Retenons quand même cet éclair de lucidité :
"Le journalisme, pour ce qui le concerne, n’a jamais fait de la morale une question importante dans son traitement de l’actualité. Représentatif en cela de la culture dominante, il fait la part belle, avec complaisance, au romantisme de la politique qui survalorise le parcours des acteurs, leurs revirements, leurs interminables courses au pouvoir de leurs interminables carrières, plutôt que la rectitude de leurs propos et de leur pensée.
Ce journalisme-là est une faiblesse. Il ne remplit pas le rôle qui devrait être le sien, aujourd’hui, dans une société gangrénée par le doute et affaiblie par la méfiance."
Pourvu que ça dure...
Paroles, et paroles, et paroles...