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Accueil du site > Tribune Libre > Apprendre le code informatique à l’école : une impasse

Apprendre le code informatique à l’école : une impasse

Un groupe de députés UMP à l’initiative de Laure de la Raudière vient de déposer une proposition de loi le 11 juin 2014 sur l’apprentissage du code informatique dès le primaire.

Cette initiative législative est une mauvaise réponse aux défis que posent le numérique et Internet à nos sociétés : respect de la vie privée, neutralité du web, recul par rapport à l'emprise numérique. Le codage informatique est réservé à une minorité d'experts et il n'y a aucune nécessité à l'enseigner à tous les élèves dès le primaire.

L’exposé des motifs déclare notamment que "Les objectifs fondamentaux et prioritaires qui doivent être assignés aux écoles sont l’apprentissage de la langue française, la maîtrise de la lecture, de l’écriture, l’utilisation des mathématiques et l’apprentissage du codage informatique." Cette proposition fait suite au dernier rapport PISA qui mesure la performance scolaire des pays de l’OCDE et situe la France à la 26 ème place sur 65 pays en matière de culture scientifique.

Cette proposition montre bien l’incompréhension des politiques par rapport à la vague numérique qui les dépasse. Oui, le numérique associé à Internet va transfigurer tous les domaines de la société, l’école y compris. Les sociétés vont subir le numérique et leurs dirigeants font mine d’anticiper ces fortes transformations en introduisant l’apprentissage du code informatique. Mais de quoi s’agit-il ? Le codage, à savoir les langages informatiques ( C++, Java, PHP,Python, Perl, etc.) qui permettent de créer des applications et des logiciels dans une multitude de domaines, est une expertise réservée à une minorité. Quel langage apprendre aux élèves, sachant que le développement informatique évolue très rapidement et que les besoins futurs ne sont pas connus ? Faut-il connaitre le codage pour se préparer aux défis majeurs que sont le respect de la vie privée, la sécurité informatique, l’utilisation quotidienne d’Internet, la pensée critique vis-à-vis de la technologie numérique ? En revanche, il ne serait pas inutile dans les sections scientifiques (SES, etc.) d’enseigner les bases du développement informatique, sachant cependant que la réactivité de l’éducation nationale est faible et risque de toutes manières de ne pouvoir suivre la rapidité de l’évolution des technologies.

L’émission de 14h42 sur ASI sur la France et ses développeurs montre bien que le développement informatique est une affaire de spécialiste motivés. Pour revenir au rôle de l’école face au code informatique, bien noter que les cadres de la Silicon Valley en Californie dépensent des fortunes (13.000€ à 18.000 €/an !) pour placer leur enfants dans une école Waldorf dépour­vue d’ordinateur selon un article du New York Times, repris sur ce site et celui-ci.
En revanche, un socle approfondi de connaissances de base sur la manière d’utiliser Internet, les risques des réseaux sociaux, des savoirs de base en informatique, semble indispensables à tous. Le mythe de l’élève "Digital Native" , né sous Internet, n’existe pas. En tant qu’intervenant en lycée sur la thématique de la représentation graphique des données, j’ai constaté avec surprise que les élèves n’avaient que des notions floues sur le fonctionnement de base d’Internet. Ils étaient à peine plus informés des risques des réseaux sociaux, encore faut-il préciser qu’un élève du lycée s’était suicidé l’année précédente suite à une affaire lourde, liée à l’utilisation d’un réseau social.
Nous sommes au début de l’ère numérique qu’il faudra tenter d’apprivoiser, pour le meilleur et pour le pire, mais ce n’est pas en apprenant dès le primaire le codage informatique qu’on y parviendra.


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50 réactions à cet article    


  • Gasty Gasty 18 juin 2014 12:35

    Je ne connais pas la proposition de loi, mais je pense qu’on peut apprendre comment le codage informatique fonctionne. Comme on peut apprendre le fonctionnement mécanique d’une automobile pour ensuite savoir comment on sollicite chaque organe mécanique du véhicule et peut etre mieux s’en servir...et ne pas non plus se faire avoir face à des garagistes crapuleux.

    Et savoir aussi se débrouiller seul pour de petites interventions, est-ce dans cet objectif que cette proposition est faites ???


    • Luc le Raz Luc le Raz 18 juin 2014 13:05

      Proposition de loi parfaitement idiote. A moins de faire des enfants des « polyglottes » informatique. Oui cela montre bien le niveau dans ce domaine de nos « représentants ». Ridicule !


      • trevize trevize 18 juin 2014 13:17

        Je suis en désaccord plus que total avec vous.

        "Le codage informatique est réservé à une minorité d’experts et il n’y a aucune nécessité à l’enseigner à tous les élèves dès le primaire.« 

        Et pourquoi donc le codage devrait-il être réservé à une minorité d’experts ??????? Vous souhaitez donc créer une nouvelle caste d’élite qui maîtrise la pointe de la technologie, et qui ordonne les castes inférieures ignorantes ? ça ne vous dérange pas l’élitisme ??

        Il ne s’agit pas de leur donner des cours d’ingénierie logicielle, mais simplement de leur donner des bases en codage, et en structure de

        Le codage fait appel à des notions de logique de base, que tout le monde peut maîtriser. Les premiers exercices que l’on exécute lorsqu’on apprend, sont d’apprendre à maîtriser les algorithmes de tri et de recherche.
        On sait tous effectuer une recherche dans un dictionnaire, on sait tous trier un ensemble de données (par exemple une liste de mots à classer en ordre alphabétiques) Mais qui, à part un codeur, est capable de détailler la suite précise d’actions à effectuer pour parvenir à ce but, valable quelle que soit la liste de mots ?
        Savoir coder nous aide à mieux nous connaître, en nous apprenant à décrypter nos automatismes, ce qui est un avantage considérable en cette ère de manipulation de masse.

         »Mais de quoi s’agit-il ? Le codage, à savoir les langages informatiques ( C++, Java, PHP,Python, Perl, etc.) qui permettent de créer des applications et des logiciels dans une multitude de domaines, est une expertise réservée à une minorité. Quel langage apprendre aux élèves, sachant que le développement informatique évolue très rapidement et que les besoins futurs ne sont pas connus « 

        Alors déjà, il faut noter que même si il existe de nombreux langages, il y a tout de même une grande quantité de points communs entre ces langages : la notion de structure de données, les boucles itératives, les tests... Une fois qu’on a appris un langage, on en apprend facilement un deuxième, et plus on en apprend plus les suivants sont simples. Python peut être un excellent choix à proposer à des enfants, mais il est loin d’être le seul.

        Tous les langages ont leurs spécificités, et aujourd’hui un grand nombre d’entre eux sont utilisés, et même coexistent et collaborent entre eux. Et puis, est ce qu’on devrait cesser d’enseigner la géographie sous prétexte que les frontières et les littoraux changent avec le temps ? Ou le français car il évolue lui aussi ?

         »Faut-il connaitre le codage pour se préparer aux défis majeurs que sont le respect de la vie privée, la sécurité informatique, l’utilisation quotidienne d’Internet, la pensée critique vis-à-vis de la technologie numérique ?« 

        DEFINITIVEMENT OUI
        il faut au moins des bases en codage et en architecture matérielle pour pouvoir comprendre les enjeux en matière de sécurité et de vie privée informatique.
        Ce que vous semblez souhaiter, c’est d’inculquer des automatismes de sécurité chez les jeunes, des automatismes qu’ils ne peuvent comprendre si ils n’ont pas les bases nécessaires.

        Pour schématiser, vous proposez d’apprendre aux enfant à lire des mots, sans leur apprendre l’alphabet. Résultat, ils ne seront capables que de répéter bêtement les mots qu’ils ont appris, de les reconnaître quand ils les verront, mais ils ne sauront pas appréhender un nouveau mot. Vous aurez construit des machines.

         »Le mythe de l’élève « Digital Native » , né sous Internet, n’existe pas.« 

        regardez par là
        En Ethiopie, des enfants qui ne savaient pas lire ont appris d’eux-même avec... des tablettes tactiles, qu’on leur a fourni sans instructions. Le digital native, on peut l’avoir chez nous si on donne des bases en programmation aux enfants.

         »En tant qu’intervenant en lycée sur la thématique de la représentation graphique des données, j’ai constaté avec surprise que les élèves n’avaient que des notions floues sur le fonctionnement de base d’Internet."

        Vous êtes surpris ? moi pas. Vous cherchez une explication ? je viens de vous la donner.


        • amiaplacidus amiaplacidus 18 juin 2014 19:14

          Vous oubliez que la programmation est une activité très abstraite. On sait (voir, entre de multiples autres : http://alex.g.pagesperso-orange.fr/psycho/d2/pg21.htm) que la faculté d’abstraction se développe entre 12 et 16 ans. Il est totalement absurde d’enseigner le codage avant 12 ans (et dans le meilleur des cas).
          Ce n’est que du gaspillage de ressources qui pourraient bien plus utilement être utilisée à apprendre le français ET une autre langue.


        • lsga lsga 18 juin 2014 20:04

          c’est faux. Papert au MIT a utilisé le Logo Turtle avec des enfants dès l’age de 8 ans. Les effets ont été mesuré en laboratoire : c’est très efficace, cela augmente considérablement les capacités de l’enfant à tous les niveaux. 


        • aubergespagnole 18 juin 2014 21:50

          Je ne vois pas bien ce qu’est « un désaccord plus que total » smiley
          Je ne prône pas l’élitisme mais croyez-vous sérieusement comme vous l’écrivez, que de simples bases en codage et en architecture matérielle sont suffisantes pour pouvoir comprendre les enjeux en matière de sécurité et de vie privée informatique  ? Pensez-vous vraiment que la grande majorité des élèves auraient le gout et les compétences de base pour examiner des codes de cryptage et d’authentification  ? Même dans la communauté des développeurs, il s’agit d’un savoir faire spécifique.
          En revanche, il faudrait plus de moyens pour permettre à qui le souhaite de se familiariser avec le développement informatique et l’introduire dans les programmes scolaires. Je suis bien conscient que cette tâche est très difficile. Je pense à un socle commun sur le numérique qui prendrait, en partie, la place trop importante des mathématiques aujourd’hui objet de sélection.


        • trevize trevize 18 juin 2014 23:41

          "En revanche, il faudrait plus de moyens pour permettre à qui le souhaite de se familiariser avec le développement informatique et l’introduire dans les programmes scolaires."

          C’est à peu près le contraire de ce que vous avez écrit dans votre article... Je ne suis pas bien convaincu.

          L’informatique est partout et le sera de plus en plus ! il est urgent de former les jeunes là-dessus ; il faut que les citoyens soient au courant des outils qui gèrent chaque aspect de leur vie, pour pouvoir prendre des décisions éclairées. C’est une aberration que la population ne soit pas au moins un peu au courant de la technologie qui fait tourner le monde ! ça créer des générations qui ne perçoivent tout ça que d’une façon magique. ça marche, on sait pas pourquoi ni comment, tant pis, travaillons et consommons.

          Je n’ai jamais parlé d’enseigner la cyptanalyse à des enfants de 12 ans ! Tout comme on ne leur enseigne pas les intégrales. Mais on peut s’initier à la programmation en douceur ; les enfants savent chercher une page dans un livre, non ? Un mot dans un dictionnaire ? Alors ils savent déjà programmer, mais ils le font inconsciemment. On peut leur montrer comment ça fonctionne, ils ne s’en sortiront que mieux plus tard. Il y a des douzaines de langages conçus pour un jeune public.


        • aubergespagnole 19 juin 2014 12:54

          Lisez attentivement mon billet et le projet de loi ( voir ma remarque sur le bug du lien de l’assemblée nationale) . Je suggère d’apprendre « A qui le souhaite » et non à tous, dès le primaire comme le préconisent les défenseurs de l’apprentissage du codage. Cela dit , il est plus facile de débattre que de répondre à la question très complexe de l’élaboration des programmes scolaires. Alain Boissinot, président du Conseil supérieur des programmes (comité indépendant chargé de redéfinir le socle commun des connaissances et des compétences des élèves) vient de démissionner de ses fonctions devant l’ampluer de la tâche. Il explique ici pourquoi. dans un débat centré surtout sur l’apprentissage de l’orthographe, autre pomme de discorde
          Il faut avoir l’humilité de reconnaître que les besoins en développement évoluent très vite et que la pédagogie sur l’apprentissage du codage a tous les niveaux, experts et à fortiori très jeunes débutants est une question qui n’a pas de réponse à ce jour.
          Je ne fais, dans mon billet, qu’émettre une intuition et non, bien entendu, énoncer une proposition péremptoire. Cela suppose d’échanger des points de vues comme nous le faisons ici.


        • La Bourrique La Bourrique 18 juin 2014 13:43

          Je suis entièrement d’accord avec la notion de « donner des bases en codage et en structure ».
          Les notions de boucle, de condition sont indépendantes du langage utilisé.

          A mon époque, et cela remonte à très longtemps, on s’essayait à la programmation avec la tortue logo (avance, recule, tourne, écrit, etc.).
          Maintenant on a des outils, plutôt que des langages, pour apprendre les notions d’algorithmie : scratch par exemple


          • lsga lsga 18 juin 2014 13:49

            pas entendu parler de la programmation certifiée, fonctionnelle, qui remplace 100% des conditionnels et des boucles par des récurrences ? 

             
            c’est l’avenir.
             
            La seule raison pour laquelle les langages de programmation impératifs (type C, PHP, Ruby, JAVA, etc.) l’ont emporté sur la programmation fonctionnelle, c’est car au moment où l’informatique explosait, les ordinateurs étant capables de faire tourner du BASIC coûtaient beaucoup moins cher que ceux capables de faire tourner du LISP. 
             
            Sur le sujet, voir Papert :

          • amiaplacidus amiaplacidus 18 juin 2014 18:54

            Une petite remarque, dans les applications industrielles de pointe (c’est à dire dans les secteurs qui embauchent et qui payent bien) la récursivité est bannie, à cause du risque de dépassement de pile. En avionique, par exemple, elle est strictement interdite.


          • lsga lsga 18 juin 2014 14:02

            Rappelons ici que la programmation impérative basée sur des langages type C est totalement inappropriée pour enseigner l’informatique.

            Papert, créateur du Logo Turtle, était considéré par Piaget comme la seule personne ayant compris ce qu’il cherchait à dire. Piaget faisait en effet un parallèle entre la construction naturelle des mathématiques telle que mis en avant par les Bourbakis et le développement de l’intelligence chez les enfants. 
             
            Les ingénieurs informatique aujourd’hui sont INCAPABLES de faire convenablement des raisonnements par récurrence. D’ailleurs, la plupart des langages impératifs ne permettent pas de faire proprement de la récurrence. Cela vient précisément du fait que leur esprit a été formaté par les boucles et les contrôles (les IF, les FOR, les WHILE, ).


            C’est une situation grave, car le raisonnement par récurrence est le plus important de tous. Il permet en effet de créer des programmes dont on peut DÉMONTRER (dans le sens le plus mathématique du terme) qu’ils ne bugueront pas. Mais surtout, la créativité mathématique repose entièrement sur la récurrence, c’est la récurrence qui permet de créer les systèmes (par exemple : les entiers et l’arithmétique).
             
            La programmation par récurrence est libératrice, créatrice ; la programmation impérative est crétinisante. Le manque de créativité des ingénieurs contemporains est certainement à aller chercher du côté de ces mauvaises habitudes cognitives. 

            • trevize trevize 18 juin 2014 14:21

              Merci pour les infos Isga.
              C’est justement en vertu de ce principe de récurrence, que je considère qu’il est urgent d’enseigner les rudiments de base en codage aux enfants dès la primaire.

              Pour comprendre quelque chose, il faut en faire le tour, plusieurs fois. Si on occulte une partie de l’information (codage et architecture) et qu’on se contente de donner des règles de conduite en matière de sécurité et de vie privée, on ne fait rien comprendre aux jeunes, on ne fait que leur bourrer le crâne.


            • lsga lsga 18 juin 2014 14:37

              exactement. Et la domination des langages impératifs empêche les ingénieurs de comprendre la logique de base de l’informatique (les fonctions récursives primitives, le lambda calcul) et leur rend la programmation modulaire beaucoup plus difficile à saisir et à maîtriser. 

               
              Faire d’un script un plugin (ou un module, ou un widget en fonction du vocabulaire du framework utilisé) reste une étape supplémentaire en programmation objet, qui demande un effort supplémentaire, alors que c’est immédiat en programmation fonctionnelle. C’est un vieux reste cognitif du GOTO et du GOSUB du langage Basic, et la passage au design objet dans l’esprit des ingénieurs reste une refactorisation du code. Tellement de programmeurs croient faire de la POO, alors qu’ils ne respectent par le design object. 
               
              Or, pour être véritablement libre, un code doit être réutilisable facilement. La programmation impérative a donc quelque chose de propriétaire nativement, alors que la programmation fonctionnelle est plus propice au paradigme open source. D’ailleurs, le langage BASIC est très lié à Microsoft, tout comme le C# :
               
              Un programme en langage impératif semble être une création originale, brevetable. Un programme en langage fonctionnel semble être ce qu’il est : une simple démonstration mathématique (qui prétendrait breveter l’addition ? )
               
              Bref : la programmation impérative est réactionnaire, la programmation fonctionnelle est progressiste. Oui : tout est politique, et surtout les langages de programmation qui aujourd’hui reflètent directement l’organisation de l’appareil de production.

            • trevize trevize 18 juin 2014 15:37

              En tous cas, c’est vrai que ça m’a bien perturbé quand j’ai dû apprendre OCaml, je faisais de la programmation impérative et objet depuis plusieurs années, et j’ai eu du mal à accrocher, même si j’avais bien senti la puissance et la beauté du concept.

              Je n’avais pas pensé au côté réac/progressiste ou rigide/dynamique du sujet, mais il me paraît assez évident maintenant. C’est vrai que c’est deux façons de voir le monde bien différentes.

              Mais ce qu’il y a de plus intéressant du coup, c’est que fatalement, que l’on programme dans un mode ou l’autre, tout ça est retranscrit en langage machine, et que fatalement dans ce langage, on retrouvera des parties de code identiques : « Le code généré par le compilateur est alors similaire à celui généré par une boucle en impératif. » au moins la partie métier doit rester peu ou prou la même, c’est l’organisation du code et des fonctions, et la gestion de la mémoire qui diffère.
              Donc finalement, avec deux façons différentes de concevoir les choses, on en arrive à peu de choses près au même résultat...


            • lsga lsga 18 juin 2014 15:43

              oui, un ordinateur, c’est une machine à calculer universelle reposant sur les fonctions récursives primitives. Donc la compilation transforme le code impératif en fonctions récursives.

               
              Dis moi : toi qui est calé en prog, est-ce que tu es communiste ? As-tu déjà lu le Manifeste ? 
               
              Il faut absolument faire sortir le communisme de « l’ouvriérisme », les ouvriers sont devenus pour la plupart des crétins réactionnaires et racistes, les ingénieurs sont le prolétariat progressistes des temps modernes. Ta remarque plus bas sur la constitution est juste : les ingénieurs sont ceux qui sont capables de poser les bases du conseillisme. 

            • trevize trevize 18 juin 2014 16:46

              On peut pas dire que je sois communiste ; mais je pense que de toutes les personnes sur ce site, tu sembles avoir la vision du monde idéal qui correspond le plus à la mienne. C’est peut-être sur le chemin qu’on n’est pas tout à fait d’accord.

              Simplement, depuis Marx, la situation a évoluée, et même si ses idées restent bien d’actualité, on peut certainement brûler quelques étapes, emprunter un circuit différent.

              En fait, on peut initier un processus qui consiste à ronger le système de l’intérieur, en respectant ses propres règles. Et créer un système politique décentralisé, type p2p. Aujourd’hui, en France ; et extensible au monde entier.

              On entend souvent « le système est au bout de ses limites. »
              En fait, c’est nous qui arrivons aux limites de notre propre système. Le système n’a plus besoin de nous, il nous pousse à ses limites, on se retrouve face au mur de la réalité. Il faut traverser ce mur sans s’y fracasser : ça c’est la révolution, le retour en arrière. Il faut qu’on arrive à rattraper le temps, qu’on ait les effets de la révolution (un nouveau paradigme) sans ses causes habituelles (destruction).
              ça a l’air pet-être un peu ésotérique, je ne détaille pas trop, mais c’est mon intime conviction.


            • trevize trevize 18 juin 2014 16:53

              Sinon pour les ingénieurs et les techniciens, à terme ce serait pas mal que ces statuts fusionnent au plus vite. On déconnecte trop théorie et pratique, à tel point que parfois les techniciens sont meilleurs ingénieurs que les ingénieurs !


            • lsga lsga 18 juin 2014 16:54

              C’est précisément le P2P qui m’a converti au Marxisme. Le P2P, c’est une crise de surproduction, du au progrès techonolgique, qui remet en cause la propriété intellectuelle (la propriété privée bourgeoisie des moyens de production intellectuel).

               

              Tiens, lis :
              « Une épidémie qui, à toute autre époque, eût semblé une absurdité, s’abat sur la société, - l’épidémie de la surproduction. La société se trouve subitement ramenée à un état de barbarie momentanée ; on dirait qu’une famine, une guerre d’extermination lui ont coupé tous ses moyens de subsistance ; l’industrie et le commerce semblent anéantis. Et pourquoi ? Parce que la société a trop de civilisation, trop de moyens de subsistance, trop d’industrie, trop de commerce. Les forces productives dont elle dispose ne favorisent plus le régime de la propriété bourgeoise ; au contraire, elles sont devenues trop puissantes pour ce régime qui alors leur fait obstacle ; et toutes les fois que les forces productives sociales triomphent de cet obstacle, elles précipitent dans le désordre la société bourgeoise tout entière et menacent l’existence de la propriété bourgeoise. »
               
              Comment la bourgeoisie français a réagi ? Avec Hadopi, c’est à dire en cassant le moyen de production P2P, en essayant de relancer les anciennes méthodes (le FTP : iTunes, etc), en essayant d’en conquérir de nouveau (le blueray, etc) :
               
              « Le système bourgeois est devenu trop étroit pour contenir les richesses créées dans son sein. - Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives ; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens.  »
               
              Dire que la crise de surproduction est une crise dans le Capitalisme car elle remet en question la propriété privée : au 19ème siècle, c’était un peu fort de café. Aujourd’hui, le P2P a très précisément remis en cause la propriété intellectuelle, c’était dans la bouche de n’importe quel journaliste. 
               
              Il faut certes rafraîchir le Marxisme, mais ne croit pas que la société ai beaucoup changé depuis le 19ème. Ce qui a changé, c’est que désormais, le Socialisme est possible. 

            • lsga lsga 18 juin 2014 16:57

              oui, 100% d’accord pour la distinction ingénieur/technicien qui ne repose sur rien.


            • stetienne stetienne 18 juin 2014 22:31

              n importe quoi
              l ingénieur conçoit le technicien utilise
              demande donc a un technicien de concevoir un téléphone portable ou un appareil d’irm


            • epicure 20 juin 2014 21:49

              @Par lsga (---.---.22.105) 18 juin 15:43

              si quelqu’un veut comprendre comment fonctionne un ordinateur, ne pas lire ce message de lsga.
              En fait si les langage procéduraux, impératifs ont eu du succès c’est qu leur structure correspondait le mieux au fonctionnement du langage machine.

              Un ordinateur ça lit des instructions séquentiellement ( maintenant il font tourner plusieurs séquences en parallèles dans différentes cores ), ça gère les zones mémoires que le programme lui dit. Il ne connait pas de fonction, juste des séries d’instructions. Si le programme A lui donne comme instruction d’assigner la mémoire $abcd qui est gérée aussi par le programme B, il le fera sans rechigner.
              Si c’est bien programmé ( A et B doivent être prévus pour ça donc ) , tout roulera sur des roulettes, si c’est mal programmé il risque d’y avoir des bugs/crashs. Donc il est faux de dire que l’ordinateur est basé sur la programmation fonctionnelle, sinon pourquoi il y a si peu de programmation fonctionnelle ?

              Sinon le langage impératif C/C++ est le roi du logiciel libre, le pascal n’appartient à personne non plus ainsi qu’un tas d’autres langages impératifs classiques.
              Le visual basic de microsoft, c’est un basic parmi d’autres.
              C’est pas Microsoft qui a fait les basic qu’on trouvait sur tous les ordinateurs personnels 8 bits (C64, apple 1 et 2 etc...).

              Suffit de vori son origine « En programmation, BASIC est un acronyme pour Beginner’s All-purpose Symbolic Instruction Code, famille de langages de programmation de haut niveau originaire de l’université de Dartmouth. »

              Ce sont des universités qui ont créé nombre des langages informatiques impératifs, donc aucun rapport avec le capitalisme, l’autoritarisme et autres délires lsgaesques qui n’ont rien à voir avec l’informatique.


            • baron 18 juin 2014 14:48

              Cela peu se faire assez facilement, en plus d’être structurant cela permettra aux jeunes de comprendre le monde qui le entoure et ça ce n’est pas rien.


              Un ordinateur, une machine à café, un telephone mobile, ne sont pas que de simples boites qui fonctionnent par magie, il serait bien que nos contemporains comprennent leur environnement dans toute sa complexité.

              Pour les jeunes la programmation informatique se résume à une sorte de jeu, d’ou des choix d’orientations pris sur des bases erronées.

              • trevize trevize 18 juin 2014 15:23

                Voilà, vous avez compris. Et franchement, quand on sait, écrire un programme, on sait écrire une constitution et tout le cortège de lois qui vont avec.


              • tf1Groupie 18 juin 2014 15:01

                C’est vrai que c’est assez ubuesque.
                Laissons tomber l’orthogographe : le code binaire c’est l’avenir.


                • non667 18 juin 2014 15:35

                  aux benêts qui discutent du sexe des anges !

                   encore une réforme dans l’E.N. (4/an mini !,genre,horaire ,codage ?.... ) ?

                  voilà ce que j’écris chaque fois qu’il en est question sur A.V.

                  avec un recul de 60 ans :

                  les mauvaises méthodes/ réformes 68tardes ne sont pas des erreurs mais font parti d’un COMPLOT du N.O.M. qui vise a démolir l’éducation nationale et au delà la nation /société française

                  l’école de jules ferry avant 1966 (début des réformes) permettait l’instruction et l’ascension sociale sans discrimination sociale je peux en témoigner étant dans une école ou il y avait 50% d’enfant d’origine polonaise . Des siècles (depuis Charlemagne comme dit la chanson )d’expérience ont permis d’affiner les méthodes pédagogiques a l’école et une bande de trouduc n’ayant jamais enseigné (ou s’étant planqués dans la politique , l’inspection , la direction , le syndicalisme pour fuir les élèves ! )viendrait tout démolir et imposer leurs élucubrations !!!!!!!!

                  les ministres , les inspecteurs ,la hiérarchie , les pédagogues institutionnels (genre philippe meirieu ) n’étant pas des imbéciles ces

                  réformes aberrantes (math moderne ,méthode globale ,notation par lettre ., suppression des notes , suppression du bepc , contrôle continue ,suppression du bac si,si il en a été question .codage informatique ..etc .... ) ne peuvent êtres des erreurs mais un complot destiné a démolir l’école de jules ferry .
                  la méthode pour les imposer étaient staliniennes, sorties au printemps ,formation d’une demie journée en juin , applicables à la rentrée suivante . les manuels n’étant pas encore sortis ., toutes remarques /contestations publiques valait a l’auteur une dénonciation et une visite de l’inspecteur et un rapport assassin à la clef et une note ( si,si il n ’est pas question de la supprimer celle là ).proche du renvoi pour incompétence ! la phrase qui tue : si c’est le bordel c’est que vous manquez d’autorité ! (après vous avoir dépouillé de toutes possibilités de sanction ! )

                  preuve/motif de ce complot : la déclaration de cohn bendit sur les universitésen mai 68 (revue à la télé en 2008 ) en substance :" inutile de promouvoir a classe ouvrière dans l’enseignement supérieur ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme "
                  dansun contexte de rivalité capitalisme / communisme russe pour les rouges /roses il fallait en 68 faire échouer la société française pro-capitaliste en sapant l’éducation nationale de l’école à l’université , en ENDOCTRINANT les élèves a la revendication (délégués élèves ,délégués parents,égalité prof élèves ) (aujourd’hui et en 2002 envoyés dans la rue , les bébés sur les épaules des papas ! )
                  pendant toutes ces années les syndicats gauchistes pourtant tout puissant dans l’éducation nationale ne se sont jamais opposé à ces réformes (silence radio sur toute la ligne .,donc complices )
                  après la disparition du communisme le travail de sape continuant de la part du ps (acquis au fmi .....) le motif ne peut être que :

                   maintenir dans l’ignorance /abrutir la vile populace pour la rendre plus docile et plus servile

                   démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .

                   démolir l’enseignement public pour le refiler au privé mondialo-capitaliste 
                   volonté depuis toujours de la droite mais poursuivi après par la gauche insidieusement : (taper : autonomie des établissements 1983 ) autour de 1984 voulait sortir un projet ou les lycées auraient leurs bac propres répondant a un projet pédagogique spécifique avec recrutement /gestion des profs par le chef d’établissement ! etc...etc......... le ps = ok ; pc = 0 , il a fallu toute l’énergie des trotskistes infiltrés dans F.O. pour mettre en échec ce projet !
                  mesurettes par mesurettes insidieusement la privatisation se prépare elles ne servent qu’à démolir l’e.n. et a diviser les enseignants et les français !.

                  .De là à croire à un agenda anti-national à la rue de Grenelle… ?

                  pas seulement rue de grenelle (E.N.) mais dans tout les états majors politiques depuis 1945 par le N.O.M. américano- capitaliste et le « N.O.M. » sovieto-communiste . mis entre parenthèse sous de Gaulle justement d’où mai 68 ,son départ ............ le front ripoublicain 2002 ........les printemps arabes , la Syrie ............= lutte contre les nations résistantes au mondialisme . sa suppression dans les livres d’histoires se veut le coup de grâce du gaullisme ...... 

                  discutez ,discutez sur le codage ,c’est du sabotage de l’e.n. pour les couches populaires (les parents moins instruits informatiquement ne pourront pas suivre/aider leurs enfants = réforme élitiste ) (comme la méthode globale de lecture = parents largués , notation par lettre itou etc.....

                   


                  • lsga lsga 18 juin 2014 15:43

                    dis : pourquoi est-ce que tu ne te suicides pas ? Ce serait mieux tu sais. 


                  • trevize trevize 18 juin 2014 15:49

                    J’ai pas tout lu, je suis fatigué des discours catastrophistes.

                    On est d’accord sur un point : le système éducatif français est une catastrophe.

                    Mais vous êtes ridicules, tous les faux prophètes de l’apocalypse. Ouvrez vos yeux en grand pour arrêter de tout voir en noir. Regardez bien tous les éléments à notre disposition, vous verrez qu’on peut très bien s’en sortir sans revenir en arrière. C’est pas parce que « c’était mieux avant » qu’il faut obligatoirement revenir en arrière.


                  • non667 18 juin 2014 16:06

                    à isga
                    j’ai des actions des pompes funèbres générales (pfg ) je pousse les autres au suicide comme toi ! smiley smiley smiley


                  • lsga lsga 18 juin 2014 16:36

                    ça lui ferait beaucoup de bien à non677 de suicider un peu. Là, il est au bout du rouleau le pauvre : il n’en peut plus...

                     

                  • non667 18 juin 2014 21:44

                    ok sampiero et isga ,je suis bac-2 mais je ne me fait pas passer pour ce que je ne suis pas ! je ne change pas de pseudo  !

                    du point de vu politique je ne sort pas de l’E.N.A. mais fils de communiste ,ouvrier 68tardlecteur assidu du canard (j’avais un cerveau à l’époque ? ),la politique de rigueur de 1983(= abdication du socialisme ) m’a guéri définitivement du ps en particulier et du gauchisme en général !

                    alors la gauche j’ai donné ! maintenant vive/vite le pen et bras d’honneur /quenelle au front ripoublicain ! smiley smiley smiley smiley

                    bienvenu à mes camarades ouvriers qui ont enfin compris et m’ont rejoint .

                    revoila sampiero qui vient poser sa crotte anti fn

                    sampiero =@ ,= pastori = django= soleil=tournesol = …et j’en passe ! = bac-5
                    on a beau lui dire que 1+1 =2 et pas 3 il y revient toujours ,d’après lui il est bac +5 , mais c’est 5 ans de MATernelle SUPérieur qu’il a repiqué !
                     inutile de le lire !automatiquement le moinser !ou le tacler (comme momo )
                    , il disparaîtra pour réapparaître sous un autre pseudo vite reconnu à sa c.....ie inimitable et indépassable ! et il s’étonne en plus qu’on lui réponde pas ! !
                    pour le dîner de c.. on se l’arrache !
                    ......................................................................


                  • Ruut Ruut 18 juin 2014 18:55

                    Le codage informatique c’est de la logique pure, ce n’est pas évident a tout le monde.
                    apprendre a nos enfants la logique est un bon début pour pouvoir apprendre le codage plus tard.
                    Mais avant tout il faut leur apprendre l’anglais et sa logique (très différente du Français) car hélas le gouvernement n’as rien fait pour maintenir le Français dans le codage informatique, au contraire.

                    Dans le temps le LOGO, avec la tortue, était très bien pour initier les enfants.


                    • trevize trevize 18 juin 2014 19:14

                      Oui, voilà on peu apprendre des rudiments de programmation en s’amusant, avec des langages simples. A partir de 6-8 ans, un enfant normal est tout à fait capable de comprendre les notions de base de la programmation.


                    • rotule 18 juin 2014 22:45

                      > Avant tout , apprendre l’anglais
                      Mieux vaut lire ça que ’être aveugle !
                      si vous voulez que vos enfants comprennent les structures des langages apprenez leur l’esperanto !
                      Quand à l’informatique : sans bases de logique et de mathématique, ils feront des programmes peu performants, des boules imbriquées, ... ignorants des factorielles et de la logique combinatoire.


                    • Ruut Ruut 18 juin 2014 18:56

                      Si les codes changent la logique derrière, elle ne change pas.
                      Un ordinateur ne fait que ce qu’on luis demande (pas ce que l’on croit luis avoir demandé).


                      • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 22:09

                        les bases du codage de l’informatique, c’est niveau premiere Scientifique ou industrie(science appliqué).

                        les bases sont des algorithmes donc savoir dire comment l’on a fait pour résoudre un casse tete et savoir le refaire.

                        apres il y a la logique, certain savent l’orthographe , mais lors qu’il sagit d’employer les mots comme : « ou » « et » « mais » « puis » « donc » « si » « comme » « pour » « tant que » et bien ça leur pose des problemes que l’on designe sous la forme d’un QI.

                        ensuite en math il faut que les professeur sache expliquer le programme, là il y a X²=-1 qui peut servir a faire des machines éléctrique et cela est tres compliqué à expliqué en testant les élèves.


                        • tf1Groupie 18 juin 2014 22:16

                          La pedagogogie c’est vouloir tout apprendre dès la primaire et finalement ne plus rien apprendre sérieusement.

                          Il y a des enfants qui programment à l’age de 10 ans voire moins ... peut-on le généraliser à tous les enfants ? bien sûr que non.


                          • stetienne stetienne 18 juin 2014 22:29

                            pas daccord du tout
                            il existe de tres bon livre ( tout public enfant et adulte) sur comment les ordinateurs et l informatique fonctionne
                            ( la plus part americains d’ailleurs )
                            faire cette apprentissage dans des cours de technologie serait une excellente initiative
                            bon de toute facons le mamouth est trop lourd et pas reactif
                            les enfants dont les parent sont ingénieurs s’en sortiront toujours mieux que les autres


                            • beo111 beo111 18 juin 2014 22:30

                              Perso je mets parfois mon fils de huit ans devant un logiciel pour apprendre à taper sur un clavier avec tous ses doigts et sans regarder. Autant de temps de moins passé devant la télé...



                              • Abou Antoun Abou Antoun 19 juin 2014 01:12

                                Un bon truc consiste aussi à les mettre à la plonge avec une éponge et du liquide vaisselle.
                                Ils apprennent la vie.


                              • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 22:42

                                le domaine des expert est paradoxalement tres bien rangé, tout est noté et calculé pour etre calculable. ce qui fait que ses applications sont simples.

                                par contre des fois c’est quelque chose comme :

                                i²=-1

                                E^(ipi)+1=0

                                il y a la partie réel et imaginaire qui forme un nombre complexe vous savez que i est multiplié à un des deux.

                                ils sont des fois sur un cercle avec un vecteur.

                                voici 50 exercices pour apprendre à les manipuler.

                                là c’est vraiment difficile de maitriser l’intérêt scientifique.


                                • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 23:37

                                  et c’est que ce sont des sociologue psychologue qui décide du programme scolaire.
                                  ils sont pas pres de mettre d’accord les gens sur un diplôme.
                                  les littéraires ont peur des maths comme si c’etais de payer une addition. ils devaient trouver des choses pour aider les mathématiques qui sont dans une impasse et se cache dans une compléxité d’autoritarisme.


                                  • Christian Labrune Christian Labrune 19 juin 2014 00:08

                                    "Nous sommes au début de l’ère numérique qu’il faudra tenter d’apprivoiser, pour le meilleur et pour le pire, mais ce n’est pas en apprenant dès le primaire le codage informatique qu’on y parviendra.« 

                                    Les choses ont beaucoup changé depuis le »début de l’ére numérique", c’est-à-dire le milieu des années 80. Il y avait alors très peu de programmes disponibles et, chez les jeunes lycéens, il existait une réelle curiosité pour le fonctionnement des ordinateurs ; les plus motivés passaient rapidement du Basic ou du Pascal (des langages de haut niveau très rudimentaires), à l’assembleur. Quand on a appris à programmer un processeur - peu importe lequel - et à travailler en base 2, on ne peut plus avoir avec les machines ce rapport tout à fait naïf et magique qui est celui de la plupart de nos contemporains.
                                    Depuis, les systèmes de développement et les machines elles-mêmes se sont grandement complexifiés : il suffisait de quelques semaines pour être capable de programmer efficacement le 6502 ou le 68000 en assembleur. Utiliser aujourd’hui le C++ de Microsoft ou le système multi-plateformes Qt5 de Linux, c’est infiniment plus compliqué, et surtout très déroutant, pour quelqu’un qui n’aurait pas commencé à apprendre sur les systèmes beaucoup plus simples du siècle dernier.
                                    Développer des applications, c’est devenu un métier qui ne souffre plus guère l’amateurisme, mais il serait quand même indispensable de faire en sorte que les jeunes qui sortent des lycées aient une idée un peu précise de ce qu’est un processeur et des opérations logiques qu’il réalise pour le codage et le décodage de l’information. Ca doit faire partie, désormais, de la culture générale. Mais pour que ce soit possible, il faut déjà des compétences mathématiques dont ne disposent pas les élèves des collèges et encore moins ceux du primaire.
                                     


                                    • aubergespagnole 19 juin 2014 12:34

                                      Je suis d’accord. J’ajoute que les erreurs et impasses précédentes ne sont pas prises en compte par ceux qui prônent le codage pour tous et dès le primaire. Rappelons-nous de l’apprentissage du basic aux profs au milieu des années 80 sans leur apprendre vraiment les bases de l’informatique ! D’évidence, aucun expert en pédagogie de l’informatique et du développement n’est écouté lorsque les députés ou la commission des programmes initient leurs projets de loi ubuesques.


                                    • Kaddem - 85 Kaddem - 85 19 juin 2014 07:53

                                      Bonjour,


                                      Je me suis initié très tardivement au codage informatique. Il m’a été relativement simple d’acquérir les bases du HTML et du CSS. Mais il me semble que ces derniers sont en fait des langages de description et non pas de programmation. Pour ce qui est d’un vrai langage de programmation, on m’a conseillé le langage C, certes ardu mais qui permet de comprendre plus facilement d’autres langages plus simples. Je n’ai réussi à acquérir que les bases.
                                      Abandonner Windows pour Linux m’a permis également d’appréhender l’informatique différemment. Une distribution Linux « force » son utilisateur à s’impliquer.
                                      L’apprentissage des langages de programmation me paraît être une bonne idée mais nous n’avons pas suffisamment de recul pour porter un jugement définitif.

                                      • 65beve 65beve 19 juin 2014 12:05

                                        Merci à l’auteur et aux intervenants.

                                        Je me suis bien régalé en vous lisant.
                                        ça m’a changé du Cobol.

                                        cdlt

                                        • _Ulysse_ _Ulysse_ 19 juin 2014 14:24

                                          Faut passer au Java ou au .Net pour vous changer du cobol ! smiley .


                                        • _Ulysse_ _Ulysse_ 19 juin 2014 14:22

                                          Une initiation à l’informatique pourquoi pas, mais pas à des enfants trop jeunes.
                                          A mon sens, au lycée. Le but serait que les lycées aient une meilleure idée de ce dont il s’agit. Peut être que cela créera quelques vocations.

                                          Aujourd’hui, on commence à manquer de gens compétents dans le domaine, au sein des sièges d’entreprise la plupart essaient de s’éloigner de la technique pour devenir chef de projet ou MOA. De moins en moins de gens sont prêts à se casser la tête sur du code 8 à 10h par jour pour le plus petit salaire du service en général.


                                          • 65beve 65beve 19 juin 2014 18:45

                                             Ulysse,


                                            Cobol (et Java) sont loin déjà.
                                            Le retraité que je suis est devenu un utilisateur Linux et c’est tout.
                                            cdlt.


                                             

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