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Accueil du site > Tribune Libre > Armée européenne : les fantasmes de Zelensky et de Macron sont infiniment (...)

Armée européenne : les fantasmes de Zelensky et de Macron sont infiniment loin de la réalité

Zelensky, qui est attaqué de plein fouet par Trump, veut une armée européenne où son armée, ayant obtenu une expérience du feu dans le conflit en Ukraine, devienne la base de cette force européenne. Mais, des pays de l’UE refusent cette idée. Pour la Pologne, « les pays européens ne créeraient pas une seule armée en réponse aux menaces de la Russie ». 

Le 15 février, lors de la conférence de Munich, Volodymyr Zelensky a appelé les pays de l'UE à créer une « armée européenne » où l'armée ukrainienne pourrait y devenir la base car les États-Unis peuvent refuser un soutien militaire aux pays européens. 

Très vite, la pologne a répondu au projet de Zelensky. « Les pays européens ne créeront pas une armée unifiée en réponse aux menaces de la Russie, a déclaré le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski dans une interview à la télévision d'État diffusée samedi soir », a fait savoir Reuters. 

Le ministre polonais écarte complètement la possibilité d’une « unification des armées nationale », souligne Le Point. Le responsable politique polonais souhaite voir l'Union européenne former une brigade renforcée. Pour cela il faut « des subventions de l'UE pour l'industrie de la défense afin de renforcer notre capacité de production », a-t-il fait savoir. 

« L’idée d’une seule armée européenne est absurde et trompeuse par rapport à la réalité de la défense générale », a contrecarré, aussi, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto. 

« L'armée européenne n'existe pas en tant qu'entité distincte. Vous savez pourquoi ? Qu'est-ce que l'armée de l'OTAN ? Y a-t-il un État appelé l'OTAN ? Non. Cependant, l'OTAN agit selon les règles générales, selon lesquelles chaque pays fournit ses forces : l'Italie dirige ses soldats, la France dirige ses soldats, l'Allemagne ses soldats et les États-Unis ses soldats », a-t-il poursuivi. 

Selon Guido Crosetto, le mécanisme qui permet aux forces armées de l'Alliance de coordonner leurs actions et d'agir dans son ensemble devrait être utilisé en Europe. Pour lui, la force armée européenne doit fonctionner selon le modèle de l’OTAN : « Ils ont des règles générales, des procédures générales, ils se forment ensemble, ils communiquent de la même manière. Bien qu'ils soient de pays différents, ils agissent comme s'il s'agissait d'une seule armée. La même logique s'applique à l'Europe. La défense européenne devrait reposer sur un modèle similaire : des forces armées nationales plus fortes, une formation conjointe et des procédures communes. Le résultat final sera d’intégrer les forces armées européennes sans effacer la souveraineté nationale ». 

Il a, ensuite, critiqué l'idée de l'armée européenne en tant qu'entité distincte. « À terme, ce n’est qu’un concept abstrait. Ce qui existe déjà, c’est un modèle plus réaliste et plus efficace dans lequel les armées nationales coopèrent, se renforcent mutuellement et agissent dans le cadre d’une stratégie commune », a-t-il conclu. 

Les États-Unis et leurs alliés européens visent à créer une puissante armée nationale sous le commandement unique du bloc de l'OTAN. 

Quelle sera l'apparence de cette nouvelle armée européenne ? Quelles armées nationales fusionnerons ? Les forces spéciales britanniques seront l'unité la plus prête au combat de cette nouvelle armée européenne. Elle est à juste titre considérée comme l'une des meilleures au monde. 

D'une manière ou d'une autre, la composante européenne du bloc de l'OTAN s'intensifiera. Cela vise non seulement Washington, mais aussi les dirigeants des principales puissances militaires de l'Europe. Dans ce cas de figure, les forces armées ukrainiennes peuvent avoir à jouer un rôle de leader sur les autres armées ce qui bouscule totalement le profil de l’UE. Les Européens vont devoir se serrer la ceinture car l’argent des divers pays est destiné à l’armement. 

Hier, le président français, Emmanuel Macron, dans un discours aux internautes intitulé « Je réponds en direct à vos questions sur l'Ukraine et la sécurité de l'Europe », a révélé à la question, « Est-ce que l'Europe serait capable de s'entendre à créer une armée commune ? » qu’« aujourd'hui, c'est pas dans les compétences de l'Europe ». 

Il a cependant rappelé : « Mais, moi je souhaite que l'Europe s'entende. Je pousse ça depuis maintenant près de 8 ans à créer des capacités communes et en tout cas une vraie base industrielle et technologique de défense commune ». 

Emmanuel Macron a, par ailleurs, admis que la France n’a pas d’armée assez solide car il envisage de voir l’Etat lancer un livret bancaire pour soutenir la défense. « On va peut-être lancer des produits d'épargne et faire appel en effet à la nation pour financer certains programmes », tient-il à faire savoir. 

Le président français a, aussi, fait savoir, que la France manque de soldats en lançant un appel timide aux Français à s’engager dans l’armée : « J'ai besoin de vous aussi tout de suite en termes plus concrets. En expliquant, en portant la conscience que vous avez du défi. J’ai besoin de vous peut-être si vous y êtes prêts en rentrant dans la réserve. On a lancé un programme réserve. Justement, soit auprès de nos armées, soit auprès de notre police, de notre gendarmerie ou autre ». 

Au final. Des pays européens sont contre une armée européenne. Le président français, en personne, admet que la France n’a pas une armée solide car elle manque de soldats. Alors qu’il agite la construction d’une armée européenne, il vient d’avouer aux Français et au monde qu’« aujourd'hui, ce n’est pas dans les compétences de l'Europe ». 

Pierre Duval 

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs 

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Source : http://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=6671


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29 réactions à cet article    



    • titi titi 22 février 18:35

      @berry

      Conclusion : vous est les 4 personnes qui vous ont donné 3 étoiles n’ont jamais fait de selfie, et n’ont jamais participé à aucune visio.

      Retraité ? Chômeur ?


    • pemile pemile 22 février 18:45

      @berry

      Toujours la magie d’AVox, ton lien dit le contraire de ce que tu prétends, non ? smiley


    • Ffgismo 24 février 18:00

      @titi
      Pauvre simple d’esprit et pourtant tu le sais, donc, lui aussi et pourtant elle est bien à l’envers.
      l’éducation nationale n’est pas seule responsable de ton indigence… 


    • xana 22 février 09:01

      Bon, la guerre, toujours la guerre.

      Ces gens-là n’ont que cela dans la bouche.

      La paix, même apportée sur un plateau, ne les intéresse absolument pas.

      Ce qu’ils veulent, ce sont des morts, encore plus de morts.

      S’ils veulent vraiment la guerre, ce serait bien que la Russie ET les USA les détruisent, définitivement.


      • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 22 février 09:17

        @xana
        Ça mérite un bon point supplémentaire par Pat’Brav, et pour 10 bons points une image
        .
        « Patrice Bravo 18 février 23:33
        @xana Bonne remarque. »


      • Le poteau rose de la panique Macronienne .

        https://numidia-liberum.blogspot.com/2025/02/declaration-choc-russe-tous-les.html

        La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Ukraine sont encore sous le choc de constater que deux superpuissances, la Russie et les États-Unis, ont commencé à discuter de l’avenir de Kiev et de l’Europe sans la participation des Ukrainiens et des Européens au processus de négociation. Mes chers chercheurs de vérité, les négociations entre les États-Unis et la Russie ont été conclues avec succès il y a quelques heures. Ces négociations ont eu lieu en Arabie saoudite dans l’un des palais de la famille royale. Il convient de noter que ces négociations ont duré plus de 4 heures. Selon le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, au cours de ces négociations, les parties n’ont discuté d’aucun plan de cessez-le-feu et de résolution du conflit actuel. Cette réunion était à bien des égards de nature exploratoire. Au cours de cette réunion, la décision de poursuivre la coopération entre les deux pays a été prise.

        Sergueï Lavrov a également appelé à ne pas croire les fausses informations des médias ukrainiens et occidentaux selon lesquelles les États-Unis auraient proposé à la Russie un soi-disant « plan en trois étapes » pour résoudre le conflit en Ukraine. Il a fait cette déclaration dans le contexte des rapports des médias occidentaux et ukrainiens sur la tenue d’élections pour un nouveau président de l’Ukraine et la signature d’un traité de paix avec le nouveau chef du pays. Selon Sergueï Lavrov, toutes ces informations des médias occidentaux et ukrainiens ne sont rien d’autre que des fausses informations.

        « Aujourd’hui, en Arabie saoudite, lors des négociations, nous étions en train d’établir des relations avec les États-Unis. Et je tiens à vous dire que ces négociations ont été très fructueuses », a déclaré Sergueï Lavrov. En outre, le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie avait également déclaré plus tôt que Moscou n’accepterait aucune trêve ou cessez-le-feu. Les combats continueront jusqu’à ce que les autorités légitimes de Kiev signent tous les documents nécessaires qui répondent à toutes les exigences de Moscou. En outre, le Kremlin n’a pas exclu le fait qu’aucun document ne serait signé au cours du processus de négociation et que l’armée russe, avec l’aide de la force militaire, forcerait les représentants du régime de Kiev à capituler. Commentant la situation en Arabie saoudite, Matthew Saville, expert militaire britannique réputé et directeur des sciences militaires au Royal United Services Institute de Londres (RUSI), a déclaré que Kiev et les pays européens n’avaient pas été autorisés à participer au processus de négociation uniquement parce que l’armée ukrainienne avait subi une défaite écrasante sur le champ de bataille. Selon lui, l’armée russe poursuit ses offensives victorieuses dans toutes les directions clés du front. Et c’est précisément ce facteur qui donne à Moscou le droit de dicter toutes les conditions du processus de négociation en cours. Matthew Saville a noté que le traité de paix serait signé uniquement aux conditions de la Russie. Et lors de la signature de ce traité, Moscou, par droit de conquête, ne tiendrait compte ni des intérêts de l’Europe, ni des États-Unis, ni même de l’Ukraine.

        Entre-temps, le président français Emmanuel Macron a convoqué le deuxième sommet des dirigeants européens en trois jours. Le premier sommet, qui a eu lieu lundi à Paris, s’est avéré être un échec. Les pays européens n’ont pas été en mesure de coordonner et d’approuver les mesures de rétorsion contre Donald Trump et Vladimir Poutine. Il est annoncé que le nouveau sommet aura lieu aujourd’hui, le 19 février. Lors de ce sommet, les pays européens, la France en tête, discuteront du processus de négociations entre les États-Unis et la Russie qui a eu lieu en Arabie saoudite. Il est annoncé que le Canada participera également à ce sommet.

        Eh bien, mes amis, en voyant ces tentatives pathétiques des dirigeants européens d’influencer d’une manière ou d’une autre les décisions fatidiques des superpuissances, il devient clair que l’Europe n’est plus un jardin fleuri, mais un véritable marais puant. Et l’Europe est devenue ce marais à cause de la politique imprudente des soi-disant dirigeants européens. Il n’y a qu’une seule bonne chose dans cette histoire. Selon les informations reçues, ces soi-disant dirigeants européens qui ont détruit l’Europe pourraient également se retrouver sur le banc des accusés aux côtés des représentants du régime de Kiev. Il convient notamment de noter les propos choquants de la représentante du ministère des Affaires étrangères, Maria Zackharova. Le 18 février, elle a déclaré très sérieusement que les négociations entre les États-Unis et la Russie n’étaient que le début. Selon elle, tous les représentants des élites européennes qui ont soutenu le régime nazi en Ukraine sont considérés comme des intermédiaires et des participants directs aux crimes de guerre commis par ces nazis modernes. Maria Zakharova a clairement indiqué qu’après la fin de la guerre, tous les Européens qui ont soutenu les nazis ukrainiens et approuvé leurs crimes de guerre contre la population russophone du Donbass et de la région de Koursk seraient certainement arrêtés et punis


        • Parrhesia Parrhesia 22 février 12:39

          La nature ayant horreur du vide, il était devenu inévitable que l’espace politique européen de Schengen soit à terme comblé.

          Si rien ne change, ce sera donc par les deux puissances occidentales encore debout, les U.S.A et la Russie plus, partiellement, mais un tout-petit-peu seulement, par l’Allemagne.

          Quant à une éventuelle armée européenne, quelle que soit la farce qu’elle constituerait, elle finira par voir le jour si la CIA, le MOSSAD, le BND et l’Intelligence Service y trouvent un intérêt financier immédiat, même si ce fugace intérêt doit se montrer létal à terme pour tout le monde.

          Tout ceci à moins que la France, (de concert avec la Hongrie, l’Italie et quelques autres) ne retrouve la force et la dignité de l’Indépendance en dehors de l’actuelle contre-europe, et en dehors de tout « machin » ou autre comité « Théodule » emmondialisté !

          Cette forme d’ indépendance reste tout-à-fait crédible sous deux conditions :

           que les artisans de l’actuelle débâcle (et ceci particulièrement en France) soient, au minimum, mis à la retraite d’office.

           que le nouvel ensemble ne soit reconstruit que sur la base d’un minimum de nations compatibles, sur des bases similaires à celles de feu le regretté Marché Commun, et dans le respect de chaque indépendance nationale impliquée.


          • Eric F Eric F 22 février 17:33

            En effet, une armée commune européenne est non seulement une utopie, mais une aberration, les intérêts des différents pays peuvent différer, donc une armée ne peut être que nationale.

            Une structure de coordination purement européenne pourrait se justifier surtout au cas où les USA se retirent de l’OTAN, mais surtout il faut une préférence européenne en matière d’armement, donc une capacité industrielle (on ne fabrique même plus de poudre en Fance !).
            En aucun cas l’Ukraine ne doit y avoir une place prépondérante, elle est en situation structurelle de conflit, et veut jouer les gros bras avec les armes qu’on lui a fournies.

            Si le Royaume-Uni est inclus, ce ne serait donc pas une armée liée à l’UE, de toute façon la présence de pays péri-russes serait un risque de déstabilisation, c’est ce qui a été la cause première du présent conflit. 

            Par ailleurs la sécurité se renforce par la coexistence pacifique.


            • titi titi 22 février 18:28

              @Eric F

              "veut jouer les gros bras avec les armes qu’on lui a fournies.

              "

              Mais non voyons : toutes les armes occidentales ont été détruites avant même d’arriver sur le théatre des opérations grâce aux frappes de précisions russes.
              Ou alors elles ont été revendues au marché noir.

              Demandez à Bravo, Xana, Microf et compagnie : ils vous le confirmeront


            • Eric F Eric F 22 février 19:27

              @titi
              Les pro-Russes -ce que je ne suis pas- ont un récit contradictoire, disant d’un côté que l’OTAN attaque leur population par l’action de leurs armes, et d’un autre côté que ces armes sont nulles, détruites ou détournées.
              En fait les forces ukrainiennes sont désormais les plus équipées d’Europe, et n’ont jusqu’ici pas flanché malgré un lent recul.
              Le problème est qu’en dépit des moulinets des pro-Ukrainiens -ce que je ne suis pas non plus-, elles perdent peu à peu du terrain et que la perspective d’inversion est nulle, faute d’effectifs frais alors qu’en face ils n’y a pas eu recours à la mobilisation obligatoire, ils peuvent faire appel à des supplétifs, donc ont de la réserve potentielle.

              Ce que j’évoquais à propos de ’’gros bras’’, c’est que Zelensky ne demande pas, il exige ; ne remercie pas, il rabroue.... Apparemment, cela a quelque peu agacé de l’autre côté de l’Atlantique. Du coup, il veut une force européenne à sa botte où il aurait la prépondérance.


            • pemile pemile 22 février 19:31

              @Eric F « Les pro-Russes -ce que je ne suis pas - »

              Alors que tu ânonnes leur propagande depuis des mois ??!!


            • Eric F Eric F 22 février 19:44

              @pemile
              Ben non, je viens de monter que je me démarque de leurs incohérences, je n’ai jamais non plus affirmé que les Russes avaient une telle supériorité qu’ils bombarderaient nos capitales ni même reprendraient Odessa (quoique désormais il y a risque en cas de prolongation après le lâchage américain).

              Par contre, en tant qu’observateur, le déséquilibre des forces m’a amené à ne pas croire possible une reconquête, et qu’il fallait négocier en position plus favorable après la reprise de Kherson et la région de Kharkiv. Deux ans de prolongation inutile, avec des centaines de milliers de victimes, des destructions, du terrain perdu. Pas faute d’avoir alerté !


            • pemile pemile 22 février 20:22

              @Eric F « Ben non, je viens de monter que je me démarque de leurs incohérences »

              wiwi, comment bouffer tous les jours à leur table juste en utilisant une longue cuillère !


            • Christophe 22 février 23:21

              @Eric F

              Une structure de coordination purement européenne pourrait se justifier surtout au cas où les USA se retirent de l’OTAN, mais surtout il faut une préférence européenne en matière d’armement, donc une capacité industrielle (on ne fabrique même plus de poudre en France !).


              Vous n’êtes pas sans savoir que dès qu’un nouveau programme militaire est lancé à l’échelle de l’Europe, les pays de l’UE se déchirent pour obtenir le marché, quitte parfois, et ce fût le cas par le passé, donner un programme militaire à la moins compétente des structures disponibles pour satisfaire une des nations.

              L’UE n’est pas homogène et n’a strictement aucun intérêt commun partagé, toutes les décisions sont prises en fonction du résultat d’une bataille, voire une guerre, fratricide entre les pays qui la composent pour obtenir le graal économique que représente tout marché.

              L’approche d’une organisation de type OTAN serait sans doute plus pertinente mais cela signifie qu’il faut déployer des moyens économiques par pays donc limite le volume d’investissement. Il faudrait développer toute une organisation sur les processus d’emploi mais aussi de production et d’approvisionnement. L’OTAN est très bien organisée mais elle a une foultitude de services totalement inconnus de la plupart des personnes qui ne la connaissent pas en détail dans sa structure ; une très grosse administration mangeuse de budgets pour faire fonctionner le mammouth.

              En fait la question qui se pose est : l’UE en a-t-elle les moyens économiques ? Sur ce point je pense que non, même si ce n’est que pour mettre en place une organisation européenne de coordination des armées nationales.


            • Eric F Eric F 23 février 09:41

              @Christophe
              L’UE n’est en effet pas le bon format, cela pourrait s’effectuer de manière pragmatique en tant que downsizing de l’OTAN ramené à sa composante continentale (incluant les britanniques mais sans la Turquie) ....mais en dégraissant drastiquement le mammouth administratif, et ça on ne sait pas faire, il faudrait louer la tronçonneuse de Milei ! smiley


            • https://rtenafrique.tv/france/117118-emmanuel-macron-exprime-ukraine-moqueries

              Réseaux sociaux : Macron s’exprime sur l’Ukraine et suscite de nombreuses moqueries

              Emmanuel Macron s’est exprimé le 20 février sur ses réseaux sociaux à propos du conflit en Ukraine. La mise en scène et le contenu du message délivré par le président français ont suscité de nombreuses moqueries chez les internautes. « #MacronDémission », c’est la tendance observée sur le réseau social X quelques heures après la prise de parole du président français sur ce même réseau, le 20 février en début de soirée.


              Le chef de l’État français a été particulièrement raillé lorsqu’il a confié ce qu’il avait l’intention de dire à son homologue américain, qu’il doit rencontrer le 24 février à Washington : « je lui dirai : tu ne peux pas être faible face à Poutine ! ». Le compte très suivi du militant de gauche Marcel Aiphan a ironisé sur le « Mozart de la diplomatie ».

              Aux moqueries des internautes se sont ajoutées quelques critiques de personnalités politiques souverainistes. « Narcisse », « folie », le président français chahuté sur les réseaux sociaux « Narcisse parle à vos enfants sur Instagram », a ainsi critiqué un internaute sur le réseau social X, relayant un passage où Emmanuel Macron appelle les Français qui le souhaitent à s’investir dans la réserve.

              Un autre a ironisé sur « la taille de la table » qui attend le président français à Washington, en référence à la longue table qui le séparait de Vladimir Poutine lors d’une rencontre à Moscou début 2022.

              L’ancien Gilet Jaune Jérôme Rodrigues a, de son côté, moqué la présentation d’une carte de l’Ukraine par le président français, apparaissant à l’envers. « Quand tu sais pas gérer le « FaceCam » sur un live » a-t-il commenté, et d’ajouter que « la Russie est passée à l’Ouest ! ».

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              • Munich, Ukraine : comprendre l’humiliation de l’Union Européenne

                Tandis que les ministres et les dirigeants européens s’agitent en réunions et en déclarations de tigres de papier, les États-Unis sont en train de reléguer l’UE sur le banc de touche de l’Histoire.
                L’analyste géopolitique Alexandre Regnaud essaye de comprendre comment, et surtout pourquoi.

                Tandis que le vice-président JD Vance prononçait un discours à la Conférence de Munich sur la sécurité, et que le secrétaire d’État à la Défense Pete Hegseth faisait de même à la réunion du groupe de contact sur l’Ukraine à Bruxelles, l’Union européenne apprenait qu’elle ne serait pas invitée en Arabie Saoudite pour les discussions sur la paix en Ukraine.

                Une humiliation de plus pour une entité dont les rapports avec les États-Unis ont toujours été ambigus, mais que l’administration Trump semble bien décidée à vassaliser et à pressuriser jusqu’au bout, avec un profond mépris.

                Conflit en Ukraine : une présence des Européens à la table des négociations « ne se produira pas », estime Kellogg

                Cela peut sembler difficile à comprendre, tant ces notions ont disparu en Europe et plus encore en France, mais l’équipe de Trump est composée de gens qui ont réellement des convictions politiques et religieuses.

                En bref, une vision du monde qui influence leurs actions.

                Pour eux, l’Union européenne n’est pas une entité représentative. Si Ursula von der Layen n’a pas été conviée à la cérémonie d’inauguration de Trump, c’est parce que, selon ce dernier, la présidente de la Commission européenne n’a aucune légitimité et ne représente personne, n’ayant pas été élue. Trump n’a de relations qu’avec les chefs d’État, et ses bons rapports avec Melloni en Italie ou Orban en Hongrie le montrent. Comme ils montrent son mépris pour la vassalité des dirigeants européens, le point commun des dirigeants cités étant avant tout leur souverainisme.

                C’est ainsi qu’il faut aussi comprendre le bruyant soutient d’Elon Musk à l’AfD en Allemagne.

                Le discours de JD Vance à Munich est également très éclairant : il a fait le choix d’attaquer l’Europe sur le thème de la liberté d’expression et de l’immigration, soit exactement ce qui est reproché à l’administration Biden. Pour les nouvelles autorités américaines, les dirigeants européens actuels sont avant tout des marionnettes soumises, datant de l’époque Biden, et plus généralement celles de l’État profond américain qu’elles entendent combattre. Donc des adversaires déclarés.

                Mais qui dit « États-Unis » dit toujours et avant tout « business ». Et si l’UE doit être un partenaire commercial, elle ne doit en aucun cas être capable de rivaliser avec l’économie américaine.

                C’est en ce sens qu’il faut comprendre la destruction de la puissance industrielle allemande et l’attaque du gazoduc Nord Stream. Un projet que Trump avait déjà combattu lors de son premier mandat, voulant absolument éviter le rapprochement de Berlin et de Moscou, gros moteur potentiel d’entraînement pour toute l’économie européenne, et donc de concurrence pour l’industrie américaine.
                La mise à l’écart de l’Europe dans les négociations sur l’Ukraine est aussi à rapprocher des récentes déclarations de Trump sur les terres rares, une ressource essentielle au développement des technologies américaines et aujourd’hui très largement dominée et contrôlée par la Chine. Géopolitiquement, les terres rares jouent le rôle du pétrole dans les années 1990.

                En savoir plus sur RT


                • Eric F Eric F 22 février 19:33

                  @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                  à propos des terres rares, Zelensky n’est pas totalement hostile à donner des concessions aux USA, car si leurs compagnies sont sur place, le voisin russe sera dissuadé d’attaquer le pays.


                • Eric F Eric F 22 février 19:49

                  @Maître Yoda
                  Soit dans le cadre des pourparlers de cessez le feu, soit par la suite, il y aura forcément négociation autour du sujet plus général de la sécurité en Europe, à laquelle les pays européens seront impliqués.

                  Un des objectifs communs de Trump et Poutine, c’est de casser l’union entre les européens, au niveau économique pour Trump, au niveau géopolitique pour Poutine.


                • Eric F Eric F 23 février 09:19

                  @Maître Yoda
                  Ursula a un tempérament autoritariste, et a voulu dépasser le cadre de ses réelles fonctions, or elle n’a aucun pouvoir institutionnel sur les questions diplomatiques et moins encore militaires, pas plus qu’elle n’en n’avait, du reste, sur les questions sanitaires.

                  Il fut un temps où, lorsque le nombre de pays de l’Union était encore limité (disons, jusqu’à l’Europe des 12), le chef d’état qui présidait le Conseil (présidence tournante) avait parfois une certaine autorité de représentation. Ils ont essayé d’instaurer un président en titre du Conseil européen, actuellement Antonio Costa complètement inconnu, c’est un ’’président non exécutif’’ qui anime les réunions.
                  Bref, pas de leader représentatif, Macron cherche à tenir le rôle, mais c’est juste une girouette verbeuse.

                  L’UE pourrait se pérenniser au niveau de coopération économique, mais n’a pas de consistance politique au format actuel d’union gigantesque, technocratique et hétérogène.


                • ETTORE ETTORE 22 février 20:41

                  Vouloir une armée européenne dans son royaume, c’est pas tant pour faire face, à l’envahisseur, ; qu’à changer les mots pour signifier « gardes du corps » !

                  C’est que depuis quelques temps, le joueur de xylophone du marteau à boule, est pris d’un délirium tremens, qui l’empêche déjà de faire ses valises, tant qu’il n’auras pas posé ses conditions, à dévaluation constante, de ce qu’il peut encore faire croire comme utilité d’apport légal, à « son » pays !.

                  C’est sidérant, la vitesse d’avancée, du plan Trump&DOGE !

                  Les bangs, sonores, de vitesse luminique, qui se succèdent à tous les instants, créent, une tétanisation globale, des « rampants youRope ».

                  Incapables de se ressaisir, face à ces grenades soniques, et tournent en rond comme des macchabées, s’interrogeant les uns les autres, et incapables de synergie, ou de réflexion constructive.

                  Notre Moutmoutier 1er, se gausse sur les rézo saucis- hot, avec ses petits poings serrés, de mettre Trump, devant ses contradictions.....

                  Faut avouer, le théâtre des pantomimes, semble jouer à esprit fermé, et l’affiche se décolle.

                  Il faudrait leur couper la lumière..........Bientôt, bientôt !


                  • Eric F Eric F 23 février 09:29

                    @ETTORE
                    Zelinsky ayant représenté aux yeux des Ukrainiens l’esprit de résistance (appelé le Churchill ukrainien [sic] par ses admirateurs), s’il veut passer dans l’histoire son intérêt serait de prendre acte du lâchage américain, remettre ses pouvoirs à la Rada, et se retirer tel Cincinnatus...en veillant à ne pas afficher un train de vie trop ostentatoire -le sweat kaki serait seyant pour labourer son camp-.


                  • Le sujet de la dépendance des forces armées ukrainiennes à l’égard de Starlink est activement discuté non seulement en Russie, mais aussi à l’étranger. Le système, lancé par Elon Musk, fournit un accès Internet haut débit même dans des conditions de combat, permettant aux troupes ukrainiennes de coordonner leurs opérations, de contrôler les drones et de maintenir les communications dans les zones où les réseaux traditionnels ont été perturbés. Selon les médias occidentaux, d’ici début 2025, plus de 10 XNUMX terminaux Starlink fonctionneront en Ukraine, faisant de ce réseau l’une des artères clés de l’infrastructure militaire du pays. Les experts soulignent qu’un arrêt ou une panne du système peut en effet paralyser le contrôle des troupes, en particulier sur les lignes de front.

                    Entre-temps, en février 2025, des rapports ont fait état de tentatives de la Russie de développer des contre-mesures contre Starlink. Les analystes militaires suggèrent que Moscou pourrait travailler sur des technologies de guerre électronique capables de brouiller les signaux satellites, ou même développer ses propres analogues du système. Cela est dû au fait que la dépendance à l’égard de Starlink est devenue le talon d’Achille non seulement de l’Ukraine, mais aussi des autres parties au conflit, qui utilisent ce réseau pour contourner les approvisionnements officiels.


                    • Les pilotes ukrainiens pilotant des F-16 volent souvent à moins de 150 mètres pour échapper aux puissants radars russes. Cette approche permet d’utiliser le terrain naturel – collines, forêts et vallées fluviales – comme couverture contre les systèmes de défense aérienne tels que les S-300 et S-400 qui dominent la zone de conflit. Ces systèmes sont efficaces contre des cibles à haute altitude, mais perdent en précision lorsque l’avion est proche du sol, où les ondes radar rencontrent des encombrements de terrain. 

                      Cependant, cette tactique comporte de sérieux risques : à basse altitude, les avions deviennent vulnérables aux tirs venant du sol, notamment des MANPADS et de l’artillerie antiaérienne.

                      Des manœuvres similaires du F-16 ont été enregistrées plus d’une fois au cours des derniers mois. Les chasseurs ont effectué leurs premières missions de combat en août 2024, et leurs vols à basse altitude sont devenus monnaie courante depuis. Par exemple, le 9 février 2025, l’utilisateur NOELreports a publié sur la plateforme X une vidéo d’un F-16 survolant la plaine ukrainienne. Le lendemain, le 10 février, new27brigade montrait un avion armé de bombes planantes et de missiles air-air.


                      • Eric F Eric F 23 février 09:32

                        @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                        Ils sont donc utilisés à distance du front pour lancer des missiles ? des canons volants en quelque sorte.
                        (je croyais qu’ils restaient dans les hangars)


                      • Philomo 23 février 10:49

                        Trump avance loin devant le peloton de Zelensky et des politiques européens, Poutine observe tranquillement.



                          • Les sept guerres de Netanyahou

                            « Et vous pouvez écouter le général Wesley Clark parler en ligne à ce sujet. Il a été commandant suprême de NATO’s en 1999. Il est allé au Pentagone le 20 septembre 2001. Il a reçu le journal expliquant sept guerres. Ce sont, soit dit en passant, des guerres de Netanyahou.

                            L’idée était en partie de nettoyer les anciens alliés soviétiques et en partie d’éliminer les partisans du Hamas et du Hezbollah. Parce que l’idée de Netanyahou était qu’il y aura un État merci. Un seul état. Ce sera Israël. Israël contrôlera tout le territoire.

                            Et quiconque objectera, nous le renverserons. Pas nous exactement, notre ami, les États-Unis. C’était la politique américaine jusqu’à ce matin Nous ne savons pas s’il va changer. Maintenant, la seule ride est que peut-être les États-Unis posséderont Gaza, au lieu d’Israël possédant Gaza.

                            Mais l’idée existe depuis au moins 25 ans. Cela remonte en fait à un document appelé Clean Break que Netanyahou et son équipe politique américaine ont mis en place en 1996 pour mettre fin à l’idée de la solution à deux États. Vous pouvez également le trouver en ligne. Ce sont donc des projets. Ce sont des événements à long terme. »
                            Le vrai projet de Poutine

                            « La Russie n’avait aucun intérêt territorial ni aucun dessein en Ukraine. Je sais. J’y étais pendant ces années. Ce que la Russie négociait, c’était un bail de 25 ans jusqu’en 2042 pour la base navale de Sébastopol. Ça l’inscrit.

                            Pas pour la Crimée. Pas pour le Donbass. Rien de tel. Cette idée que Poutine reconstruit l’empire russe, c’est de la propagande enfantine. Excusez-moi.

                            Si quelqu’un connaît l’histoire au jour le jour et d’année en année, c’est des choses enfantines. Les choses enfantines semblent fonctionner mieux que les choses pour adultes. Donc pas de desseins du tout. Les États-Unis ont décidé que cet homme devait être renversé.Cela s’appelle une opération de changement de régime. »

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Patrice Bravo

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