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Primum non nocere

Primum non nocere

Etudiant, donc comme je l'entend souvent "un sale D'jeunss" (Je vous autorise à me lapider, mais très doucement) je me complaît dans certaine mélophilie, une légère misanthropie, et quelques idées naïves qui ont la peau dure. Féru de psychosocio, entre autre, j'aime à m'amuser des stéréotypes dans l'air du temps et m'essaye constamment à réfléchir à contre-courant de la doxa.
Plutôt dans la réaction que la rédaction, il ne serait pas étonnant que l'on se doive réhabiliter la théorie du chaos si je venais à être publié. Mes excuses par avance, donc, si mon bordelisme usuel venait à être source d'incompréhension lors de mes interventions/publications.
Primum non nocere.

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  • Premier article le 07/06/2014
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  • Primum non nocere Primum non nocere 22 mai 2014 14:41

    Je m’étonne et souffre d’être spectateur d’une telle technophobie.

    Evidemment, c’est un peu brut, comme première réaction, je m’explique donc : Ne le prenez pas mal, les uns les autres (je ne m’adresse pas seulement à l’auteur de l’article, mais aussi aux commentateurs) mais j’ai l’impression de sentir ici suinter un certain rejet « par principe » de la numérisation des médiums interactionnels environnants. J’ai lu parmi d’autres « Ce numérique me sort par les yeux et je résiste », ou encore « Il y a surtout des gens qui ont un projet de société avec Big Brother à sa tête » ce qui me semble manquer de nuance tout de même. 

    Lorsque je me creuse la tête, moi, petit étudiant sans grand intérêt dans l’imbroglio de près de 15 000 de mes pairs (pour ma seule université), je suis bienheureux de trouver des TEDs, des centaines de diapos, des milliers de thèses/mémoires et des trillions d’articles pour me répondre plutôt que d’espérer vainement pouvoir attirer l’attention d’un prof déjà suffisamment écrasé par ses recherches et/ou la conception de pléthore CMs. Mieux, je ne suis pas cantonné à un point de vue unique et unilatéral, j’ai accès à un tout qu’il me faudra obligatoirement discriminer, repositionner continuellement, qui me demande tant soit peu d’esprit critique. Quel meilleur usage de son encéphale que cela ?

    En vérité, je n’ai jamais eu accès à meilleur enseignement que depuis mon entrée en licence (même si il y a aussi des problèmes dans l’enseignement en fac). Le lycée, c’était des bouquins obsolètes, dans des états lamentables, souvent inutiles (au mieux, 10 pages utilisées sur à peine quelques centaines, pas génial comme ratio. Je passais plus de temps en classe à bouquiner qu’écouter, c’est quand même dommage), des profs oscillants entre manque de motivation, stigmatisation des élèves et débordements divers (le tout dû, je pense, à la précarité que vous pointez très justement du doigt). Le collège, même combat, le côté « tu n’es qu’un élève, en somme rien, pli le genou et ne réfléchi pas » en plus. No kidding, on me l’a déjà sortie, parce que je reportais mes feuilles volantes en .docWord plutôt que d’utiliser un cahier encombrant 24x32. Je parle évidemment d’expérience personnelle, il est possible voire fort probable que ce ne soit pas le cas absolument partout, mais la rigidité et l’archaïsme de ce format d’enseignement me gênaient profondément.

    Il n’y a pas que des aspects positifs à la numérisation de l’enseignement, certes, vous en parlez fort pertinemment, mais je pense qu’une certaine nuance (encore elle) s’impose : Des .doc modifiables et modulables à loisir d’une année à l’autre, des liens à donner pour s’entraîner à donner aux élèves en difficulté, une adaptabilité du cours aux faits de l’actualité mondiale (je pense ici aux cours d’ECJS qui lors de mes années lycée ne servaient qu’à revoir une énième fois les quinze premières années de la Vème république). Pensez donc, ces mômes ont toutes les connaissances du monde accessibles dans le creux de leurs paumes moites, et ils ne font que jouer à Candy Crush. Si c’est pas malheureux.
    Blâmer le numérique dans son entier est plutôt dommage, alors qu’il suffit de replacer le curseur au bon endroit, rendre utile ce qui a oublié qu’il pouvait l’être.

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