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Accueil du site > Tribune Libre > A propos de la déchéance de nationalité ! lettre ouverte de Léon Landini au (...)

A propos de la déchéance de nationalité ! lettre ouverte de Léon Landini au président de la République

En Aout 2010, Léon Landini – résistant FTP MOI, président de l’amicale des bataillons Carmagnole Liberté, président du PRCF – écrivait une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy après son discours de Grenoble, sur la question de la nationalité.

Cette lettre est aujourd’hui plus que jamais d’actualité

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

Le 10 août 2010

Léon Landini à

Monsieur le Président de la République

Palais de l’Elysée

55, rue Fg Saint-honoré

PARIS 75008 

Monsieur le Président,

C’est choqué ! que j’ai pris connaissance du discours que vous avez prononcé le 30 juillet dernier à Grenoble.

En effet, ce jour là, vous avez déclaré : « Que la nationalité française puisse être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ».

Retirer la nationalité française à toute personne d’origine étrangère ?

De quelles personnes s’agit-il exactement ? Comment allez-vous déterminer « l’origine étrangère » d’une personne ? Allez-vous, comme l’ont fait les gouvernements fascistes de Pétain et Laval à l’encontre des juifs, remonter jusqu’à la troisième génération ?

Et dire que je pensais, je croyais, j’étais convaincu qu’en devenant Français, (que ce soit par naturalisation ou de toute autre façon), on avait acquis les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes obligations que tous les autres Français.

Voici qu’avec votre discours, je découvre avec stupeur, que vous considérez qu’il y a deux sortes de Français. Les uns Français-Français et les autres demi-Français et susceptibles à tout moment, selon le bon vouloir d’un président de la République, de garder ou de perdre cette nationalité.

Il s’agit là d’une véritable offense faite à l’égard de ceux qui, étrangers ou d’origine étrangère, ont dans les années 40 combattu l’occupant les armes à la main et acquis, souvent grâce à leur héroïsme, la nationalité française.

Après votre déclaration, Il apparaît indispensable de rappeler les immenses sacrifices consentis au cours des deux dernières guerres par ceux que l’on appelait alors « Les coloniaux » et dont les enfants ou les petits-enfants, aujourd’hui Français, sont les premiers visés par cette nouvelle loi, que vous voulez nous imposer.

Les immenses nécropoles se trouvant sur le front de l’Est, aussi bien que celles se trouvant devant Rome ou Monte-Cassino, prouvent que des dizaines et des dizaines de milliers de « coloniaux morts pour la France » reposent loin de leur terre natale.

Le souvenir de leur sacrifice devrait vous permettre d’avoir un peu plus de retenue et de traiter avec un peu plus d’égards la progéniture de ces soldats très souvent « malgré eux », qui ont perdu leur vie, afin que notre pays puisse reconquérir son indépendance et sa liberté.

Votre volonté de « dénaturaliser » « toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique » va-t-elle s’arrêter là ? Quelle garantie avons-nous que, par la suite, la même sanction ne frappera pas ces mêmes personnes parce qu’elles auront fait grève et occupé leur usine ? Ou bien encore parce qu’elles auront simplement participé à une manifestation que vous n’auriez pas appréciée ?

Le ministre de l’Intérieur, le sieur Brice Hortefeux, qui a déjà été condamné le 4 juin dernier à 750 € d’amende par un tribunal pour injure raciale, nous montre le chemin que votre gouvernement désire prendre.

Il demande d’étendre la déchéance de la nationalité française aux cas d’excision, de traite d’être humains ou d’actes de délinquances graves.

Qu’appelle-t-il actes de délinquances graves ? Ne serait-ce pas précisément ce que je viens d’évoquer quelques lignes plus haut ?

Je constate avec amertume et colère que certains membres de votre gouvernement utilisent à l’égard des immigrés, à peu près le même langage et les mêmes méthodes que j’ai connus avant et pendant l’occupation.

Votre gouvernement qui se prétend le défenseur de « L’identité nationale » détruit chaque jour d’avantage la « spécificité » française, jusqu’à notre langue qu’il malmène afin de la faire disparaître.

En tant qu’ancien combattant volontaire de la Résistance, comment ne serais-je point révolté, lorsque j’apprends qu’un de vos proches, Denis KESSLER, ait pu écrire : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire le programme du Conseil National de la Résistance … Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s’y emploie », sans que personne dans votre entourage ne le contredise.

Quelles que soient les raisons que vous puissiez invoquer, je trouve scandaleux que l’on puisse menacer de retirer la nationalité française à des d’hommes et à des femmes qui, bien qu’étrangers, ont dans un passé récent représenté l’honneur de notre pays.

En ce qui me concerne, fils d’Italiens, mes parents sont venus en France en 1922.

Je suis né en 1926 dans le Var et j’ai obtenu la nationalité française par option à l’âge de dix ans.

Durant toute mon adolescence j’ai connu les agressions et les insultes racistes.

C’est régulièrement que l’on me criait au visage : « Sale macaroni ! Va dans ton pays ! La France aux Français ! ».

Pourtant en 1942, lorsque la Côte d’Azur fut envahie, les premières bombes lancées contre les troupes d’occupation italiennes entre Marseille et Vintimille, c’est à Fréjus-Saint-Raphaël qu’elles ont explosé.

Celles-ci avaient été préparées par mon frère Roger, de douze ans mon aîné et déposées par moi et mes compagnons tous étrangers ou d’origine étrangère.

En mai 1943, mon père et mon frère furent tous deux arrêtés et effroyablement torturés par les carabiniers italiens.

Je fus arrêté à mon tour à Lyon en mai 1944, et « interrogé » par Barbie lui-même.

Je suis Grand Mutilé de Guerre. (Fracture du crâne, vertèbres cervicales abimées, testicules écrasés etc. ….) Mes états de services, mentionnent une quarantaine d’ennemis abattus parmi lesquels, je le souligne, des représentants du maintien de l’ordre de Pétain.

A la Libération, mon père, mon frère, mes deux sœurs et moi-même, avons tous obtenu la carte de Combattant Volontaire de la Résistance.

Mon frère arrivé en France à l’âge de 10 ans, marié à une Française et ayant deux enfants français, ne fut naturalisé qu’en 1947, il avait 33 ans.

Bien qu’étranger, il fut pendant la Résistance capitaine FTP-MOI, il a été homologué comme Lieutenant de l’armée française avec parution au « Journal Officiel ». Il est Mutilé de Guerre et Médaillé de la Résistance – Depuis son décès, une rue de Saint-Raphaël porte son nom.

Ma sœur Mimi est Chevalier de la Légion d’Honneur et Chevalier dans l’Ordre National du Mérite.

Quant à moi : je suis Grand Mutilé de Guerre – Ancien officier FTP-MOI – Officier de la Légion d’Honneur – Médaillé de la Résistance – Décoré par l’Union Soviétique – Président de l’Amicale des Anciens Francs-Tireurs et Partisans de la Main d’œuvre Immigrée (FTP-MOI) des Bataillons Carmagnole-Liberté et président de diverses associations d’Anciens Combattants.

Je tiens à vous rappeler que les FTP-MOI, composés quasi exclusivement de combattants étrangers ou d’origine étrangère, sont aujourd’hui reconnus par de nombreux spécialistes de l’histoire contemporaine « Comme le fer de lance de la Résistance armée française »

En revanche, une part importante « des bons Français » qui avant guerre insultaient les étrangers, se retrouvaient en prison pour collaboration avec l’ennemi ou dénonciation de résistants. Qui était le plus Français ?

Non, Monsieur le Président, il est intolérable qu’une telle mesure, mettant en cause les gens d’origine étrangère, puisse devenir une loi.

En espérant que vous vous ressaisirez et que désormais en France, pays de la liberté, chaque homme et chaque femme sera traité avec le respect et la dignité qui lui sont dus, sans que le fait d’être d’origine étrangère ne devienne pour chacun d’eux une épée de Damoclès.

Salutations d’un Résistant d’origine étrangère.

Léon LANDINI.

www.initiative-communiste.fr


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14 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 11 janvier 2016 15:14
    A actualiser comme suit :

    "En espérant que vous vous ressaisirez et que désormais en France, pays de la liberté, chaque homme et chaque femme, sera traité avec le respect et la dignité qui lui sont dus, sans que le fait d’être d’origine étrangère, terroriste, décapiteur et/ou aspirant kamikaze, ne devienne pour chacun d’eux une épée de Damoclès.

    • taktak 11 janvier 2016 17:03

      @César Castique

      la xénophobie et la haine devrait en revanche être une vraie épé de damoclès.

      Votre commentaire est ignoble. Dire étranger = aspirant kamikaze, c’est du racisme.

      heureusement qu’en 1940 on a pu compter sur les FTP MOI d’origine étrangère pour libérer notre pays. parceque les gens comme César Constique on ne sait que trop ce qu’ils faisaient !


    • César Castique César Castique 11 janvier 2016 20:34

      @taktak

      « 
      Votre commentaire est ignoble. » 


      Absolument

      « Dire étranger = aspirant kamikaze, c’est du racisme. »

      Pur jus !


      Cela dit, tu devrais renoncer à acheter tes lunettes chez Afh Le-louh, à Pyongyang smiley

      « heureusement qu’en 1940 on a pu compter sur les FTP MOI d’origine étrangère pour libérer notre pays. parce que les gens comme César Constique on ne sait que trop ce qu’ils faisaient ! »

      C’est sûr que sans eux, le Chleuh serait encore à Biarritz, sur la promenade des Anglais, chez Troisgros à Roanne, à Calais, la jungle en moins, à Brachay (52), où le FN fait régulièrement plus de 80 % des voix, et chez Fefeu, à Morteau (25), mais ça, tu peux pas connaître.


    • PRCF PRCF 11 janvier 2016 22:10

      @Robert Lavigue
      Diffuser la propagande de Vichy - pour justifier les mêmes mesures que celles prises par Vichy - cela démontre à qui on a à faire.

      Le premier appel à la résistance lancé en France -et depuis la France, - c’est le PCF qui l’a lancé. C’était l’appel de Tillon. le 17 juin 1940.

      Pour le reste, les premiers à résister - et c’est l’occupant nazi qui le reconnait - c’est bien les militants communistes. Pendant ce temps, les patrons, la droite et cie tout ceux qui firent le choix de la défaites se précipiter dans la collaboration.

      Le 6 Juin 1940 : Le Parti Communiste Français, charge le philosophe Georges

      Politzer (qui sera fusillé par les nazis) de remettre au ministre Anatole de Monzie un texte en cinq points rédigé par Benoît Frachon. Le dernier point est ainsi libellé : « Il faut armer le peuple et faire de Paris une citadelle inexpugnable ». Il s’agit en fait du premier appel à la Résistance ouverte alors que la France n’a pas encore été envahie.

      On retrouve l’esprit et parfois la lettre de ce texte dans les tracts clandestins qui seront plus tard diffusés par les militants communistes. (Il en existe des exemplaires au Musée de la Résistance Nationale à Champigny).

      Le 16 juin 1940 Les communistes brestois constituent leur premier dépôt d’armes au Bouguen, provenant d’armes abandonnées par l’armée anglaise.

      Le 17 juin 1940 : Charles Tillon, Responsable National du PCF et futur commandant en chef de tous les Francs-Tireurs et Partisans (FTP) était chargé par la direction du PCF, de réorganiser le Parti Communiste dans le Sud-ouest après les nombreuses arrestations, opérées dans les rangs de PCF. Il lance, un véritable appel à la résistance contre le fascisme hitlérien. Voici quelques phrases de cet appel :

      « Mais le peuple français ne veut pas d’esclavage, de la misère et du fascisme ….

      Nous sommes pour un gouvernement, rétablissant la légalité du Parti Communiste, luttant contre le fascisme hitlérien. Nous sommes le nombre nous seront la force. Peuple des usines, des champs, des magasins et des bureaux, commerçants, artisans et intellectuels, soldats, marins et aviateurs encore sous les armes, unissez vous dans l’action ». Il s’agit bien là du premier véritable appel à la résistance contre le fascisme hitlérien lancé après l’occupation de notre pays. Il est utile d’ajouter que des milliers de tracts reproduisant cet appel, furent distribués dans les rues de Bordeaux par des militants communistes.

      En Juillet 1940 : A Nantes une famille d’instituteurs communistes nommée Leroy, à saboté une centrale électrique et participé à une distribution de tracts appelant à la Résistance.

      Le 10 juillet 1940 : L’appel de Maurice Thorez et de Jacques Duclos qui déclare : « Un peuple comme le notre ne sera jamais un peuple d’esclaves ».

      En août 1940 : « Dans le Nord, les communistes, Eusebio Ferrari, les frères Martel, les frères Camphin, Debarge et quelques autres incendient plusieurs véhicules de l’armée d’occupation et font sauter un train allemand ».

      Le 29 septembre 1940 Le commissaire central du département, adresse un rapport au préfet de l’Aube : « Activité du Parti communiste, j’ai l’honneur de vous signaler que le Parti Communiste aurait organisé le ramassage sur tout le territoire des armes abandonnées par l’armée française pour en constituer des dépôts clandestins ».

      Le 5 octobre 1940 Un rapport de Vichy fait état : « Que le communisme est devenu le symbole de l’indépendance nationale par contraste avec la résignation générale.

      Octobre 1940 Le SS Sturmbahfuhrer Karl Bomelburg, chef de la Gestapo à Paris, signale à ses supérieurs le danger important auquel l’occupant est confronté : « Quoiqu’interdit le Parti Communiste est le seul des anciens Partis qui déploie encore une forte activité ».

      Le 30 octobre 1940 : L’O.S. (l’Organisation Spéciale du Parti communiste) qui combattait déjà depuis quelques temps contre les occupants, a été officiellement homologuée « Unité Combattante le 30 octobre 1940 » par le ministère des Armées Françaises. Ces groupes spéciaux, constitués par le PCF en 1939, pour la protection des militants communistes recherchés par la police de Vichy, étaient des hommes aguerris, beaucoup avaient servi dans les Brigades Internationales en Espagne.

      Parmi les premiers animateurs de l’O.S. se distingueront des hommes qui paieront de leur vie la gloire des premières opérations militaires contre l’occupant. La liste des survivants artisans de l’O.S. est moins longue que celle des morts. Tous fusillés en 1941 et 1942.

      Novembre 1940 : «  Julien Hapiot, dirigeant communiste dans le Nord et Georges Capel incendient un parc automobile Allemand ».

      Le 4 décembre 1940 : « Roger Landini, dirigeant des jeunesses communistes dans le Var, avec ses camarades a fait dérailler en gare de triage de Fréjus-Plage, un train chargé de produits alimentaires destinés à Allemagne ».

      Le même mois : Eusebio Ferrari et Félicien Joly font sauter un train allemand et dynamitent la génératrice et la station de Bénory-Cumichy

      Le 11 décembre 1940 Au sud-est de Dijon, les groupes de l’O.S. dirigés par Jean Mahon, Chalon et Grillot, font dérailler un train de marchandise, partant pour l’Allemagne.

      Fin mai début juin 1941 Déclenchement de la grande drève des mineurs.

      Grève organisée par les communistes : Auguste Lecœur, Michel Brûlé, Julien Hapiot, Charles Debarge.

      Dans le Pas-de-Calais cette grève rassemble 100 000 mineurs et prive les nazis d’une importante quantité de charbon.

      etc.... oui les communistes sont entrés dans la résistance tout de suite quand d’autres les partisans de la déchéance de nationalité et de Vichy ont fait le choix de la collaboration.


    • César Castique César Castique 11 janvier 2016 23:00

      @PRCF

      Le 6 Juin 1940 : Le Parti Communiste Français, charge le philosophe Georges

      Politzer (qui sera fusillé par les nazis) de remettre au ministre Anatole de Monzie un texte en cinq points rédigé par Benoît Frachon. Le dernier point est ainsi libellé : « Il faut armer le peuple et faire de Paris une citadelle inexpugnable ». Il s’agit en fait du premier appel à la Résistance ouverte alors que la France n’a pas encore été envahie.

      On retrouve l’esprit et parfois la lettre de ce texte dans les tracts clandestins qui seront plus tard diffusés par les militants communistes. (Il en existe des exemplaires au Musée de la Résistance Nationale à Champigny).

      NOTE INTERCALAIRE :

      Le 15 juin 1940 : Duclos et Tréand, le responsable aux cadres, arrivent à Paris. Ils mettent près de 4 semaines avant d’établir un contact avec le groupe Frachon en Haute-Vienne.

      Des démarches sont faites par Maurice Tréand, Jean Catelas et Robert Foissin auprès des autorités d’occupation pour négocier la reparution de l’Humanité. Ces démarches sont connues, sinon dictées par Duclos (les trois militants seront plus tard écartés pour protéger Duclos). Il en est de même des représentants du parti français à Moscou avec lesquels au moins huit lettres (dont certaines font une dizaine de pages) sont échangées entre la fin du mois de juin et le début du mois d’août. La ligne officielle du parti, émanant de Moscou et appliquée normalement par la Section française de l’Internationale communiste, ne met pas en priorité la lutte contre les nazis. Il est donc envisagé de sortir une Humanité légale (les autres journaux le sont), qui, passée au filtre de la censure, aurait adopté une neutralité vis-à-vis de l’occupant. Les pourparlers concernant le journal avortèrent finalement du fait des Allemands. Hitler désavoua Otto Abetz qui tentait d’amadouer les communistes désorientés.

      Le 16 juin 1940 Les communistes brestois constituent leur premier dépôt d’armes au Bouguen, provenant d’armes abandonnées par l’armée anglaise


    • Et hop ! Et hop ! 12 janvier 2016 11:34

      @César Castique : Je ne sais pas si vous savez, mais la violation d’un cessez-le-feu ou d’un traité d’armistice est un crime de guerre, selon les conventions de Genève. Le fait pour des civils, car il s’agissait de civils, d’utiliser des armes ou des engins de guerre, en fait des terroristes, c’est aussi un crime passible de la peine de mort, dans tous les pays du monde. Il était du devoir du gouvernement français de faire appliquer le traité d’armistice et de faire arrêter ceux qui posaient des bombes ou qui assassinaient des soldats allemands. La première des lois de la guerre est que la guerre se fait entre les États par des moyens militaires, et que les opérations militaires ne doivent pas porter sur des populations civiles, ni les populations civiles participer aux opérations de guerre. La plupart des groupes de résistants étaient des criminels de guerre, de même que la plupart des bombardements anglo-américains faits sur des villes sans objectifs militaires. 

      Cette prétendue résistance organisée par le PCF à partir du moment où le pacte Hitler-Staline a été rompu, c’est parce que l’URSS avait intérêt à ce qu’une insurrection en France oblige les Allemands à dégarnir le front de l’est pour faire de la répression. 
      C’est le débarquement militaire américain, en plus de l’armée soviétique, qui ont permis de vaincre l’Allemagne. La seule résistance qui soit légitime et qui ait contribué à la victoire, ce sont les opération de renseignement ou de préparation du terrain qui ont été faites par des militaires clandestins sur instructions du commandement militaire, pour faciliter le débarquement. 


    • Et hop ! Et hop ! 12 janvier 2016 11:46

      @taktak : «  heureusement qu’en 1940 on a pu compter sur les FTP MOI d’origine étrangère pour libérer notre pays. »


      Vous êtes sûr que c’est pas en 1945 avec le débarquement américain, que l’armée allemande a été vaincue et a dû rendre les armes ? Pour être plus précis, en 1943 pour la Corse avec le débarquement d’un régiment français de goumiers sous le haut commandement du général Giraud. Si la Résistance n’avait pas existé, ça n’aurait pas changé le cours de la guerre, son rôle dans la victoire a été quasiment nul.


    • alain_àààé 12 janvier 2016 16:30

      @Et hop !
      je trouve cet article trés interressant mais je ne peux pas laisser passer certains commentaires dont le tien j ai les miens quii ont été déportés a auswitxh dont un oncle qui allait devenir mon tuteur était cegetiste et communiste qui a été déporté en allemagne .

      quand il a travaillé dans les usines sidérurgistes et qu il y avait gréve souvent les patrons portaient palinte contre lui ce qui montrent que des gens comme vous qui osez dire que les resitants n ont servi a rien peut etre que tu dois etre fonctionnaire et de parents fonctionnaire qui on suivi PETAIN et on sorti de leurs poches une carte de resitants.

    • Laurent 47 12 janvier 2016 17:47

      @Robert Lavigue
      En 2015, notre gouvernement socialiste ( je devrais dire national-socialiste ) collabore bien avec les néo-nazis que sont les ministres qui siègent à la Rada de Kiev !

      Et cette abomination, ce n’était pas en 1940, c’est maintenant !
      François Hollande, Laurent Fabius, et le pitre de service Bernard-Henri Lévy soutiennent ardemment les milices de Pravy Sektor, Svoboda, les bandéristes, le bataillon Azov, qui sont responsables de la mort de plus de 9000 personnes dans le Dombass, cette région de l’Ukraine qui a été reconnue indépendante par les Etats-Unis le 17 Juillet 1959 ( Loi Publique n° 86-90, dite des Nations Captives, votée à l’unanimité par le Congrès américain, et reconduite chaque année à la date anniversaire ).
      Barack Obama l’a entérinée à nouveau le 17 Juillet 2015 !
      Pour finir, la ville de Nantes va recevoir le 16 Janvier des représentants du bataillon Azov, responsables de nombreux crimes de guerre commis sur les civils des villes de Donetsk et de Lougansk, et qui sont les dignes descendants idéologiques des ukrainiens qui s’étaient engagés dans la 14e Waffen Grenadier Division SS Galizien ( composée uniquement d’ukrainiens ), qui est allée massacrer des millers de juifs en Russie, en Pologne, et en Ukraine !
      Qu’il est glorieux, le socialisme à la française !

    • Léodile 11 janvier 2016 18:00

      Le problème avec la déchéance inscrite au sein de la constitution, ce n’est pas tant qu’elle s’applique au terrorisme. Sur le terrorisme c’est inopérant. Les terros se font péter .. ;la nationalité ils s’en foutent.

      Le problème, c’est l’ouverture à l’inégalité de traitement entre les Hommes , et à l’utilisation que pourront en faire les pouvoirs totalitaires qui à mon avis ne manqueront pas d’arriver en France. Demain, résister contre le fascisme sera t’il considéré comme de la conspiration terroriste ? Militer, manifester se réunir...conspiration terroriste...être musulman...sera un aveu de terrorisme.

      Le pouvoir actuel outille la France d’une boite à fachos...les fachos n’auront plus qu’à s’en servir lorsqu’ils arriveront au pouvoir...

      César Castique : cette association entre immigration et terrorisme...c’est grave...et après les gens comme vous nous diront de ne pas avoir peur...


      • Et hop ! Et hop ! 12 janvier 2016 11:13

        @Léodile : Il y a déjà inégalité à partir du moment où il y a des citoyens français qui ont plusieurs nationalités et d’autres une seule. Ca permet à certains criminels recherchés en France de se réfugier dans un autre pays dont ils ont aussi la nationalité et dont ils ne peuvent pas être extradés. La double-nationalité est une aberration juridique, elle rend une personne justiciable de deux codes civils pour régler son statut personnel.


        Quand on vous accorde un titre de séjour dans un lieu et que vous refusez de respecter les règles de ce lieu, on vous le retire et on vous expulse, c’est parfaitement légitime. La naturalisation est d’abord un titre de séjour en France, un titre de séjour à vie, transmissible à votre conjoint et à vos enfants. Le but de la déchéance de nationalité est simplement de se débarrasser d’une personne nuisible en lui supprimant son droit à séjourner dans notre pays et en le renvoyant dans son pays d’origine. C’est comme pour la « double peine » qui n’aurait jamais dû être supprimée.


      • Francis, agnotologue JL 12 janvier 2016 11:33

        @Et hop,


        c’est exactement ça.

        Ce que l’on peut formuler ainsi : la double nationalité est un privilège acquis sans mérite et dont se sont rendus indignes les traîtres à la nation. 

        L’éventualité de retirer aux criminels la double nationalité a provoqué une levée de boucliers qui confirme bien que la double nationalité est un privilège en effet, et qui serait selon ses défenseurs, menacé par cette éventuelle déchéance.

        Et alors ? où est le problème ? J’attends qu’on me le dise.

      • Ruut Ruut 12 janvier 2016 13:41

        ça sert a quoi de parler de quelque chose qui existe déjà mais n’est pas appliquée ?


        • Laurent 47 12 janvier 2016 17:24

          Je trouve que ce débat sur la déchéance de nationalité est totalement surréaliste, et surtout stérile !

          Retirer la nationalité à un délinquant qui se moque éperdument de l’Etat et de ses lois est idiot !
          S’il devient apatride dans son propre pays, il devra être impérativement à la charge de la société, vu qu’il ne pourra pas travailler, du moins officiellement.
          S’il a une autre nationalité, du fait qu’il soit né à l’étranger, de parents étrangers, et qu’il ait obtenu la nationalité française lorsque ses parents ont émigré en France, nous ne pourrons pas l’envoyer dans un pays qu’il ne connaît pas et où il n’a jamais vécu ! C’est idiot également !
          Quel est le but initial du problème ? Nous débarrasser d’un danger potentiel lié au terrorisme.
          Il existe une solution qui a le mérite d’être applicable sans piétiner, ni notre Constitution, ni les lois internationales : c’est le bagne !
          Réhabilitons celui de l’île du Diable à Cayenne, modernisons-le, dotons-le de tout ce qui est nécessaire pour une vie décente des détenus ( cette rénovation pouvant d’ailleurs être supérieure à l’état des prisons de métropole ).
          Le but n’est pas de faire souffrir ces nouveaux bagnards, mais de les écarter définitivement.
          La rénovation, le fonctionnement administratif, la surveillance, et l’intendance, seront autant d’emplois pour la Guyane qui en manque cruellement.
          Et toute évasion sera vouée à l’échec, vu le nombre de requins qui tournent autour de l’île !
          Un bagne n’est condamnable ( comme celui de Guantanamo, qui n’est toujours pas fermé ), que si l’on y pratique la torture ou si les bagnards doivent casser des cailloux ( ce qu’on appelait les travaux forcés à l’époque ). 
          Là, les prisonniers seront à l’air libre, pourront s’adonner au jardinage, ou à toute autre activité !
          Ils auront une vie bien plus agréable que celle des détenus entassés à dix dans une cellule dans nos prisons délabrées de métropole.
          Seul inconvénient pour eux, mais il est de taille. Ils ne pourront plus venir nous emmerder !

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