Une seule remarque.
La propriété immobilière, aussi bien que la propriété foncière, si elles peuvent de façon superficielle être considérées comme du « capital », n’en sont pourtant pas. Elles procurent une rente mais ne produisent pas de valeur.
Dans le cas de la propriété foncière, sa mise en valeur ne s’opère que par l’intervention d’un fermier capitaliste qui avance les capitaux, matériel, engrais, semences, salaires, dont il tire une plus-value dont une partie revient au propriétaire foncier s’il ne l’est pas lui-même, sous la forme de la rente foncière. La rente foncière est la marque de la propriété à caractère de monopole de la terre.
La propriété immobilière, sauf cas exceptionnel (location de locaux à usage industriel par exemple) n’entre elle non plus dans la production d’aucune valeur, même si elle rapporte un loyer à son propriétaire.
Dans cet article, la « disparition », déjà très contestable, de la « propriété agricole » (mais alors quid ? de l’industrie agro-alimentaire) au bénéfice de la propriété immobilière est donc complètement à côté de la question économique réelle.
Question économique qui ne peut se réduire à une comptabilité aussi savante soit-elle mais qui ne tient comme ici, aucun compte de l’essentiel : le travail, source de la plus-value.