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thomthom

35 ans, ingénieur Télécom de formation. Je suis consultant en solutions pour centres d'appels chez un grand intégrateur Européen.
 Je suis également webmaster de http://www.paris-vientiane.fr

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  • Premier article le 23/04/2008
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  • thomthom 25 avril 2008 20:37

    pas vraiment  : l’immobilier n’a rien à voir avec la bourse, car le marché immobilier a une inertie monstrueuse.

    Un crack boursier, ca peut aller jusqu’à une perte de plusieurs dizaines de % en quelques jours

    un crack immobilier , ca s’étale toujours sur quelques années !

    La phase de retournement, de transition, c’est au minimum quelques mois, voire quelques années, alors qu’en bourse, c’est en un jour que ca peut se passer !

    C’est là une des difficultés du marché immobilier : ses évolutions se font sur des périodes humainement difficiles à "percevoir". Quand en plus on sait comment sont construites les stats et donc qu’on sait qu’on ne peut pas vraiment leur faire confiance, ca ne simplifie rien. Alors que les indices boursiers, eux, sans être parfaits, sont quand même assez représentatifs du marché.



  • thomthom 25 avril 2008 20:02

    Je vous le refait, ma précédente réponse est bourrée de fautes... merci de la tuer à coups de "non"

     

    Le fameux principe du nuage de Tchernobil (dévié par les montagnes)... ou dans un autre registre de la ligne Maginaux ! En France on connait bien le concept ! On trouve toujours une bonne raison pour se croire à l’abri de ce qui se passe à l’extérieur ! Et on ne manque jamais d’imagination.

    D’autre part, savez-vous que si on compare la flambée des prix de ces dix dernières années à l’évolution des revenus des ménages, les prix en France ont bien plus flambé qu’aux USA ?

    Quand au concept d’atterrissage en douceur, c’est une douce mélodie.... bien dangereuse et stupide en réalité. Contrairement à ce qui est dit plus haut, un atterrissage, même en douceur, consiste en une descente. La notion de douceur ne concerne pas l’ampleur de la baisse car un atterrissage quel qu’il soit consiste toujours à rejoindre la terre. La douceur concerne donc la pente, la vitesse de la descente. Les professionnels mettent en avant cette hypothèse soit disant rassurante... mais c’est plutot pour nous inciter à continuer d’acheter à des prix délirants le plus longtemps possible. Mais ce scénario serait en fait dramatique : si vraiment l’atterrissage se faire en douceur, ca veut dire que l’inévitable baisse des prix va s’étaller sur des années. Or, un marché en baisse, c’est un marché morose, avec peu de ventes, avec peu d’investissement et donc peu de constructions... aie aie aie pour l’activité économique et les emplois... Sans compter que les acheteurs potentiels prendront leur temps : si les prix commencent à baisser, les acheteurs potentiels auront tendance à essayer d’attendre la fin de la baisse avant d’acheter, de peur de voir leurs biens dévalorisés rapidement. En attendant, ils font quoi ? Ils continuent de se loger dans des locations minuscules pendant des années ? Et ceux qui ont acheté récemment ? Il va falloir qu’ils attendent peut etre 20 ans (10 ans de baisse et au moins autant de nouvelle hausse) avant de voir leur bien retrouver sa valeur de départ.

    Ne croyez-vous pas, au contraire, que le scénario le moins pénalisant, celui qu’il faudrait essayer de favoriser, serait celui d’une bonne purge du marché ? Une baisse brutale, mais courte, des prix. Cela permettrait au marché de plus rapidement retrouver une phase de croissance, que l’on espèrerait cette fois raisonnable (juste légèrement supérieure à la croissance du PIB, selon la tendance "historique"). Ca permettrait de conserver les emplois, agents immobiliers et maçons, ca permettrait aux acheteurs potentiels de mener à bien leur projet plus rapidement, et aux propriétaires actuels de voir leur bien retrouver plus vite sa valeur actuelle.

    Combien vous pariez que les agents immobiliers n’évoqueront ce scénario que lorsque le marché sera complètement bloqué (chute vertigineuse des volumes de transactions alors que les prix seront encore presque maintenus) ? Bah oui... tant qu’il reste des pigeons à plumer, autant leur tenir le discours qui les incite à acheter.... mais quand il n’y en aura plus, il faudra bien changer de ton pour éviter des années de morosité ! C’est plein du subtilité, le monde de la communication "professionnelle".

    N’oubliez pas que le marché immobilier est une prophétie auto réalisatrice :

    Si tout le monde pense que ca va monter, les prix montent (plus de demande et des vendeurs qui maximisent donc leurs prétentions)

    Si tout le monde pense que ca va baisser, ca baisse (qui va acheter un bien dont la valeur diminue chaque année ? et les vendeurs... ils ont tout intéret à vendre au plus vite avant que ca ne baisse plus, quitte à baisser leurs prétentions)

    Donc plus ca monte, plus tout le monde pense que ca va monter, plus ca monte.... jusqu’au point de rupture ou tout s’inverse... car c’est bien connu, les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.

    Il y a 3 ans, ceux qui annoncaient une baisse à venir passaient pour des zozos. Pour la majorité, les prix allaient continuer longtemps à grimper à un rythme soutenu. Il y a quelques mois, les baissiers n’étaient plus qu’une "opinion minoritaire", la majorité imaginant une stagnation (les prix n’ont pas tant monté que ca depuis 2006... le gros de la hausse, c’est 2000-2006... puis on a approché justement le point de rupture évoqué ci-avant). Aujourd’hui, le concensus se tourne plutot vers une "petite baisse" ou une "baisse significative, mais pas chez moi" (quand tout le monde pense ca, ca pose un problème de cohérence du diagnostique au niveau national.... à vous d’envisager lequel des 2 éléments du "baisse, mais pas chez moi" est faux). Et maintenant, quelle sera la prochaine étape ?



  • thomthom 25 avril 2008 19:50

    Le fameux principe du nuage de Tchernobil (dévié par les montagnes)... ou dans un autre registre de la ligne Maginaux ! En France on connait bien le concept ! On trouve toujours une bonne raison pour se croire à l’abris de ce qui se passe à l’extérieur ! Et on ne manque jamais d’imagination.

    D’autre part, savez-vous que si on compare la flambée des prix de ces dix dernières années à l’évolution des revenus des ménages, les prix en France ont bien plus flambé qu’aux USA ?

    Quand au concept d’atterrissage en douceur, c’est une douce mélodie.... bien dangereuse et stupide. Contrairement à ce qui est dit plus haut, un atterrissage, même en douceur, consiste en une descente. La notion de douceur ne concerne pas l’ampleur de la baisse car un atterrissage quel qu’il soit consiste toujours à rejoindre la terre. La douceur concerne donc la pente, la vitesse de la descente. Les professionnels mettent en avant cette hypothèse soit disant rassurante... mais c’est plutot pour nous inciter à continuer d’acheter à des prix délirants le plus longtemps possible. Mais ce scénario serait en fait dramatique : si vraiment l’atterrissage se faire en douceur, ca veut dire que l’inévitable baisse des prix va s’étaller sur des années. Or, un marché en baisse, c’est un marché morose, avec peu de ventes, avec peu d’investissement et donc peu de constructions... aie aie aie pour l’activité économique et les emplois... Sans compter que les acheteurs potentiels prendront leur temps : si les prix commencent à baisser, les acheteurs potentiels auront tendance à essayer d’attendre la fin de la baisse avant d’achter, de peur de voir leurs biens dévalorisés rapidement. En attendant, ils font quoi ? Ils continuent de se loger dans des locations minuscules pendant des années ? Et ceux qui ont acheté récemment ? Il va falloir qu’ils attendent peut etre 20 ans (10 ans de baisse et au moins autant de nouvelle hausse) avant de voir leurs bien retrouver ca valeur de départ.

    Ne croyez-vous pas, au contraire que le scénario le moins pénalisant, celui qu’il faudrait essayer de favoriser, serait celui d’une bonne purge du marché ? Une baisse brutale, mais courte des prix. Cela permettrait au marché de plus rapidement retrouver une phase de croissance, que l’on espèrererait cette fois raisonnable (juste légèrement supérieur à la croissance, selon la tendance "historique"). Ca permettrait de conserver les emplois, agents immobiliers et macons, ca permettrait aux acheteurs potentiels de mener à bien leur projet plus rapidement, et aux propriétaires actuels de voir le bien retorver plus vite la valeur actuelle de leurs biens.

    Combien vous pariez que les agents immobiliers n’évoqueront ce scénario que lorsque le marché sera complètement bloqué (chute vertigineuse des transactions alors que les prix seront encore presque maintenus) ? Bah oui... tant qu’il reste des pigeons à plumer, autant leur tenir le discours qui les incite à acheter.... et quand il n’y en aura plus, il faudra bien changer de ton pour éviter des années de morosité ! C’est plein du subtilité, le monde de la communication "profesionnelle".

    N’oubliez pas que le marché immobilier est une prophétie auto réalisatirce :

    Si tout le monde pense que ca va monter, les prix montent (plus de demande et des vendeurs qui maximisent donc leurs prétentions)

    Si tout le monde pense que ca va baisser, ca baisse (qui va acheter un bien dont la valeur diminue chaque année ? et les vendeurs... ils ont tout intéret à vendre au plus vite avant que ca ne baisse plus, quitte à baisser leurs prétentions)

    Et plus ca monte, plus tout le monde pense que ca va monter, plus ca monte.... jusqu’au point de rupture ou tout s’inverse.

    Il y a 3 ans, ceux qui annoncaient une baisse à venir passaient pour des zozos. Pour la majorité, les prix allaient continuer longtemps à grimper au même rythme. Il y a quelques mois, les baissiers n’étaient plus qu’une "opinion minoritaire", la majorité imaginant une stagnation (les prix n’ont pas tant monté que ca depuis 2006... le gros de la hausse, c’est 2000-2006). Aujourd’hui, le concensus se tourne plutot vers une "petite baisse" ou une "baisse significative, mais pas chez moi" (quand tout le monde pense ca, ca pose un problème de cohérence du diagnostique au niveau national.... à vous d’envisager lequel des 2 éléments du "baisse, mais pas chez moi" est faux). Et maintenant, quelle sera la prochaine étape ?



  • thomthom 25 avril 2008 19:14

    On en a déjà parlé.... vous oubliez une chose, c’est que pour qu’un bien (logement ou terrain) se vende à un prix donné, il faut qu’en fasse il y ait un acheteur qui accepte et soit capable de suivre ce prix !



  • thomthom 24 avril 2008 10:45

    Des choses intéressantes dans ce que vous dites.

    Mais je pense qu’il est faux de considérer qu’il n’y a pas assez de régulation du problème du logement en France.

    Au contraire, le poids de la reglementation est énorme (PLU, normes de construction, reglementation des relations bailleur/locataire...) ! Par contre, cette régulation est tellement mal concue qu’elle est contre productive : au lieu de faciliter pour tous l’accès à un logement de qualité à prix raisonnable, la plupart de ces règles ont un effet inflationiste sur les prix. En l’état actuel des choses, je pense qu’une dérégulation et déreglementation arrangerait déjà pas mal les choses ! Bien sur, il faut que cette déreglementation soit intelligente : il faut éliminer les mesures contres productives et pas les autres. Il sera toujours temps ensuite de voir si un nouveau train de mesure de régulation est nécessaire pour améliorer encore la situation.

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