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Georges Kaplan

Georges Kaplan

Georges Kaplan ne s’appelle –de toute évidence – pas vraiment Georges Kaplan puisque Georges Kaplan est un leurre. Né en 1975 dans une grande ville du sud de la France qui fût autrefois prospère grâce à son port, Georges Kaplan a principalement quatre centres d’intérêts dans la vie : sa famille, la musique, les bateaux (à voile) et l’économie. Ceux qui le connaissent considèrent Georges Kaplan comme un « libéral chimiquement pur » qui pense pour l’essentiel s’inscrire dans la tradition de la pensée libérale classique française et celle de l’école autrichienne d’économie. Il gagne honnêtement sa vie sur les marchés financiers et passe le temps en publiant des articles.

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  • Premier article le 18/03/2011
  • Modérateur depuis le 30/03/2011
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Derniers commentaires



  • Georges Kaplan Georges Kaplan 2 août 2011 09:52

    Je n’y comprends plus rien…

    Je pensais que le libéralisme était un courant de pensée philosophique, économique et politique qui prônait la primauté des droits individuels et la déduction du rôle de l’Etat à ses fonctions régaliennes. Or là, surprise, la quasi-faillite de gouvernements qui n’ont cessé depuis 40 ans d’accroitre les dépenses publiques (56% du PIB en France), les prélèvements obligatoires (42% du PIB en France), les déficits (aucun budget voté à l’équilibre depuis 1975 en France) et les dettes publiques nous est présenté comme une conséquence du libéralisme. Les plans de relance keynésiens échouent : c’est un échec du libéralisme. La politique monétaire de la Fed créée des gigantesques bulles et des récessions : c’est un échec du libéralisme. L’Etat français qui confisque 56.3% du salaire des français : c’est le libéralisme !. Plus de 10 500 lois (au dernier pointage en France) qui réglementent tout sans que même l’administration  qui est chargée de les mettre en pratique n’arrive à suivre le rythme : c’est encore du libéralisme ! Une classe politique unanime – de le Pen à Mélenchon en passant par Sarko Ier, Aubry, Valls ou Dupont-Aignan – qui nous explique que l’Etat doit réguler, moraliser ou carrément abandonner le capitalisme : la France est un pays ultralibéral ! Des médias – financés par l’argent public quand ils ne sont pas tout simplement des médias d’Etat – qui appellent à longueur de colonnes à réguler encore plus et une Education Nationale qui présente le libéralisme comme une opinion « provocatrice » et sanctionne les étudiants qui osent défendre cette idée au bac philo : c’est la pensée unique néolibérale !

    Non, je n’y comprends décidément plus rien…



  • Georges Kaplan Georges Kaplan 9 avril 2011 10:20

    Excellent article qui illustre une fois de plus les « effets inattendus » des interventions de nos gouvernants dans l’économie de ce pays. « La curieuse tâche de la science économique disait Friedrich Hayek, consiste à démontrer aux hommes à quel point ils en savent peu sur les choses qu’ils imaginent pouvoir concevoir ». Ces lois imbéciles n’échappent pas à la règle.



  • Georges Kaplan Georges Kaplan 1er avril 2011 14:04

    A propos des agences de notation Michel Santi se demande « en vertu de quelle loi divine ou autre tradition ancestrale des personnages ne disposant d’aucun mandat électif s’arrogeraient-ils autant de pouvoirs sur les dettes souveraines de nos pays ».

    La loi divine n’a en effet rien à voir là dedans. Si les agences de notation ont acquis un tel pouvoir c’est parce que ce pouvoir leur a été donné par la loi des hommes et – pour être plus précis – par les ratios prudentiels créés en 1988 et imposés par voie légale dans la plupart des pays de l’OCDE à partir de 1992 par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, la réunion des gouverneurs des banques centrales du G10.

    Ces ratios – le ratio Cooke dans un premier temps suivi du ratio McDonough et bientôt d’une troisième version – ont donné aux notes des agences un caractère légal et ont ainsi obligé les banques à adapter leurs portefeuilles de crédit en fonction des décisions des agences. Ainsi, quand un Etat comme le Portugal est dégradé, les banques vendent les obligations d’Etat portugaises non pas parce qu’elles font confiance aux agences de notation mais parce que la règlementation le leur impose.

    C’est cette institutionnalisation des agences qui leur a donné un tel pouvoir déstabilisateur sur les marchés, qui leur a permit de faire payer leurs notes aux émetteurs et qui, enfin, leur permet de réaliser de tels bénéfices.

    Plutôt que d’appeler à « noter » les agences (et qui notera celui qui aura cette charge ?) et à les « sanctionner » (sur quelle base ?), monsieur Santi ferait mieux d’appeler à mettre fin à ce partenariat public/privé malsain.



  • Georges Kaplan Georges Kaplan 31 mars 2011 12:09

    Monsieur Salamanca,

    Vous pointez très justement du doigt la focalisation du débat politique sur des sujets d’importance mineure qui n’ont d’autre objet que de permettre à nos politiques d’adopter des postures sans jamais évoquer les véritables problèmes dont souffre notre pays. J’ai néanmoins 3 observations à faire sur le reste de votre article :

    Quand vous écrivez « qu’un pays comme la Corée du Sud, qui privilégie ses produits et taxe fortement les produits importés, a connu un taux de croissance supérieure à 6 % » ; c’est deux affirmations sont exactes mais les lier entre elles et un non sequitur ; il est possible que vous ayez raison – ce n’est pas mon avis mais c’est en l’espèce sans importance – mais, présenté comme vous le faite ici, c’est un sophisme. Le taux de chômage au Venezuela, qui est infiniment plus protectionniste que nous, atteint 12.1% et son PIB s’est contracté de 2.8% en terme réel. Dans le même temps le taux de chômage Suisse – une des économies les plus ouvertes du monde – plafonne à 3.9% et son PIB réel a augmenté en 2010 de 2.8%. Devons nous en tirer des conclusions ?

    Par ailleurs, vous affirmez que la France, à cause de son adhésion à l’UE, « a fait le choix d’une certaine forme de libre échangisme naïf, qui céderait tout face à une mondialisation qui se montre toujours plus agressive, sans fixer de règles ». Passons sur l’idée selon laquelle le libre échangisme serait « naïf » bien que l’écrasante majorité des économistes qui s’intéressent aux questions de commerce international soit en sa faveur ; je m’interroge surtout sur la base de votre affirmation. La France est-elle réellement plus ouverte aux échanges internationaux que ses pairs ? Par exemple, sur la base du score de liberté des échanges publié par la fondation Heritage – un indice composite qui prend en compte les barrières tarifaires mais aussi les barrières non-tarifaires (quotas, autorisations, règlementations etc…) – la France obtient un score de 82.6 à égalité avec le Japon tandis que les Etats-Unis (86.4), le Royaume-Uni (87.6), les pays scandinaves (Suède : 87.6, Norvège : 89.4, Danemark : 87.6) et 24 des 27 membres de l’UE sont plus ouverts que nous (nous sommes à égalité avec la Grèce et Chypre). Si la France est effectivement un pays relativement ouvert aux échanges internationaux, cette idée selon laquelle nous serions plus libre échangistes que des pays comparables est tout à fait fausse.

    Enfin, vous terminez votre article en suggérant qu’une « certaine forme de protectionnisme au niveau européen » – et en l’espèce des taxes sur les produits non-européens – « permettrait notamment de faire financer une partie de sa protection sociale ». Passons sur les effets économiquement dévastateurs des politiques protectionnistes et sur leurs conséquences politiques (rappelons pour mémoire que la signature des accords du GATT (1947) et la création de la CECA (1951) étaient explicitement motivées par la volonté des Etats d’éviter de nouvelles guerres provoquées par les politiques de « nationalisme économique »). Proposer de surtaxer les produits bon marché que nous importons notamment de Chine pour financer nos dépenses sociales signifie faire financer lesdites dépenses par ceux qui achètent majoritairement ces produits : c’est-à-dire les plus pauvres d’entre nous.



  • Georges Kaplan Georges Kaplan 30 mars 2011 12:13

    JL,

    Je partage vos critiques des collusions entre Etats et entreprises privées. Si c’est ce que vous entendez par « capitalisme » alors moi aussi je suis contre.

    Ce qu’on appelle du libéralisme économique, c’est un système dans lequel c’est le marché qui prime ; pas le producteur ni le consommateur mais le marché qui existe entre les deux. Dans ce système, quand un producteur produit trop de trucs, il se retrouve avec du stock et il perd de l’argent.

    La « la captation de la plus value du travail » est en fait une vue de l’esprit et une des principales erreurs commises par Marx. Je vous expliquerais ça si ça vous intéresse.

    Nous sommes – aujourd’hui, en France – très loin de vivre dans un régime libéral.

    Pour ce qui est des effets de la « mondialisation libérale », je vous suggère cette petite vidéo.

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