Toujours le même problème. PISA. Il est urgent de renseigner la règle de trois dans le primaire.
Évidemment, ce genre de statistiques ont l’avantage d’attirer l’attention sur le fait que même si grâce au développement du libéralisme dans le monde, la pauvreté a recule comme jamais dans les 50 dernières années, d’important progrès restent a réaliser.
En revanche, elles risquent de nous conduire a des erreurs grossieres sur les moyens de remédier a la pauvreté.
La rentabilité nette du capital est en baisse tendancielle en occident. Les « riches » dont on nous parle, tirent quoi de leurs milliards ? Entre un résultat négatif souvent en France, 10 a 15 pour des boites super dynamiques, et peut être 5% en tendance quand tout va bien dans les pays pas trop surfiscalises contrairement a la France.
Au passage, c’est ce qui explique la bulle immobilière dans notre pays. Comme cela rapporte désormais a peu prêt autant que l’entreprise ou peu s’en faut, mais sans les risques, les investisseurs ont tendance a faire dans la pierre plus que dans l’entreprise.
95% du produit de la richesse des « riches » est distribue en impôts, salaires, charges sociales, amortissement etc....
Ce qui reste sert aussi a investir dans de nouveau projets productifs.
La crise dans nos pays est d’abord liée a une rémunération insuffisante du capital, qui entraîne la deterioration de notre appareil de production et la chute de l’emploi. Dans des pays a intensité capitalistique croissante, il faut de plus en plus de capital immobilisé par emploi crée, et donc, l’augmentation de la part du capital dans la rémunération des facteurs serait un signe excellent garant de croissance....
On peut nationaliser Apple ou General Motors, Total ou free. Les pauvres français auront la satisfaction d’être indirectement actionnaires.....cela ne les rendra pas moins pauvres en terme de revenu. On va du reste bien le voir avec Peugeot...
On peut regarder cela en détail par exemple sur http://criseusa.blog.lemonde.fr/2014/01/06/piketty-et-le-rendement-du-capital-aux-usa-3eme-partie-2/
Mais il y a plus simple : quand il y a d’un cote 95% des revenus et de l’autre 5%, l’urgence, est d’optimiser les 95%, pas les 5%, pour lutter contre la pauvreté.