Une des idées fixes d’Asselineau - monoïdéisme qu’il partage avec l’ensemble des politicards qui sont issus de la social-démocratie au pouvoir depuis 1945 - est d’assimiler à des « Nazis » tous ceux qui souhaitent l’avènement d’un régime à poigne. Puisqu’il a cru bon d’illustrer son billet par une photo de Göring remettant une décoration à Lindbergh, peut-être sera-t-il assez bon pour fourrer dans sa prochaine livraison les courbes comparées du taux de chômage aux Etats-Unis en 1936 et du taux de chômage en Allemagne cette même année.
Quant à l’hurluberlu autrichien, il ne s’est pas aperçu que les « personnalités expérimentées issues de l’économie privée » qu’il appelle de ses voeux sont déjà au pouvoir dans la plupart des pays dits occidentaux depuis des décennies. Il ne faut pas lui en vouloir : c’est un sportif. Asselineau n’est pas un sportif et néanmoins ses billets sont farcis de « réflexions » de sportif.