N’allons pas non plus prêter aux auteurs des intentions qu’ils n’ont jamais eues.
Si les romans épiques sont centrés sur des « destinés » (ceux qui sont nés avec un Destin), c’est parce qu’il est plus plaisant d’écrire et de lire des histoires de héros et d’héroïnes luttant contre un destin apparemment contraire que de lire un bottin des histoires sans saveurs de gens ordinaires vivant sans aléa leur petite vie médiocre.
Donc oui, le prêtre y sert un Dieu aux desseins tortueux.
Oui, le Roi y est noble héros destiné à la victoire ou ennemi funeste et tout puissant mais malgré tout promis à la défaite.
Oui, le petit paysan en révolte y est fils caché de quelque monarque ou marqué par un destin plus grand que sa condition.
N’allez pas dans cela voir une quelconque intention critique à l’égard de la démocratie bien réelle.