8 mai, la Victoire. Sous un soleil menteur...
On commémore la Victoire de 1945. Tout cela semble lointain, suranné, dépassé… Et pourtant, « il est encore fécond le ventre de la Bête ». Tiens, je vais vous raconter une histoire. Une histoire authentique que je tiens de la bouche même de celui qui en fut le seul « héros » survivant.
Laurent Pascal était dans sa vingtaine année à la Libération. Cet homme a eu de la chance. Beaucoup de chance : il fut le seul rescapé, l'unique survivant d'un massacre au cours duquel trente-cinq de ses camarades du maquis Ventoux ont été assassinés par les Nazis et leurs sordides complices français de la milice. Cela s'est passé à Izon-la-Bruisse, petit village des contreforts drômois du massif du Ventoux, près de Sèderon. Leur section a été vendue par des miliciens. Prisonniers, ils vont être massacrés. Écoutons son récit :
Le passe-droit de la HONTE
« Il est environ 13 heures. Un beau soleil d'hiver fait scintiller la neige autour de nous.
Un soleil menteur...
- Vous quatre là. Avancez. Allez ! Plus vite que ça !
Ce sont ceux qui se trouvent du côté d'Eygalayes. Je me trouve moi-même à l'autre extrémité de la colonne. Ils partent derrière le bâtiment. Nous ne voyons pas ce qui se passe mais nous entendons une première, puis une seconde rafale de mitraillette : les quatre premiers fusillés d'Izon viennent d'être abattus...
Le premier tueur, un milicien, un Français comme nous, sa sale besogne terminée, revient. Un autre "prend livraison" des quatre victimes suivantes, toujours à partir de l'autre bout de la colonne. Il les conduit derrière la ferme en passant par l'angle Ouest alors que les premiers étaient passés par l'angle Est.
Rafales...
Mes camarades, pétrifiés mais courageux, attendent la mort...
Les bourreaux, se remplaçant, alterneront ainsi côté Est et côté Ouest jusqu'au quatre derniers : le Toubib, un jeune homme de Saint-Auban, un autre jeune et moi.
C'est notre tour...
Nous savons parfaitement ce qui nous attend. Les rafales de mitraillettes et les plaintes de nos camarades ne nous laissent aucun doute sur ce qui se passe derrière la ferme.
Je suis pourtant étonnamment lucide. Crever pour crever, je ne vais pas me laisser tuer comme un mouton. Je suis décidé à tenter ma chance.
Le milicien dont c'est le tour de nous conduire au massacre, un homme d'une quarantaine d'années, nous fait passer devant lui. Je l'observe en marchant. Il n'est pas très à l'aise me semble-t-il. Arrivé au coin de la ferme, j'aperçois les cadavres ensanglantés de mes camarades étendus dans la neige. Le Toubib, qui est derrière moi, a compris que je veux tenter quelque chose.
Je regarde une dernière fois le tueur, puis mes camarades morts. Le Toubib se rapproche de moi et me souffle :
- "C'est le moment. Vas-y !"
Je me rue en avant. J'ai le temps d'entendre mon copain Blanchet, abattu mais pas encore mort me crier : "Merde ! Rolland." C'était son vœu de bonne chance. Un cri qui me va droit au cœur et me donne des ailes. Je cours de toutes mes forces. C'est un pré nu et plat, sans le moindre obstacle. Il y a bien une rangée de pommiers en contrebas, mais je préfère foncer droit devant moi.
Le Toubib me suis. Mais il n'a pas ma jeunesse. Il sera mon bouclier. Volontairement ? Je le crois...
Les souliers de Toto - que j'ai maudits ce matin - me serrent et tiennent bien à mes pieds malgré l'absence de lacets. Une chance. J’entends le bruit sec des mitraillettes et des fusils. Les balles sifflent autour de moi, ricochent en miaulant sur des rochers...J'ai environ 400 mètres à parcourir, à découvert, dans la neige.
Les premiers instants de surprise passés, tous les boches et les miliciens, qui attendaient, décontractés, que le massacre fut terminé, réagissent et me tirent comme un lapin. J'entends des éclats de voix, des ordres aboyés en allemand. Je perçois des éclatements de grenades autour de moi...
Je ne pense à rien. Je fonce, je fonce...
Cette course éperdue dure environ une minute. Il me semble que je n'arriverai jamais au bout du champ. Mon cœur bat la chamade, mais j'ai conscience que j'ai la joie de le sentir battre !
J'arrive au bout du champ. Je saute un petit mur qui me met provisoirement à l'abri des tirs de mes poursuivants. J'ai la présence d'esprit de ruser pour les égarer : je fonce ostensiblement en direction du village, puis, en me baissant, je remonte dans mes traces et fonce vers la montagne, en direction opposée.
La ruse a pris : les Boches se ruent vers la route. Ils me chercheront tout d'abord en direction de Séderon, me laissant quelques précieuses minutes de répit. Maintenant à couvert, je grimpe à toutes jambes les premiers escarpements au-dessus d'Eygalayes. Je passe devant une ferme. Le paysan, qui a assisté impuissant à la fusillade de la fenêtre de sa chambre, craint que je ne m'arrête chez lui. Je n'en ai pas la moindre intention et je le lui dis.
Á ce moment-là je me considère comme presque sauvé. J'ai en tout cas gagné la première manche. Je connais parfaitement la montagne, je suis jeune, fort et entrainé. Et puis j'ai ma peau à sauver… »
Alors souvenons-nous, méditons sur la renaissance de la Bête et sur les redoutables tensions que des égoïsmes nationaux irresponsables font ressurgir.
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43 réactions à cet article
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pas des couilles molles qui voteraient fn ça messieur
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M. Hollande n’a pas fait fleurir la tombe du Maréchal Pétain, comme le faisait son illustre prédécesseur François Mitterrand ?
Les traditions se perdent ma bonne dame !
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Eh ! Regardez la bannière : il y en a que ce témoignage semble géner !!! Des nostalgiques du maréchal sûrement. Où des adorateur du borgne et de sa tribu.
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@VICTOR
Je ne suis pas spécialement nostalgique du maréchal, mais sa diabolisation est indécente.
Votre article est fondé sur l’émotionnel. -
Addendum :
La diabolisation des allemands de l’époque est directement liée à celle du maréchal. En effet, si les allemands sont le diable, tout ceux qui ont pu collaborer sont le diable. On pourrait d’ailleurs à juste titre s’interroger sur comment une tolérance envers l’occupant de cette ampleur a pu avoir lieu si celui-ci était effectivement le Mal absolu.
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Je vous invite donc à consulter ce commentaire que j’ai ajouté sous un autre article paru il y a peu : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pronostic-sur-la-troisieme-guerre-167041#forum4308316Ajoutons que la déclaration de guerre et la défaite militaire ayant eu lieu ; maintenir une France libre et indépendante, conservant bien évidemment l’Alsace-Moselle, n’était pas possible en juin 1940.
Les va-t-en-guerre de septembre 1939 ne furent pas là pour assumer dignement leurs responsabilités. -
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@Garance
Copié-collé de quoi ? J’ai personnellement eu l’honneur de rencontrer, d’interviewer ce monsieur !
Le rapport entre les miliciens et le FN, vous ne le voyez pas ? Changez vos lunettes.
Quant à vos insultes, on n’est jamais sali que par la merde... -
@Azur Cérulé
notre police (celle des pétainistes) déportaient des enfants et après la libération n’ont pas été puni sérieusemment ni miliciens ( voir carte surannée au début de votre article) ni gestapo ni SS de la division das reiche tueurs d’oradour sur glane et pendeurs de tulle 1 seul a été condamné puis gracié,,,,,, ?????je DIS BIZARRE !!!!!!!!! les memes élus... juges..... chefs de police pétainistes sont donc tous restés a leurs postes de« couilles molles » ????????????????????POUR EMPECHER LESCOMMUNISTES DE PRENDRE LE POUVOIR ????(ce que craignait DE GAULLE !!!!!!!!)la FRANCE ETAIT ELLE DEJA AUSSI CORROMPUE ?????????????????QUE NOS DITS « républicains de MR BISMUTH » -
@agauchtoute
FAUTE :« das reich » -
@agauchtoute
La multiplication exagérée de la ponctuation nuit grandement à votre crédibilité autant quà la compréhension... -
@Azur Cérulé
Rectification :Si les Allemands en général ne furent pas le mal absolu( Ils furent parfois aussi terrifiés que les victimes d’Hitler), les nazis et leurs séides Français le furent vraiment.
Ce n’est pas jouer sur les mots que dire cela, mais rappeler qu’il ne faut pas confondre le pays et la carte, comme dirait Korzybski. Les commentaires, on peut toujours les faire, essayer de refaire l’histoire — une histoire se concluant par la victoire de LA bestiole — la bestiole restera toujours une bestiole.
Rien de céruléen ici. La tolérance envers l’occupant, c’est le nom de l’esprit de collaboration et autre vichysme, qu’il ne faut pas confondre avec la paralysie civile qu’engendra la terreur (car c’est bien la terreur que faisaient régner les milices fascistes et les rafleurs d’ici et là). Vous eussiez certainement adopté un sentiment « pragmatique », Alsace-Moselle oblige, si je saisis bien l’esprit de votre remarque.
Or voyez-vous, s’il y eut bien chez les affairistes, les fascistes, les cupides et les lâches, parti-pris pour l’occupant, il y eut aussi résistance au sein du petit peuple de France. Cela n’a pas changé, du reste. Vous le verrez un jour ou l’autre.
Vous vous interrogez sur le pourquoi de l’ampleur de la collaboration avec les nazis, trouvez la réponse dans l’occuité de leurs opinions, dans l’ampleur du mal qu’il ont répandu et de l’oppression qu’ils ont exercée et surtout, dans la veulerie et la cupidité de leurs assistants, partout dans le monde.
Quant à la liberté et l’indépendance que vous dites avoir été impossible tant était grand le défi, l’apanage d’honneur et parage dont se revêtirent de nombreux résistants, vous fait mentir. S’ils se sacrifièrent, du sacrifice réel qui ne souffre aucun commentaire abscons, ce fut pour que la France ne les perdent jamais, ne renonce pas, pour que l’on ne dise pas, comme vous sembler le suggérer, que tous avaient courbé l’échine, dans l’espoir surtout, de conserver l’Alsace et la Moselle.
Le combat qu’ils menèrent est d’ampleur quasi eschatologique et vous devriez vous en souvenir puisqu’il n’est point terminé. Les nazis d’ici ou d’ailleurs resteront toujours le mal absolu. Mais
aurez-vous, vous qui vous offusquez qu’on tolère ce qu’ils sont (bien que cette assertion soit rien moins que discutable), le courage de les dénoncer ou de les affronter, ou pensez-vous que comme en 40, nous risquerions trop à la bataille ? -
@Azur Cérulé
« Je suis exilé et condamné à mort dans mon pays par un régime fasciste. Il serait de la plus absurde hérésie que je ne sois pas un combattant pour l’humanité » Marcel Lefèvre (Régiment Normandie-Niemen) Mort au combat le 5 juin 1944. -
@Azur Cérulé, je suis assez d’accort avec votre réflextion, il y a des mystère que l’on garde soignement à la lisére de l’Histoire comment ce fait il qu’il est eu d’un coté le Front Populaire en 38 et que ses mêmes élus ont votés les pleins pouvoir à Pétain, le 10 juillet 1940, est soumise à l’Assemblée nationale (c’est-à-dire la réunion de la Chambre des députés et du Sénat) une proposition de révision de la Constitution permettant d’attribuer les pleins pouvoirs constituants au maréchal Philippe Pétain, président du Conseil.,
Après cela, il est vrai que l’on peut écrire comme Amouroux 40 Millions de Pétainiste !
Visiblement, il y a des subtilités historique qui échappe à l’auteur de l’article !
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@soi même
« ses mêmes élus ont votés les pleins pouvoir à Pétain »sauf, quand-même ceux qu’on avait laissés s’embarquer pour l’Afrique du Nord sur le Massilia, en leur faisant croire que le gouvernement les rejoindrait !
La couardise des députés s’est renouvelée en 1958 quand pratiquement tout le monde (socialistes compris) s’en sont remis à de Gaulle pour les sauver !
(Ne me reprochez pas de comparer de Gaulle à Pétain. Je sais qu’ils ont été bien différents dans leurs actions, en dépit d’une certaine parenté idéologique. Mais dasn les 2 cas, on s’en remettait à un homme providentiel !)
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@agauchtoute
En effet ! Et le problème est que cette comédie continue avec l’Europe et ses eurolâtres. Encore une fois les français doivent accepter le mensonge, le déni et la honte de soutenir des pays qui rendent honneur aux nazies tueurs d’Oradour !...et de payer pour eux !
Le 7 MAI A KIEV HONNEUR AUX SS !
L’agence officielle UNIAN témoigne de la sollicitude du pouvoir de Kiev envers les « vétérans ».
La photo montre qu’il s’agit en fait des anciens de la Waffen SS Galizien (Galitchina) tels qu’on les voit habituellement dans les défilés commémoratifs de la SS et de l’UPA. (reconnaissables à leur bérêt bleu et à l’écusson au lion galicien)
On savait l’UPA (armée des insurgés de l’Organisation des Nationalistes Ukrainiens (OUN) réhabilitée...mais pas encore la Waffen SS. Tout va plus vite que prévu !
pour la photo et ceux qui lisent l’Ukrainien :
Vétérans Ukrainiens nazis : http://kiev.unian.net/1075620-kievskaya-vlast-obespechivaet-ozdorovlenie-i-lechenie-veteranov-kgga.html
Plus sur le sujet et dans une perspective économique :
Mon site : http://viableco.hypothèses.org
Le chemin de résistance est tracé mais la route est encore longue...
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La guerre, c’est la guerre. C’est moche. Pour autant, tout et n’importe quoi n’est pas autorisé.
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Ce qui est vraiment triste dans cette histoire, c’est que des français luttaient contre d’autres français, et dans chaque camp ils avaient en leur coeur la France et luttaient pour elles - hormis certains opportunistes d’un côté et certains communistes ne songeant qu’à leur but politique de l’autre.
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Les résistants étaient des combattants illégaux. Je ne doute nullement de la sincérité de leur engagement, mais ils s’exposaient, au pire, à l’exécution en cas de capture. Même si ce ne fut pas le cas général, ce serait une extrapolation abusive de le croire.
Au delà des sabotages, il y eut de nombreuses exécutions de collaborateurs directs ou moins directs par la Résistance. Avec même quelques excès scandaleux dont je suppose tout de même qu’ils nétaient pas approuvés par la plupart.-
@Azur Cérulé
Vous faites, avec votre analyse aux petits pieds, de la Résistance une simple mouvance nationaliste.
Ce n’était pas le cas. Si une partie de la Résistance était bien nationaliste de droite, la majeure partie se battait non pas seulement pour la France mais pour les libertés politiques et démocratiques.
Car ce n’était pas contre les Allemands - comme vous le prétendez ; d’ailleurs on se battait contre des Allemands, des Autrichiens, des Roumains, des Croates, des Norvégiens, des Russes, des Ukrainiens, des Lettons... - que l’on se battait (même si pour des fins de propagande, les choses étaient présentées ainsi à l’époque et après) mais contre des systèmes politiques nationalistes et/ou fascistes : le national-socialisme, le fascisme et tous leurs potes de Roumanie, de Croatie et d’ailleurs.
Le patriotisme français affiché était celui non d’un nationalisme chauvin mais de l’attachement à une (fausse) idée de la République française théoriquement universaliste issue de la Révolution de 1789 et de celles du XIXe siècle.
Votre lecture de l’histoire est teintée d’une grande méconnaissance, d’une absence totale de finesse. Vous vous laissez aller à des idées toutes faites sans les passer au crible de l’esprit critique.
Par ailleurs, cette phrase : « Je ne doute nullement de la sincérité de leur engagement, mais ils s’exposaient, au pire, à l’exécution en cas de capture. » est soit totalement absconse, soit totalement idiote. -
@Goldored
Mais voyez-vous, je ne nie pas que certains résistants (et je pense notamment aux communistes) se battaient en premier lieu pour leur idéologie. La plupart cependant se battaient pour retrouver la liberté de la France. Oui, beaucoup avaient leurs idées teinté d’idéal républicain, ne connaissant pas la perversion de ses développements universalistes, cela ne veut pas dire qu’ils auraient engagé la même lutte si le régime avait changé de nature sans la guerre - seul cas où c’eut été uniquement une affaire idéologique.
Je maintiens donc ma position, même si je concède que oui toutes les formes de patriotisme ne sont pas identiques, je ne prétendais pas le contraire.
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Pour la dernière phrase, eh bien je ne suis pas là pour cracher sur les résistants, je crois que c’était un engagement lourd. Mais je souligne que par leur statut de terroristes/combattants illégaux, ils engagaient leur vie même.
L’article relate le massacre de maquisards capturés, je souligne que lorsqu’on engage le combat armé illégalement, la répression qui suit n’est pas anormale.
D’ailleurs d’un point de vue légal et moral, si on considère la résistance armée légitime car au nom d’un idéal, alors de la même manière les attentats du 11 janvier sont-ils parfaitement légitimes. C’est un peu difficile à avaler pour certains ; mais si la défense d’un idéal justifie le terrorisme, eh bien là aussi.
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Et vous qui parlez de méconnaissances, en expliquant : 1)Que la résistance se battait contre des allemands et des autrichiens, alors que c’était la même chose (sinon vous auriez pu dire contre des bavarois, des autrichiens, des prussiens, etc)
2)Qu’elle se battait contre des Roumains, Croates, etc ; qui étaient certes engagés dans le même conflit mais pas au même endroit, et n’étaient donc absolument pas les adversaires directs de la Résistance.
3)Qu’elle se battait contre des Russes ? Les russes se battaient contre les allemands, ce que vous dites est absurde. -
@Azur Cérulé
On parle des anciens combattants (masculins), mais quid des femmes tombées sur le théâtre des opérations de guerre ?Par exemple, au cours de la guerre de 39-34 sur la liste des anciens combattants morts à la guerre figure : Alapetite Marie Louise dont on suppose qu’elle était soit infirmière, ou bien résistante de guerre car les femmes oeuvraient aussi pour la libération de la France. -
L’abbé René BONPAIN et l’Abbé Pierre ont été tous deux résistants, mais le premier est mort fusillé en 43
René BonpainAbbé Bonpain
Timbre postal à son effigie émis du 28 mars 1960 au10 septembre 1960
Données clésNom de naissanceRené BonpainNaissance15 octobre 1908
Dunkerque, Nord, FranceDécès30 mars 1943 (à 34 ans)
Bondues, FranceNationalité FrançaiseDistinctionsChevalier de la Légion d’honneur
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la RésistanceRené Bonpain, dit L’Abbé Bonpain, est un résistant et homme d’Église français né le 15 octobre 1908 à Dunkerque(Nord) et mort fusillé le 30 mars 1943 à Bondues (Nord). Il reste à ce jour le résistant le plus populaire dans le souvenir des habitants de Dunkerque1.
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@Azur Cérulé
Vous voyez bien que vous avez une vision simpliste de l’Histoire.
Les résistants sont Français... Et les Arméniens, les Allemands, les Espagnols, les Autrichiens qui combattaient, entre autres, au sein des FTP-MOI ?
Les Russes ? Il y en avait partout en France ! Plusieurs divisions de Waffen-SS étaient composées de « volontaires » - qui étaient souvent loin de l’être ! - russes. Mais aussi de Serbes, de Croates, de Roumains...Vous simplifiez encore en disant que la plupart « se battaient pour la liberté de la France ». Ils se battaient en majorité pour la liberté tout court. Et pour des libertés politiques. Ne voyez pas la Résistance comme n’étant composée que, soit de gaullistes, soit de communistes. Il y avait aussi des socialistes, des anarchistes, des nationalistes, des monarchistes, des radicaux-socialistes, des trotskistes, des citoyens « sans carte »...
Et parmi chacun de ces groupes, des motivations et des finalités individuelles distinctes de celles du groupe.
Mon arrière grand-père, radical-socialiste de carte mais très rouge de coeur, homme indépendant d’esprit, futur conseiller général, n’est pas devenu un membre très actif de la Résistance bourguignonne pour des raisons patriotiques ou parce que le Parti Radical le lui demandait, mais parce que cet homme, modeste commerçant, savait ce qu’était le régime nazi et le condamnait.Par ailleurs, on considère souvent les FTP comme une émanation du PCF. Je pense pour ma part qu’il s’agit davantage d’une émanation de la CGT, la direction du PCF étant hors de France (Frachon et Tillon, plus Cgtistes que communistes étant aux commandes quand Duclos était à Bruxelles et Thorez à Moscou).
Quant à la distinction entre Autrichiens et Allemands, en ne la faisant pas, vous admettez la légitimité de l’Anschluss qui ne datait que de 1938 et qui s’est faite dans des conditions de terreur politique et de régime fascisant (l’austro-fascisme) empêchant l’expression des opposants plus nombreux que ne voulait le faire croire la propagande nazie.
Absurde ? Non. Cultivez-vous avant d’affirmer de façon péremptoire des contre-vérités et des analyses simplistes.
La réalité est plus complexe que vous semblez le croire. -
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@Azur Cérulé
« La guerre, c’est la guerre. C’est moche. »Vous avez raison. En voici une autre démonstration :
Nous sommes le 9 janvier 2006, et l’historien Henri Amouroux, s’axprime devant l’Académie des Sciences Morales et Politiques, sur le thème, « Les tribunaux du peuple à la Libération ».
« Comment croire aujourd’hui qu’il y a moins de soixante deux ans, 75 miliciens aient été fusillés au Grand Bornand le 24 août… simplement parce que 75 cercueils avaient été commandés deux jours plus tôt à un menuisier d’Annecy ? Le Procureur de la République de Thonon, tout frais maquisard, avait, il est vrai, dit à ceux qui constituaient le tribunal du peuple : un ramoneur, un photographe, un restaurateur, un imprimeur, un comptable, qu’ils n’avaient le choix qu’entre la mort et l’acquittement. Entre 10 h le 23 août et 4 heures du matin le 24, il y aura donc, au Grand Bornand, 75 condamnations à mort et 22 acquittements. Les exécutions, 5 hommes après 5 hommes, durèrent de 8 h à 10 h 15. »
Et bien, un type comme Victor le croit sans difficulté, parce qu’il lui plaît de s’en réjouir. Et nous, nous nous résignons parce que nous savons qu’il faut de tout pour faire un monde, des maquisards et des contre-maquisards. Et des Victor…
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Ceci, la Milice, c’est pas toujours une mauvaise chose !
Bénies soient les Milices Chrétiennes quand elles transforment les terroristes islamistes en jambon-purée !
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Merci Victor.
Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants
Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand
Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan
Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
Louis Aragon, Le Roman Inachevé-
Le 7 mai, dans une galerie commerciale, un type me tendait d’un geste du bras,sans un mot, une sébille pour receuillir une pièce !Moi : - c’est pour quelle association ?Le type : - pour les anciens conbattantsMoi : Mais, ils ne touchent pas une pension ?Le type : ouiMoi : - mais alors, à quoi sert l’argent ?Le type : - c’est pour les mortsMoi : - mais, les morts n’ont besoin de rien, puisqu’ils sont mortsLe type : - c’est pour fleurir les tombes !FinLa semaine précédante au même supermarché !Une pancarte a retenu mon attention, il contenait ce qui suit :« Tulipes contre le cancer »Je m’approche du quémandeur et dit , avec malice :- c’est efficace les tulipes contre le cancer ?Le type s’esclaffe et dit :- les tulipes, c’est pas contre le cancer, c’est pour le cancerVa comprendre, Charles !
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http://www.liberation.fr/societe/2014/08/05/lazare-ponticelli-le-temoignage-du-dernier-poilu_1075743Le dernier poilu de14-18, Lazare Pontichelli, décédé en 2008 disait dans une vidéo :- Je n’ai jamais su pourquoi on se battait- on avait devant nous des gens qu’on ne connaissait pas- Eux, ils nous connaissaient pas, et ils nous tiraient dessus- Pourquoi ?...-
pour le FRIC de« nos élus et des marchands d »armes"
combien d’élus en 1945 ???? ET EN 2015 650000 §§§§§§§§§§§§§§§§§MR BISMUTH POURRAIT FAIRE UNE CONFERENCE A 200000 EUROSPOUR NOUS L EXPLIQUER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! AVEC TIAKKEDINE SON POURVOYEUR !!!!!!-
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La France a la chance d’être toujours du bon coté.
Ses ennemis sont toujours des méchants et ils ont la gueule de l’emploi.
Hitler et ses chambres à gaz, les communistes et leur goulag, Ben Laden et le 11 septembre, Saddam Hussein et ses armes de destruction massive, Kadhafi et ses bombardements aveugles contre son peuple...
Les méchants des films de Batman font pale figure à coté de tous ces monstres.
En prenant un peu plus de recul, les guerres de la France s’inscrivent dans le cadre des guerres menées pour l’expansion de l’empire anglo-saxon depuis plus de cent ans.
En 1870 et en 1914, il n’y avait pas Hitler, et pourtant la France a fait la guerre à l’Allemagne, il s’agissait bien alors de combattre l’Allemagne en tant que telle, et non pas « la bête immonde ».
Pareil avec la disparition de l’empire soviétique. Je pensais alors un peu naïvement que la paix et la coopération allaient s’imposer naturellement.
C’est tout le contraire qui a eu lieu, les USA ont augmenté leur budget militaire et ont poussé leur avantage dans les pays d’europe de l’est. Ils organisent en ce moment une nouvelle guerre froide contre la Russie.
Avant d’être opposés aux communistes, les américains sont surtout opposés à la Russie, un concurrent qui les gêne dans leur volonté de domination mondiale.
Les années passent et les ambitions anglo-saxonnes restent les mêmes, il n’y a que les prétextes qui changent.-
@berry
Parce que vous croyez que les ambitions russes n’ont pas changé ? Ni les ambitions françaises ?
Il n’y a guère de pays qui n’aient pas des ambitions expansionniste ou impérialiste.
Pourquoi focaliser sur les pays anglo-saxons ? -
@ victor,
çà y est ils réimpriment les passes de la milice ..... çà doit être pour le service d’ordre du FN !!!-
Tous les chemins menaient à la trahison !!!
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Je trouve honteuse la teneur de ce débat qui n’en est pas un à propos d’un massacre de Français par des Français nazis !
Pauvres types qui sont morts en croyant servir la cause de la liberté ! Ce ne sont pas eux qui ont commis les exactions que l’on reproche à la Résistance et aux « justiciers » de la Libération !
Ils auraient droit tout simplement comme l’écrivait Hugo « qu’à leurs cercueils, la foule vienne et prie »...
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@Jean J. MOUROT
Cracher ainsi sur des jeunes qui ont laissé leur peau pour que nous puissions vivre, c’est effectivement à ras de terre, ou plutôt à ras des fientes de fiel de tous ces lâches, collabos dans l’âme, couilles-molles mais avides, prêts à toutes les bassesses.Staline disaient d’eux« ce sont mes idiots utiles ». Ils attaquent en meute qui n’est pas de leur bord, ils se couchent devant toutes les dictatures, espérant de leurs maîtres quelques quignons de pain. Ayant peur des violents, ils leurs lèchent le cul pour s’en faire bien voir.
Ils étaient délateurs pendant l’Inquisition, cloportes bien planquées à la Révolution, ils étaient pro-nazi miliciens quand Hitler sévissait, zélateurs de Staline au temps du communisme triomphant. Maintenant ils se cherchent un nouveau cul à lécher. Beaucoup trouvent des grelots brenneux à leur goût chez les assassins d’allah.
Lorsqu’on croise une merde sur un trottoir, on passe à côté. Sur AGVX, il faut faire pareil.
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@VICTOR
Vous vous rangez du coté des résistants de 1945 et vous nous faites la leçon, mais pourquoi devrions-nous vous croire ?
Montrez-nous l’exemple, allez combattre les oppresseurs à Alep ou à Donetsk et on en reparlera.
Les néo-nazis de Kiev et et les wahhabites de l’émirat islamique valent bien les nazis de 1945, après tout.
Je vois que vous étiez reporter de guerre au Vietnam.
En 40, vous auriez peut-être été reporter, vous auriez râlé mais vous n’auriez pas levé le cul de votre chaise.
Moi non plus, probablement.
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@berry
Comme vous, je suis atterrée par le niveau des commentaires et l’aigreur permanente de certains.Sous prétexte qu’il y a eu des saloperies commises à la Libération sous le vilain nom d’Epuration, alors il faudrait rejeter tous les Résistants en bloc. Communistes ou pas, ceux qui ont résisté, ont combattus, ont été torturés par les salopards de traitres de français oeuvrant pour la Gestapo, ont été fusillés, ou par bonheur, ont réussi à survivre, à tous ceux là nous devons le respect.Voilà. C’est Agoravox... Le nid des collabos et des F-haineux de tout poil tout pleins de leurs certitudes Faut faire avec. Ne pas se laisser éclabousser comme il a été dit.L’image d’Avox , c’est cette phrase de Bukowski :« Le problème avec ce monde est que les personnes intelligentes sont pleines de doutestandis que les personnes stupides sont pleines de confiance. » -
Mon comm précédent s’adressait à Jean-J Mourot et non à Berry.
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Bonsoir Victor,
Merci pour ce récit, très touchant. Depuis que je suis sur AV, j’ai remarqué que j’ai a 90% les mêmes opinions que vous, et dans l’ensemble j’aime bien vos articles.
Mais sur AV écrire sur ce genre de sujet, c’est comme marcher sur un trottoir de Tananarive, c’est-à-dire prendre plein de crachas dans la tronche par les bus ou taxis brousse qui passe près de vous, et sur AV ça crache un max.
Bon courage, et à bientôt dans du coté moins
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