Si c’est plus simple pour les élus locaux, c’est que localement le peuple conserve la conscience de son identité. Alors qu’au niveau national c’est de moins en moins le cas : nous sommes Européens mais nous obéissons aveuglément aux USA (qui nous méprisent ouvertement), nous combattons les barbus au Mali mais nous leur fournissons des armes en Syrie.
L’identité européenne n’existe pas : on oppose les peuples entre eux , les vertueux Allemands aux Grecs paresseux et tricheurs... les dociles riches et les rebelles pauvres. Et le choeur merdiatique de relayer le discours officiel des dominateurs dans une harmonie sans fausse note !
En politique interne mêmes contradictions, et encore plus palpables au quotidien : on nous promet d’augmenter notre pouvoir d’achat mais on nous balance une nouvelle taxe pas claire chaque jour. On nous dit en démocratie mais on ne sait plus qu’inventer pour limiter nos libertés.
Mangé à cette sauce-là le peuple devrait péter les plombs. Paradoxalement ce sont les hommes politiques, au pouvoir ou aspirant à l’être, qui pètent les plombs. Ils sont tous comme des abeilles contre une vitre : imbéciles et incapables de réfléchir à la façon de rejoindre l’air libre.
Taverne, vous avez oublié « C’était pas la peine, c’était pas la peine c’était pas la peine assurément de changer de gouvernement ». Perso je la chantonne depuis un an et demi !
(sauf erreur de ma part c’est dans "La Fille de Mme Angot)
Merci Hervé pour ce résumé particulièrement clairvoyant.
Vous avez oublié la ridicule tentative d’une co..ne de ministre pour changer le nom de l’école maternelle" (pouah, quelle horreur ce mot, et tellement has been !
M’enfin c’est facile à comprendre la « réforme », c’est tout simple : c’est ce qui est inventé par les puissants pour emm...der les petits dans tous les domaines. Et si les petits crient trop, les journaleux payés par les puissants disent que c’est pas bien d’être contre les réformes, que les réformes c’est le progrès... et que les petits sont ingouvernables
Pour socialiste c’est encore plus simple à comprendre : tu prends 110 personnes, tu les appelles « nouvelle promo de l’ENA ». Tu leur apprends juste à parler creux et tous pareil. Ensuite tu les verses au hasard dans 2 paniers, un bleu sur lequel est écrit « UMP » et sur le rose « PS ». Un peu comme des pommes tombées du même pommier. Elles ont toutes le même goût et elles crient toutes « Je suis la meilleure ». Leur seule différence c’est leur emballage.