossible que tout ça ne soit qu’une affaire de fréquence (lien) qui expliquerait que les bruits qui sont « naturels » soient moins nuisibles pour nos oreilles que ceux que nous produisons. lien

Comme dit mon vieil ami africain : « le grillon tient dans le creux de la main, mais on l’entend dans toute la prairie  ».

L’image illustrant l’article provient de « lazzuli-carnetdevie.blogspot.fr »

Merci aux internautes de leur aide précieuse

Olivier Cabanel

La conférence de Bernie Krause est sur ce lien

Sur ce lien, les cd, ou les livres de Bernie Krause.


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33 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 23 avril 2013 10:55

    Très intéressant et poétique. smiley


    Il constate aussi que les bruits que nous générons représentent une véritable souffrance pour les animaux, 

    ça je m’en doutais depuis un bon moment déjà...

    Vive le silence. Je crois que c’était Ramana Maharshi qui disait souvent que le silence n’était pas absence de langage mais était le Verbe même...

    • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 12:39

      Gollum

      je profite de ton commentaire pour questionner tous les lecteurs : comment expliquer autrement que par la fréquence du son, que certains nous soient agréables et d’autres pas, alors qu’ils ont le même niveau de décibels... ?

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 avril 2013 12:45

      Question d’harmoniques ,binaires ou ternaires ...
      Ainsi le son des amplis à lampes nous est il plus agréable car ils ont tendance à faire ressortir les harmos binaires ...
      Ia orana .


    • gaijin gaijin 23 avril 2013 12:55

      " comment expliquer autrement que par la fréquence du son, que certains nous soient agréables et d’autres pas, alors qu’ils ont le même niveau de décibels... ? "
      le son n’existe pas c’est la vibration de quelque chose .......
      nous n’existons pas d’ avantage nous somme aussi le produit de la vibration de quelque chose ......
      a un certain niveau nous appelons cette vibration esprit ....quand elle est en harmonie avec un son nous l’aimons quand elle est en disharmonie nous ne l’aimons pas .
      c’est ce qui fait qu’a 15ans j’aimais le hard rock et maintenant le sakuachi ( flute japonaise )


    • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 13:09

      Aita

      c’est exactement ce que je pense.
      j’ai un copain qui utilise encore de vieux amplis à lampe.
      quelle différence !
      j’avais trouvé dans une brocante des 78 tours (ellington, django, etc) et lorsque je les écoute, je découvre chaque fois une émotion que je ne retrouve pas dans les cd de ces mêmes morceaux !
       smiley

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 avril 2013 13:32

      Des Django d’origine en 78tr .....Faut les planquer en Suisse !
      Moi qui l’écoute sur mon ordi ... smiley


    • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 13:53

      Aita

      mais qui en profiterait ?!
      les coffres de la banque ?
       smiley

    • ZenZoe ZenZoe 23 avril 2013 11:18

      Bonjour Olivier,
      Article très instructif et qui sort de l’ordinaire. D’accord avec vous sur les ravages du trop plein de bruits « civilisés » sur les être vivants. Alors qu’il est impossible de fermer nos oreilles, nous sommes agressés en permanence par un déferlement de décibels, et donc toujours en alerte, comme l’a voulu la nature afin de nous avertir d’un danger et nous faire réagir. Mais trop d’alerte tue l’alerte !
      Quand il y a trop de marteaux-piqueurs, de vrombissements, de sirènes, de musiques d’ambiance, de sonneries, le cerveau finit par stresser un peu, voire péter les plombs. Personnellement, je préfère de loin le gazouillis des oiseaux dans la forêt ou le coassement des crapaux dans la mare. Mon cerveau me dit que je ne risque rien avec eux, et je peux lâcher prise.


      • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 12:41

        ZenZoe

        pareil !
        ce matin, avant 6 heures du matin, les merles étaient en forme, et je trouve ça plus qu’agréable...
         smiley


        • gaijin gaijin 23 avril 2013 11:47

          superbe l’image ......
          mais chuuut smiley


          • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 12:42

            gaijin

            oui...chuuut
             smiley

          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 avril 2013 12:27

            Jouratous,

            je me souviens avoir écouté un disque vinyle de Zao ou Gong, entre chaque morceau, il y avait dans la plage silence le sifflement du vent enregistré au Tibet. Fascinant !

            Khalil Chahine fait appel à ses sens développés pour mettre des sons au départ parasites en musique, tel les crissements de pneus sur les peintures brillantes des parkings souterrains... dans « turkoise » ( 1994 ) http://www.youtube.com/watch?v=pfRmAQfewyM

            Aléa +


            • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 13:06

              salut Lisa

              merci d’avoir proposé ce morceau...j’adore.
              ça me fait penser à un guitariste qui m’avait fait l’honneur de m’accompagner dans mon premier LP...il s’appelait (et il s’appelle toujours comme ça !) Gabor Kristof
              le jour ou j’ai appris qu’il avait fait le boeuf avec un certain Mc Laughlin, tout ça m’a paru logique.
               smiley

            • alinea Alinea 23 avril 2013 14:28

              Comme quoi on peut avoir apporté une horreur artificielle à la musique actuelle et avoir l’ouïe animale assez fine qui détecte et apprécie les bruits, sons et musiques les plus subtils de la nature.


              • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 17:51

                oui Alinea...

                comme quoi !
                 smiley

              • asterix asterix 23 avril 2013 17:10

                Bonjour Olivier,
                 Depuis que je vis en Asie, je suis sidéré par le bruit ! Heureusement que les discothèques ne sont plus de mon âge, tous ceux qui s’y trouvent n’ont AUCUN moyen de communiquer même en vous gueulant à l’oreille. De plus, cela fait trois fois que j’ai dû déménager parce qu’une de ces usines-casseroles à bruit s’était installée dans le voisinage.
                Où que ce soit, il ne passe pas une fête sans qu’on entende de la musique ( un concept relatif... ) à 3 km à la ronde. Plus loin, bien plus loin pour les basses lorsqu’il s’agit de bruitage électronique à 140 pulsations-minute. De 8 heures du matin à 2h/3h.
                Et personne ne se plaint. Sans doute la victime du jour attend-elle la semaine suivante, le mois prochain, une autre fête ou occasion de faire de même. Ici, on ne rouspête pas, on se venge en reproduisant la même chose, un peu comme si la victime d’hier était en droit d’être le coupable du jour. Purée, des jeunes maftaboules viennent de s’installer au village. Et c’est du matin au soir. De la musique-amphettes jusque très tard le soir. Lorsqu’on leur fait la remarque que c’est quand même un peu tonitruant, ils se vexent, vous trouvent impolis de rouspéter. Mais le plus extraordinaire n’est pas là. Lorsqu’ils sont bourrés comme cochons, ils réussissent à s’endormir tout à côté des baffles. Et vous qui vivez à 300 M. de là, vous ne pouvez ni dormir, ni vous concentrer sur votre travail.
                Vivement le jour où chacun possèdera des oreillettes individuelles. Oh joie ! Il n’y aura pire sourd que celui qui ne pourra plus rien entendre...
                Bien à toi, ta guitare, tes chansons. Dis-moi où je puis acheter un CD de silence synthétique. Mieux, labélise-nous 300 décibels de calme absolu. Absolu, comme si la nature existait encore.


                • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 17:52

                  astérix

                  le silence absolu ?
                  j’ai bien peur que tout comme « l’eau pure », ça va être difficile à trouver.
                   smiley
                  merci de ton commentaire

                • gaijin gaijin 23 avril 2013 19:22

                  "Mais le plus extraordinaire n’est pas là. Lorsqu’ils sont bourrés comme cochons, ils réussissent à s’endormir tout à côté des baffles. Et vous qui vivez à 300 M. de là, vous ne pouvez ni dormir, ni vous concentrer sur votre travail."

                  conclusion : pour vivre heureux vivez bourrés
                   smiley

                  ok je sort


                • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 22:29

                  gaijin

                   smiley

                • alinea Alinea 23 avril 2013 19:05

                  Pardon pour cette parenthèse : vous avez entendu ? : « Ils » n’ont pas trouvé de pétrole en Guyane !!
                  Tant mieux, certes, certes, mais la rage que je ressens pour cette histoire !
                  Bon, je ne suis pas près d’être calme !!


                  • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 22:32

                    Alinea

                    des milliards gaspillés en vain.
                    alors que nous savons aujourd’hui fabriquer du carburant ...
                    je me demande où ils ont leur tête.
                    ce soir , j’étais au cinéma, un film sur Pierre Rabhi...
                    génial et tellement limpide.

                  • Pyrathome Pyrathome 23 avril 2013 21:48

                    Bonsoir Olivier,
                    Qu’est-ce que je vois, on parle de musique électronique et on ne parle pas du grand maître Vangelis Papathanassiou ???
                    Un blasphème !!!... smiley


                    • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 22:30

                      Pyra

                      oui, un grand oublié...avec tant d’autres...
                      merci de l’avoir évoqué.

                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 avril 2013 22:52

                      Ahhhhhh ,le son du pet , au fond de mon lit ..... smiley


                      • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 23:00

                        ah, amis de la poésie, bonsoir...

                         smiley

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 avril 2013 23:13

                        Et encore ,comme dans un film de Russ Mayer du début des 80’ ,avec Divine ,le trav’ déglingué ,j’ai l’odorama ...


                      • olivier cabanel olivier cabanel 23 avril 2013 23:24

                        Aita

                        Russ meyer...celle dont la poitrine crevait l’écran ?
                        j’ai vu aucun de ses films...
                        si en plus, il y a l’odeur ? ça doit dépasser les limites, non ?
                         smiley

                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 23 avril 2013 23:33

                        C’était une séance dans une salle de Paris ,et on vous distribuait une plaquette avec des pastilles qu’il fallait ouvrir aux indications .....beaucoup ne sentaient pas la rose .. smiley


                      • olivier cabanel olivier cabanel 24 avril 2013 08:11

                        Aita

                        le cinéma en trois dimensions, c’est donc chose faite !
                         smiley

                      • alinea Alinea 28 avril 2013 14:57

                        Olivier, en aparté ! À propos de l’article d’hier sur le Lyon/Turin, la vidéo était inaudible au sens propre ; je n’ai pas pu comprendre de quoi il retournait tant le son était haché et brouillé ! D’où, je présume, ce malentendu !
                        Bien à toi


                        • olivier cabanel olivier cabanel 28 avril 2013 16:52

                          Alinea

                          oui, c’est bien ce que j’avais cru comprendre.
                          bien à toi aussi...


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