Bonsoir Alison,
j’ai été je crois ici l’un des premier à évoquer l’aspect Russe des relations extérieures Grecques. J’ai toutefois mis ce discours en sourdine, car la réalité est que pour la Grèce, ses relations avec la Russie ne sont pas du tout sa priorité (qui est l’économie du pays).
Je croit que on lit très mal la réalité géopolitique de l’Europe, dont je voit le retour d’un pan-germanisme de triste mémoire car il aura entraîné bien des déboires. On décrit souvent les USA comme étant les maîtres et l’Europe son caniche, je crois que en définitive c’est beaucoup plus équilibré que cela. L’Allemagne a acquis une puissance industrielle considérable, bien plus importante maintenant que celle des états unis à bien y regarder (il ne reste à ces derniers que la bulle des huiles de schistes, qui ne tardera pas à éclater à mon sens).
Mais je m’éloigne. Je pense réellement que l’Allemagne a re-pété un boulon, et n’envisage plus sa politique extérieure que par le passage en force. Je pense que les USA ont compris que les Allemands vont bel et bien éjecter la Grèce de l’union Européenne, et que cela pourrait bien entraîner la chute de l’Europe et de l’Euro qui est en fait le dernier rempart permettant d’éviter au Dollars de s’effondrer.
Je pense donc que les Américains essaient honnêtement d’éviter à l’Europe une telle crise politique,qui potentiellement pourraient fondamentalement rebattre les cartes des alliances Européennes, et également terminer de facto le bras armé de tout ceci, l’OTAN.
Comme ils n’ont pas de solutions alternatives *pour l’instant*, ils tente la calinothérapie avec Syriza.
Et puis on est dans une forme de « bon flic, méchant flic » qui ne mange pas de pain !