@Yann Esteveny : bonjour, il ne faut pas oublier que les quatre évangiles canoniques ont été choisis parmi des dizaines d’écrits qui circulaient dans les premiers siècles, les autres ont été qualifiés d’« apocryphes ». En lisant les apocryphes on comprend que les croyants cultivés qui les ont mis de côté ont voulu partager des textes un tant soit peu cohérents et crédibles. Nanine Charbonnel dans « Jésus-Christ, sublime figure de papier », explique les évangiles comme des midrashîm des Ecritures du judaïsme ; elle tient à souligner justement que son étude est absolument indépendante de l’« obsession biographique ».