Ce qui a de
dérangeant avec votre démonstration, c’est sa simplicité et son évidence.
Vous ne
demandez pas grand-chose, juste que les choses se passent comme il est prévu
que cela se passe.
Connaissant la nature humaine et en rabattant beaucoup sur l’idéalisme, on pourrait se dire que chez nous à un
certain niveau de pouvoir, si cela arrivait une fois sur deux, un grand pas
démocratique serait accompli.
Balayons devant notre porte, d’une manière ou d’une autre,
par notre passivité, notre fatalisme et notre propension à nous laisser
bêtifier, nous légitimons ce principe coutumier. D’autres peuples d’Europe le
font moins. Qu’est-ce qui nous empêche de changer ?