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Jean J. MOUROT

Jean J. MOUROT

Né en 1934, retraité de l'Éducation nationale, j'ai longuement travaillé en école primaire à l'époque où on y était encore "instituteur". Ancien militant syndical et journaliste bénévole, j'ai encore animé une association sportive de mon village. Aujourd'hui, je publie des livres où je témoigne de mon passé ainsi que d'autres dont les auteurs sont mes amis...

Tableau de bord

  • Premier article le 02/06/2011
  • Modérateur depuis le 25/08/2011
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Derniers commentaires



  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 avril 2011 12:02

    Je n’imaginais pas qu’on pouvait descendre si bas dans la mauvaise foi, la grossièreté et l’agressivité dans un forum comme celui d’Agoravox. Je ne sais pas s’il y a un « modérateur » mais dans ce cas, il ne modère rien du tout. On est là au degré zéro du débat.C’est d’ailleurs pourquoi j’ai du mal à m’inscrire dans les forums, les commentaires sérieux étant noyés dans les conneries, les insultes, la diarrhée merdique de ceux qui n’ont sans doute rien de mieux à faire dans leur vie que de chier sur autrui.

    Ta réponse est modérée et argumentée.

    « Curé de Gauche ! » Ah ! les gens du GUD et leurs successeurs, avec leur barre de fer ou leur battes de baseball, droits dans leurs rangers cloutés, n’ont rien de curés de gauche. Eux , ce seraient plutôt des aumôniers de paras de la Waffen SS !



  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 12 août 2010 12:40

    C’est vrai que cette revue est exceptionnelle. Elle a réussi à traverser les innombrables crises de l’extrême-gauche politique et syndicale jusqu’à la déplorable scission-captation de l’héritage par la fraction enseignante de l’ex-LCR. Tant que chacun a accepté de jouer le jeu du « consensus », la cohabitation des diverses sensibilités a été possible, malgré les heurts et les crises. La crispation sectaire de certains trotskistes impatients d’occuper les strapontins offerts par U&A au sein de la FSU a rendu la scission inévitable. Les manœuvres juridiques qui ont permis la main-mise d’une fraction politique sur le vieux et prestigieux titre ont contraint les militants fidèles à l’esprit des fondateurs à se perpétuer en reprenant le vieux titre du bulletin de la Fédération des Instituteurs de 1905, l’Émancipation. C’est pourquoi ses responsables actuels sont fondés de revendiquer l’héritage et de célébrer « leur » centenaire.



  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 mai 2010 18:40

    Mon ami JF Chalot a bien lu mon livre (illustré) concernant mon passage à l’École normale d’Instituteurs de Rouen de 1951 à 1955.
    A cette époque, nous ne portions plus l’uniforme mais la blouse grise que nous pouvions retirer au cours de nos sorties (le temps était passé des sorties en rangs !).
    Les EN avaient cependant encore un côté « séminaire laïque ». Et nous avons plutôt mal vécu notre enfermement, et pour les plus intellos d’entre nous, notre formation à l’écart des autres jeunes gens de notre âge.
    Nous avons tous regretté l’inadéquation de notre formation théorique à la réalité des classes dont nous aurions à nous occuper. Les classes d’application(ou nous assistions à des « leçons-modèles » et où nous allions en stage) étaient souvent bien artificielles, formées d’élèves triés sur le volet, alors que les autres étaient affectés à des classes « faibles ».

    Mais au moins, à cette époque, un enfant du peuple pouvait devenir instituteur et même quelquefois professeur, en passant par les ENS de St Cloud ou de Fontenay-aux-roses.
    L’un de nos profs, ancien élève de notre EN, André Vigarrié, est devenu est éminent géographe universitaire. L’un de nos pions, ancien élève de notre EN lui aussi, Marcel-Vincent Postic, a fait une brillante carrière universitaire avant de devenir expert au Ministère. On se souvient aussi qu’auparavant, l’écrivain Pierre-Mac Orlan avait été élève dans notre EN et Jean Anglade est passé lui, juste avant la guerre, à l’EN de Clermont-Ferrand...
    Nous étions boursiers complets et fonctionnaires stagiaires rétribués pendant notre formation professionnelle...
    Évidemment, depuis la relative démocratisation de l’enseignement secondaire ouvert à tous dans les CES, tout au moins, la préparation spécifique des futurs instits au bac dans les EN ne s’imposait plus. D’où la suppression des classes pré-bac (cependant, ma fille a passé le concours d’entrée à la fin de la 3ème vers 1975 et a intégré l’EN après son bac, préparé dans le lycée de secteur).
    La transformation des EN en IUFM aurait pu être une bonne chose si l’on n’avait pas cru que l’important était une formation universitaire de haut niveau pour tous (revendication catégorielle du Syndicat des Instituteurs pour permettre l’accès des enseignants de primaire à la catégorie A, celle des profs). Et si un certain scientisme n’avait pas gagné la formation professionnelle, donnant une image caricaturale des « sciences de l’éducation » avec un jargon ridicule dont on a trop facilement moqué les excès, si bien que le discrédit a gagné toute la formation pédagogique. Pour trop de nos contemporains, il suffit de bien maîtriser les « humanités » pour savoir les enseigner... On aurait pu réformer les IUFM. Leur suppression ne va certainement pas faciliter la pratique professionnelle des futurs professeurs d’école !

    Pour lire des bonnes pages de mon bouquin, voir Google books ou amazon.fr.
    Pour l’acheter, voir mon blog ( http://jeanmourot.jimdo.com)



  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 mai 2010 18:02

    Effectivement, cela m’intéresserait.
    De la même veine, connaissez-vous « Nous les maîtres d’école », de J.Ozouf , des témoignages presque brut d’instits de la Belle époque ?
    Et « la république des instituteurs », un ouvrage plus touffu et organisé à partir de la même enquête, par les époux Ozouf ?



  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 mai 2010 17:56

    A Briell67
    Intéressant témoignage mais qui vaut surtout pour les départements d’Alsace-Moselle (cours de théologie) et à quelle époque ?
    Il faut préciser que si, dans les années 50, on préparait en général le bac Sc. Ex, certaines EN préparaient Math sup ou Philo.
    Et, dans les départements déficitaires, où l’on manquait de maitres d’école, le concours n’en restait pas moins sélectif et on trouvait un bon lot de candidats issus des collèges et lycées urbains (surtout des colléges « modernes ») parfois même après une année de seconde (ce fut mon cas). Ils étaient alors admis directement en première et astreints à 2 années de formation professionnelle (pour atteindre leurs 4 ans d’EN obligatoires). Car il faut aussi dire qu’en même temps qu’on recrutait de nombreux « remplaçants » (qui pouvaient rester un an sur le même poste) avec le bac et sans aucune préparation pédagogique (ils étaient astreints à se former le soir chez eux et le jeudi auprès de leur inspecteur) on a commencé à recruter au niveau bac des normaliens astreints à 2 années de FP. On a aussi donné à certains remplaçants l’occasion de stages de quelques semaines en EN.

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