• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

David Fayon

David Fayon

Diplômé de Télécom ParisTech, de l'université Paris VI et de l'IAE de Paris, j'ai débuté ma carrière en 1995 chez Alcatel en tant qu'ingénieur R&D. J'ai développé une triple compétence système d'information/Web, marketing et gestion à travers les postes successifs. Administrateur des postes et des télécoms, je suis à La Poste depuis 2000, d'abord directeur marketing de ColiPoste, puis responsable de l'outil des contrôleurs de gestion à La Poste, je suis actuellement directeur du programme d'innovation ouverte Time To Test.
Outre mon activité professionnelle, je mène une activité de veille active sur le numérique, tant sur les évolutions techniques que sur les usages et les comportements sociaux induits.
Membre de plusieurs associations pour le développement du numérique en France, je suis auteur dernièrement de « Made in Silicon Valley - Du numérique en Amérique » et de « Transformation digitale 2.0 », Pearson et de nombreux articles dans le domaine. Et webmestre du site L'actualité du Web et du numérique. Je peux être suivi sur Twitter (@fayon).

Tableau de bord

  • Premier article le 22/05/2007
  • Modérateur depuis le 05/09/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 13 17 294
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 7 5 2
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de réactions













Derniers commentaires



  • David Fayon David Fayon 3 août 2009 22:10

    Facebook et Twitter sont deux réseaux sociaux parmi beaucoup d’autres. Les réseaux sociaux étant des applications phares du Web 2.0. La notion de Web 2.0 est beaucoup plus large : cf. ma définition donnée en 3 points (technique, sociale, relative aux données) dans mon dernier livre «  Web 2.0 et au-delà » et également le billet « 10 réalités du Web 2.0 » sur AV.

    La grande force des applications comme Facebook et de Twitter est d’avoir su générer une communauté de centaines d’applications autour d’elles que chaque internaute peut installer selon ses besoins de façon à se forger une utilisation de l’outil à la carte. Twitter a une simplicité tant dans l’interface que dans l’utilisation qui n’est pas sans rappeler celle de Google. La nouvelle version de sa page d’acceuil met en exergue la recherche de tweets... Ces applications qui génèrent beaucoup de buzz et connaissent des croissances (en nombre de comptes) très rapides suscitent de nombreuses questions.

    Pour faire simple, les questions de rentabilité économique - contrairement à des réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo qui ont su trouver une équation économique gagnante (formule gratuite simplifiée vs formule payante Premium complète à côté d’autres sources de revenus) - et la question d’utilisation des données personnelles pour Facebook : les internautes renseignent scrupuleusement leur compte Facebook et les alimentent régulièrement en contenu de tout genre (contacts et éléments multimédia) mais en même temps sont majoritairement hostiles à l’exploitation de ces données à des fins publicitaires, même dans l’hypothèse où les publicités seraient peu intrusives car ciblées selon leurs centres d’intérêt et les goûts y compris de leurs amis. La vraie interrogation est de savoir comment Facebook trouvera un équilibre économique. Pour Twitter, je suis moins inquiet. Des internautes seraient par exemple prêts à payer modestement des tweets d’enseignes ou de personnalités qu’ils suivent par exemple car des scoops, des informations de veille, des réductions sur des produits peuvent être donnés avec une rentabilisation bonne pour l’internaute.



  • David Fayon David Fayon 19 février 2009 22:24

    @Akwa,

    Merci pour ces précisions.

    @Eric Lombard,

    J’attends le 3ème volet de votre enquête. Merci d’avance.

    @Ronchonaire,

    Mon article semble vous déranger comme certaines vérités.

    Cet article est dans la rubrique « économie » car il touche au pouvoir d’achat (surfacturation abusive des hotlines. Considérez par exemple un ménage modeste qui gagne 1 200 euros par mois et qui voit sa facturation téléphonique doubler surtout dans un contexte de non progression du pouvoir d’achat) et aussi aux délocalisations des centres d’appels à l’étranger et à leur conséquence en matière d’emploi.

    L’article est objectif et correspond à une analyse et à du vécu. Je précise que je réagis en tant que client. Sachez enfin que je ne travaille pas pour France Télécom. Et que La Poste, mon employeur actuel, est une société bien distincte de l’opérateur historique des télécoms. Enfin pour votre gouverne, des anciens de France Télécom ont rejoint le régulateur du secteur, historiquement l’ART et cela n’a pas empêché celui-ci d’avoir une politique objective et de correction de certains abus du marché y compris de l’opérateur historique.

Si nous, clients, ne réagissons pas à de tels abus, ils seront considérés comme normaux. C’est notre devoir de les dénoncer. 



  • David Fayon David Fayon 6 février 2009 16:47

    Merci pour les commentaires. L’univers du Web 2.0 est vaste et j’ai porté l’accent sur les
    10 réalités (parmi d’autres) que l’on peut ériger en vérités.

    Une coquille s’est néanmoins glissée lorsque j’ai produit le schéma. Au lieu de "1/19/80", il convient de lire
    "1/10/89". La loi du "1% des médias participatifs" est bien "1 % des internautes créent des contenus,
    10 % interagissent et 89 % observent
    ". Et 100 % en bénéficient.



  • David Fayon David Fayon 6 novembre 2008 22:18

    Hi Charles !

    La campagne de Barack Obama est la première e-campagne du 20ème siècle ! Déjà pour les primaires démocrates en 2004, le sénateur Howard Dean avait failli créer la surprise grâce à Internet. Mais c’est véritablement avec les outils du Web 2.0 que le candidat démocrate en 2008 a pu bénéficier d’effets déterminants dans la conquête de la maison blanche.

    Par ailleurs le principe de la longue traîne s’applique aux dons de campagne. La somme apportée par les petits donateurs est supérieure à celle des gros…

    Les politiques en France (et ailleurs) auront à méditer comment une bonne maîtrise d’Internet peut être une alliée incontournable, même si avec le cybermarketing et les réactions en permanence des internautes, les QG des candidats seront obligés d’être en alerte permanente pour maîtriser le buzz sur la blogosphère, les réseaux sociaux, etc. et réagir en temps réel.



  • David Fayon David Fayon 28 août 2008 10:05

    Hi Charles,

    Le cœur du problème est bien la programmation parallèle et distribuée. Ma vision est que les progrès, d’un point de vue quantitatif, en termes de matériel sont effectivement plus rapides que ceux en termes de logiciel du fait de la loi de Moore. En revanche, les avancées du côté du logiciel ne sont pas du même ordre. Nous changeons de paradigme avec la programmation parallèle et distribuée et les architectures SIMD et MIMD. Ceci génère une complexité dans la programmation, des rendez-vous entre tâches, etc. et aussi une déperdition car le speed-up (ou facteur d’accélération) sur une architecture à n cœurs est bien inférieur à n. La compétence demandée pour les développeurs n’est pas la même que la simple programmation en C++ par exemple ou avec un L4G.

    Ces problématiques sont souvent enseignées en 3ème cycle et en écoles d’ingénieur. Mais il existe encore un décalage entre la recherche et les applications concrètes d’une part et entre le développement des applications et le nombre de développeurs spécialisés sachant programmer sur des puces multi-core d’autre part où force est de constater qu’il existe une pénurie de programmeurs dans ce domaine.

    Tu pointes là Charles un point crucial sur le développement à venir de l’informatique.

    Ces problématiques ne sont pas nouvelles mais la prise de conscience est lente. Pour aller plus loin, on pourra se référer par exemple à cet article de l’INRIA . Et également à celui-ci  :

    D. Fayon


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv