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Aux élections municipales, la France s’est-elle réellement mise aux « Verts » ?

Grâce à ses alliances avec les partis de gauche, FI, PC, PS, autres divers, EELV a raflé la mise lors des élections municipales marquées par un tsunami abstentionniste. Et voilà que suit un profond remaniement ministériel. Probablement justifié, plus par la défaite de LREM que la victoire des Verts.

 

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Et si les Français, plutôt que d’exprimer une adhésion « écologiste » aux élections municipales, avaient plutôt choisi de dépoussiérer la gauche ?

Il est évident que seul, EELV, y compris en rassemblant toutes les organisations écologistes politiques non Verts, n’aurait pu faire tomber les grandes villes conquises le 28 Juin 2020. L’exemple le plus frappant est celui de Marseille. Michèle Rubirola, aujourd’hui Maire, avait été exclue d’EELV pour s’être associée au premier tour des municipales au mouvement d’union de la gauche le « Printemps marseillais », dont elle pris la tête de liste. Dès lors, EELV avait soutenu un candidat qui n’a pas pu se qualifier pour le second tour (8,94 % des suffrages) et s’est résolu au second tour à faire reporter ses voix sur Michèle Rubirola, laquelle avait fait le plein des voix de gauche.

Ceux qui à EELV penchaient encore pour une écologie comme force politique indépendante si situant au delà de la gauche et de la droite, tel que, parfois Yannick Jadot (ex candidat aux présidentielles de 2017), probablement plus par ambition personnelle Présidentielle que réelle conviction écologique, ont été laminés par Ceux qui ne juraient que par une alliance toute à gauche, tel Julien Bayou désormais numéro un des Verts.

Dans des communes de moindre importance démographique, les candidats Verts se sont souvent associés dès le premier tour à divers mouvements citoyens de gauche, voire très à gauche comme le parti de Benoît Hamon : Génération/s, le Parti communiste, la France insoumise. Après leur victoire, nul doute que ces professionnels de la politique exigeront leur tribu, alors qu’idéologiquement, très généralement ils sont productivistes, pro- natalistes, pro-croissance, pro- nucléaires qui sont les antithèses de l’écologie…Mais il est vrai que les « Verts » se sont rendus compatibles avec l’idéologie de ces organisations politiques depuis longtemps, notamment sur la croissance qu’ils veulent » sélective », mais croissance quand même, et la question démographique

Mais peut-on faire toutefois abstraction du fait que EELV a souvent devancé ses partenaires de gauche au premier tour ?

On ne peut contester le fait que très souvent c’est EELV qui est arrivé en tête dès le premier tour des élections, devançant parfois très largement leurs partenaires de gauche, comme à lyon. Ceci s’explique avant tout par la mobilisation de l’électorat « Verts » qui est un électorat plus militant, du moins beaucoup plus sensible aux questions d’environnement avec l’impact de certaines activités humaines et qui se déplace plus facilement au bureau de vote, contrairement aux autres électorats de partis souvent divisés qui y sont moins sensibles et se sont donc moins mobilisés. Au premier et au second tour de cette élection municipale c’est plus un électorat populaire qui vote traditionnellement à gauche ou à droite qui a fait défaut, soit par crainte de l’épidémie Covid-19, ou considérant qu’il y aurait forcément un second tour, et au second tour parce que ceux qui restaient ou les fusions ne leur convenaient pas, voire pour d’autres raisons … Mais à cette élection municipale on ne ne nier que pour l’électorat qui s’est déplacé vers les urnes, la question environnementale a bien été l’une des préoccupation dominante.

Concernant le vote lui même, l’équation est simple : pour un potentiel électoral constant, ce qui est le cas généralement pour EELV, par exemple : avec 1000 électrices et électeurs inscrits, un parti politique qui a un électorat constant de 100 voix cela représentera 10 %. s’il n’y a que 45 % de votants soit 450 électrices, électeurs, si toujours 100 voix cela fera 22 % des inscrits… Ainsi un parti ou mouvement politique qui un électorat de base constant qui se mobilise, plus il y a d’abstention, plus cela le favorise en pourcentage des voix.

La “vague verte” toutefois submergée par le tsunami abstentionniste

Jamais dans l’histoire de la 5e république, lors d’une élection municipale, un tel taux d’abstention ne fut atteint. Il faut constater que depuis 1983, où le taux de participation était de 78,42 % au premier tour et 79,68 % au second, les Français se sont très progressivement désintéressé de cette élection jugée cependant comme « l'élection des élus préférés des Français ». Toutefois, jusqu’en 2014 où le taux de participation était de 62,13 % au premier tour et 63,55 % au second, c’était une large majorité de l’électorat qui se déplaçait, alors qu’en 2020, du jamais vu, à peine plus du tiers de l’électorat s’est déplacé au premier tour : 36,67 % et avec 44,66 % au second tour on est encore assez éloigné de la majorité. Il est vrai que l’épidémie du Covid-19 a sa part de responsabilité dans ces défections, avec un premier tour de tous les risques sanitaires et un second tour trois mois après le premier, ce qui pouvait poser un problème de Droit.

Une légitimité des nouveaux élu(e)s du second tour des élections municipales pour le moins controversée

Après un premier tour effectué en de telles circonstances, de nouvelles élections avec abrogation des résultats du premier tour pour les communes n’ayant pas élu leur Conseil municipaux reportées à l’automne eu été plus réaliste. Aujourd’hui si la légalité de l’élection des nouveaux Maires, n’est pas contestable, car la loi ne prévoit pas de « quorum » pour valider une élection municipale, c’est-à-dire un nombre minimum de votants en rapport avec le nombre d’inscrits, on ne peut pas en dire autant concernant leur légitimité , pour le moins très controversée... Dans les faits, la question de la légitimité par rapport au taux de participation ne se pose pas dans notre Droit, même si on peut considérer que c’est un vide juridique qu’il faudrait combler. Mais jusqu’à présent cette question ne s’est jamais véritablement posée depuis que le vote, pour les modes de scrutin universel, est considéré comme un droit ( l’on en use ou pas) et non d’une obligation comme dans certains pays voisins.

Hors la « vague verte », un certain immobilisme caractérise cette élection municipale

Si la « vague verte » à l'issue des élections municipales a été beaucoup remarquée, le scrutin 2020 se caractérise surtout par un fort immobilisme. Dans les villes de plus de 3500 habitants, les deux tiers des maires élu(e)s sont des sortants.

La crise de vocation, un temps évoquée à l’approche de la campagne électorale, n’a pas eu lieu. Les trois quarts des maires (villes de plus de 3 500 habitants) se sont représentés lors du dernier scrutin municipal.Globalement c’est 8 maires sortants sur 10 réélus, dont la moitié dès le premier tour.

Le conservatisme est particulièrement marqué dans les « villes moyennes », celles comptant entre 20 000 et 100 000 habitants. Près des trois quarts des maires élu(e)s sont des maires sortants, contre seulement 60% dans les villes de moins de 10 000 habitants. Le contexte d'inquiétude du premier tour, tenu en pleine pandémie et à la veille du confinement, n’explique pas à lui seul cette « prime au sortant » puisque la moitié de ces villes moyennes a connu un second tour dimanche. Les électeurs ont pu à cette occasion récompenser leur maire, dont ils estimaient sa bonne gestion de la crise sanitaire.

La prime au sortant fonctionne, que le maire soit de droite ou de gauche. Les deux bords politiques affichent peu ou prou les mêmes statistiques de réélection. 82,5% des maires de droite qui se représentaient en 2020 ont retrouvé leur siège pour 84,1% des élus de gauche. Fort de quelques bastions encore tenaces, la gauche radicale (PC, FI) affiche le score le plus élevé, avec 22 de ses 24 maires sortants réélu(e)s.

Par contre, l’électorat a fait preuve d’une certaine défiance envers l’exécutif gouvernemental, il a toutefois été beaucoup moins tendres avec les maires sortants étiquetés au centre sous couvert LREM. Seuls deux tiers d’entre eux peuvent se targuer d’une réélection.

Qu’est-ce qui pourrait toutefois caractériser la gestion municipale d’un maire « Verts »

Si en règle générale, au-delà des compétences d’un maire qui sont définies par la loi, tous les maires affirment que leur politique permettra à leur commune d’être économe, accueillante, mêlant harmonieusement activités économiques, agricoles, logements, commerces, circulation douce, espaces verts et une commune plus arborée, des services avec en priorité sports, culture etc. Mais dans la réalité, les décisions qu’ils prennent sont parfois contradictoires avec ces projections et souvent incompatible avec l’urgence écologique et climatique… Et quand même leur politique municipales s’inscriraient dans ces perspectives, elles peuvent apparaître bien insuffisantes, voire gadget en regard de la gravité de la situation écologique planétaire.

Toutefois, faute de pouvoir inverser une situation qui a bien des égards est irréversible, à minima pour retarder des échéances, il y a quelques principe de gestion au niveau communal qu’un maire « Verts » devrait avoir à l’esprit, bien qu’aujourd’hui les maires aient perdu une part de leur autonomie de gestion au profit de l’intercommunalité (communauté de commune, d’agglomérations, métropoles ).

- Tout développement économique local doit privilégier une économie durable et circulaire qui soit peu énergivore et la moins polluante possible en rejet de gaz à effet de serre. Il faut s’efforcer d’encourager les circuits courts et tendre vers une certaine autosuffisance alimentaire sans intrants chimiques. Cela passe aussi par le développement de jardin partagées, en particulier dans les communes urbaines.

- Il ne faut pas cesser d’innover, d’être à l’avant-garde sans que cela coûte plus cher à la planète et aux contribuables. Sil n’existe pas, il faut élaborer un plan local climat avec tous les acteurs économiques et associatifs, notamment pour mettre en place des dispositifs de réduction des mobilités domicile-travail, mais aussi mieux partager la chaussée pour des déplacements doux.

S’il convient de développer toujours plus les modes de déplacements doux et de les sécuriser, ainsi que privilégier les transports en commun, par contre il faut éviter de tomber dans le piège de la voiture électrique et des dépenses très élevées de mise en place de bornes de rechargement. Contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.

- Réduire les mobilités DOMICILE- TRAVAIL, c’est aussi adapter les avantages qu’offre la nouvelle révolution numérique des « intelligences artificielles » par le travail à distance (télé-travail). Mais encore faut-il encourager et aider à mettre en place des locaux avec des hubs-s de télétravail. Chaque bassin de vie économique devrait créer un pole coworking permettant de regrouper dans le confort tous les salariés d’un secteur géographique donné qui exercent cette activité à distance. Outre le fait de leur éviter des trajets quotidiens contraignants, cela permet de préserver un espace de socialisation pour ces personne, contrairement lorsqu’ils travailleraient isolés à leurs domicile.

S’il convient de développer toujours plus les modes de déplacements doux et de les sécuriser, ainsi que privilégier les transports en commun, par contre il faut éviter de tomber dans le piège de la voiture électrique qui implique des dépenses très élevées de mise en place de bornes de rechargement, mais aussi des besoins en électricité, sans cesse croissant avec du nucléaire à la clé.

Contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.

- La question démographique par le nombre et le minimum d’espace indispensable, permettant un vécu quotidien agréable pour chacun et un meilleur vivre ensemble est essentielle. Cela signifie qu’il faut rechercher une maîtrise et répartition équitable des populations en évitant des densifications d’habitat dans certains quartiers urbains qui vont conduire à un étalement péri – urbain. Rejetant ainsi des populations les plus modestes loin des centres de vie et d’activités économiques, ce qui va les obliger à des déplacements coûteux, avec les effets que l’on sait : impact énergétique et rejet de GES... Lorsqu’un seuil du nombre d’habitants compatible avec le nombre et l’espace disponible est sur le point d’être atteint, il faut stopper toute nouvelle construction sur la commune.

- En terme d’occupation de l’espace territorial, la notion de « MENAGEMENT » du territoire doit se substituer à celle « d’aménagement du territoire » trop souvent anarchique et synonyme de développement d’urbanisation commerciale, industrielle ou de zone d’habitats au détriment de la préservation des terres arables ou des zones boisées. Dans les faits, outre que cela doit servir à la philosophie des PLU (plans locaux d’urbanisme) dans leur élaboration, il convient donc de privilégier les rénovations de bâtiments. Concernant ceux à caractère économique, industriel ou commercial qui sont désaffectés, suite à une cessation d’activités professionnelles, une préemption éventuelle pour une réaffectation doit être étudier en priorité.

Pour une urbanisation maîtrisée et valorisée. Si l’on ne doit pas abandonner le logement social, au contraire. Ceux existants peuvent être mieux réhabilités et rénovés avec agrandissement des espaces de vie, en particulier pour les HLM plus anciens. Il faut exiger des propriétaires que sont les bailleurs sociaux d’être à l’écoute de leurs locataires et dans certains cas, par des conditions attractives leur permettre de devenir propriétaire du logement.

Eprouver de l’empathie à l’égard des animaux est indissociable de celle que l’on peut avoir à l’égard des être humains, toute politique municipale doit l’intégrer.

Penser également aux effets de la nouvelle révolution numérique

Nous sommes entrés dans une ère post-croissance avec une nouvelle révolution numérique, où les nouvelles « intelligences artificielles » mégas données ou « Big data » font que les robots changent de statut, contribuant ainsi à nouvelle mutation anthropologique...

La nouvelle révolution numérique qui se traduit par un système interconnecté reliant machines et méthode de gestion par des robots avec une nouvelle forme « d’intelligence artificielle » qui leur permet de fonctionner sans très peu de personnel. Certaines entreprises de la grande distribution ont déjà inauguré ( à titre expérimental) ce type d’organisation « 4.0 ». D’ailleurs, il n’y a pas que les entreprises de la grande distribution qui peuvent adopter la formule de « gestion et de production 4.0 »… Demain avec la 5 G qui sera imposée, nous passerons à un autre niveau d’interconnexion et de fonctionnement sans intervention humaine, tant pour la production, la distribution que la gestion.

Faute d’avoir préalablement anticipé une réflexion et pris de mesures adaptées, dans les communes on peut se trouver avec un taux très élevé de chômage à terme et qui ne pourra être adouci par les dispositions du « chômage partiel » « … ( les experts du forum économique de Davos ne prévoient-ils pas 5 millions de chômeurs à l’horizon 2005). Certes de nouvelles activités que l’on ne peut imaginer aujourd’hui verront le jour, comme, par exemple les plateformes numériques d’aujourd’hui que l’on ne pouvait imaginer dans les année 80 début 90. Il va de soit qu’il va falloir que les maires et les présidents d’intercommunalités s’attellent à la tâche et là encore mobiliser toutes les énergies pour s’orienter vers les activités indispensables et conformes aux défis à relever par rapport à la transition écologique.

Si les nouvelles intelligence artificielles peuvent intervenir pour remplacer certaines taches, par exemple dans la médecine, la justice ou permettre de réduire les mobilités par le travail à distance dans les secteurs de bureautique, il faut penser aux conséquences. Les métaux rares indispensables, issues des terres rares (toutes ne le sont pas) sont une ressource fossile et à ce titre elle n’est pas inépuisable. Leur extraction a par ailleurs un coût très élevé sur le plan environnemental et énergétique, mais aussi pour la santé des travailleurs et des populations riveraines. Cela signifie qu'il faut amplifier considérablement le traitement et la valorisation des déchets du numérique, c'est une activité économique créatrice d'emploi. .

Pour conclure

Cette élection municipale qui s’est déroulée dans une situation inédite pour des raison sanitaire liées à l’épidémie du Covid-19 a été marqué par un taux d’abstention jamais atteint dans l’histoire de la 5e république. Les conseils municipaux et les maires sont légalement élu(e)s, même si leur légitimité est quelque peu écornée et bien que l’on puisse relativiser la prise de conscience écologique de la population, avec l’abstention, la conquête de nombreuses communes, dont des grandes villes par les « Verts » est aussi l’autre particularité de ce scrutin.

 

 


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14 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 6 juillet 2020 17:51

    Quand il ne restera plus que les candidats pour voter, celui qui sera élu sera celui qui aura acheté les voix des autres

    À moins que meme les candidats s abstiennent, mais alors là. ...


    • Fergus Fergus 6 juillet 2020 21:05

      Bonsoir, Daniel

      « Jamais dans l’histoire de la 5e république, lors d’une élection municipale, un tel taux d’abstention ne fut atteint »

      Et pour cause : jamais dans l’histoire de la Ve République un scrutin n’a été impacté par une pandémie comme celle que nous connaissons.

      Dès lors, il est vain de gloser sans fin sur cette abstention conjoncturelle  !

      Quant aux maires élus, ils sont bel et bien légitimes, l’abstention ayant probablement touché tous les partis de manière à peu près identique et donc sans fausser le résultat du scrutin.

      Un mot encore : nombre d’intervenants mettent en cause un rejet des élus. Si ce rejet est bien réel au niveau national, il l’est nettement moins au niveau local.

      La preuve en est que cette abstention massive d’origine virale a touché autant les communes mal gérées que les communes très bien gérées où les maires sont très largement soutenus par leurs administrés ! 


      • troletbuse troletbuse 7 juillet 2020 17:15

        un scrutin n’a été impacté par une pandémie


        Fergus, ce n’est qu’une arnaque et non une pandémie. Les écolos sont plutôt jeunes et moins impactés par le virus de cette grippettequi ne touchent que les vieux comme vous et moi.

        France-soir est un des rares médias à ne pas dramatiser :mais bizarrement Gogole ne me donne plus l’article.

        La courbe de l’Insee. donne plus de morts pendant le confinement. C’est peut-être lui le responsable, non ?

        https://www.insee.fr/fr/statistiques/4487861?sommaire=4487854

        Mais où sont passées les statistiques sur les décès dus au cancer ?


      • mmbbb 7 juillet 2020 07:41

        Votre copine Barbara Pompili vient d integrer le gouvernement Les ecolos sont comme les dechets , ils sont recyclables Celle ci est passe par EELV Elle proche de Rugy ! J espere qu elle ne fait pas d allergie au homard !

        Et Cabanel qui jouit dans son coin et fustige Macron a longueur de colonnes 

        Tres cons et meprisablesces ecolos ! 


        • Aristide Aristide 7 juillet 2020 12:01

          L’auteur fait une différence entre légalité et légitimité. Ce qui est une realité. Mais si l’auteur ne conteste pas la légalité, il en conteste la légitimité.

          La légalité est le respect de la loi, et en matière électorale de toutes les lois qui régissent le scrutin, son dépouillement, la publication des résultats, la nomination des maires et conseils, ...

          La légitimité est d’un toute autre nature, elle est donnée par le vote, c’est la base même de la démocratie, le vote donne légitimité à celui qui obtient le pouvoir en respect des lois qui règlent l’élection.

          Ce discours sur l’absence de légitimité n’est pas neuf, il est même un argument utilisé ici et là. On connait la manipulation assez fréquente consistant à prendre le nombre d’inscrits dans le seul but de limiter le résultat obtenu par un candidat ; Cette fois-ci nul besoin d’utiliser cette manoeuvre, la faiblesse de la participation suffit pour contester toute légitimité.


          • zygzornifle zygzornifle 7 juillet 2020 13:04

            On verra d’ici un an le bordel qu’ils vont semer .

            Ils sont adepte de la crétiniologie , une secte dangereuse , ils s’en foutent que les gens en chient a cause de leurs discisions , de toute façon comme a leur habitude ils vont se déchirer comme dans les religions entre les modérés et les plus extrêmes ....


            • Old Dan 7 juillet 2020 15:14

              Légal ou légitime ? De droite ou de gauche ? Gôchiasses ou khmers verts ?... bla bla... depuis 30 ans !

              On parle encore de « transition » écologique (pépère !), de « développement durable », d’écologie détox, etc... et on change de même ministre depuis 45 ans !

              Plan plan... Cool, tout va bien : Passe-moi l’rosé, Robert...

              L’abstention ? Les jeunes ont pigé plus vite que nous !


              • Old Dan 7 juillet 2020 16:03

                Les d’jeunes (que je connais) doutent aussi activement de l’emploi, de l’info, de l’amour, de l’économie domestique... et des « loisirs calibrés » !


              • troletbuse troletbuse 7 juillet 2020 17:22

                Les jeunes se croient écolos. Mais il font simplement polluer les autres du moment que c’est pas chez eux. Et ils ne veulent pas de nucléaire.

                Je rirai bien si ils étaient obligés de vivre avec la seule électricité des éoliennes et des panneaux solaires.Afin de recharger les batteries de leur voiture électrique, faudrait qu’ils pédalent. Enfin ils ont les LGTB pour çà.

                Aujourd’hui l’éolienne qui produit le plus de vent ; c’est Micron et ses arrivistes incapables..


                • charly10 7 juillet 2020 17:53

                  Vague verte !!!!!!…… C’est oublier les 60 % d’abstentionnistes qui, à mon avis, n’ont pas tous les mêmes préoccupations que les verts. Ces nouveaux élus, sont le fait de la gente urbaine, mais ils vont vite être mis devant la réalité des problèmes concrets, qui ne sont pas que, transports, piste cyclables et trottinettes. La crise sociale qui se profile, l’insécurité des banlieues, la santé,l’endettement des structures territoriales sont des sujets autrement plus préoccupants que le réchauffement climatique, au sujet auquel on ne pourra pas faire grand-chose, quoiqu’on veuille nous le faire croire.

                  Personnellement je n’ai pas attendu les élucubrations délirantes de la « gente écolo » pour appliquer certains principes dans ma vie. Réduction de la consommation de viande, tri sélectif des déchets, réduction de ma consommation d’eau, isolation de mon logement, utilisation d’ampoules basse énergie...je pratique cela depuis une bonne quinzaine d’années. Mais jamais je n’ai voté « verts », et je ne suis pas prêt de le faire. Trop d’intransigeants, trop d’illuminés dans leurs rangs pour un pragmatique comme moi.

                  Tiens je vous conseille un petit livre assez humoristique intitulé « L’écologie en bas de chez moi »  écrit par Iegor Gran en 2011 , qui traite « des paradoxes de l’écologie, du développement et de la pollution, du gaz à effet de serre, de l’esthétisation de la nature contre la culture, de l’Ours blanc et des phoques, des cercueils durables, de la bonne conscience et de la compensation carbone, de la religion et des indulgences et du « green washing »", si vous aimez l’autodérision en matière écolo allez-y .

                  Quant à nous les gueux de la campagne profonde, des petits villages, nous n’avons rien à attendre de cette intelligentsia bobo qui n’a qu’une vue très théorique et idéologique de la nature et de l’écologie.

                   


                  • Old Dan 8 juillet 2020 08:19

                    ...nous, gueux de la campagne profonde, nous n’avons rien à attendre de ces bobo...

                    Non, une chance : A vous lire vous avez tout compris avant eux. Alors expliquez-leur (calmement) ce que vous savez. Ils apprécieront...


                    • charly10 8 juillet 2020 18:06

                      Discuter avec des verts, j’ai donné il y a 3 ans j’avais rejoint une petite association pilotée par des militants Oxfam .Apres 3 mois et deux réunions j’ai compris ; Impossible d’ouvrir une discussion sérieuse sur l’origine du réchauffement, même en apportant des arguments et des documents. On ne veut pas les lire, pas comprendre, nous sommes dans le dogme. Seule référence le GIEC. Lorsque j’ai demandé si quelqu’un pouvait me parler du GIEC, de son rôle, de sa composition, de son mode de travail, Nada, ignorance crasse, Pas un seul n’avait parcouru un des derniers Rapports AR4 2007 AR5 2014,a l’instar d’ailleurs de beaucoup de médias. Le GIEC, c’est la curie de Rome pour les cathos.. J’ai donc tiré ma révérence. C’est surtout sur ce sujet ORIGINE DU RECHAUFFEMENT que suis en désaccord avec ces gens-là !


                    • Old Dan 9 juillet 2020 05:34

                      A Charly :

                      Comme je vous comprends. Le « militantisme » écolo se heurte à pleins d’obstacles souvent irrationnels ou trop enthousiastes..

                      Attendez donc le prochain bigfire ou virus ou canicule et ça ne sera plus du greenwashing à bobo... y compris gouvernemental.

                      .

                      [ Sur l’origine anthropique, informez-vous sérieusement. (J’ai été pareil...) ]


                    • charly10 9 juillet 2020 19:09

                       Pas de problèmes je suis l’affaire depuis 1998 ; et ce n’est pas le premier papier que je fais sur cette affaire .

                      Constatant malheureusement que les médias ne rapportaient que les informations en provenance d’un seul organisme le GIEC, je suis allé fouiller ailleurs, m’inscrivant dans la logique d’André Shiffrin, qui dans un essai traitant de la dérive de l’information, intitulé « Le contrôle de la parole »écrivait ; « C’est justement lorsqu’une majorité est d’accord sur quelque chose, qu’on doit commencer à douter. ».

                      De mes pérégrinations sur les sites et blogs traitant de ces sujets climatiques, je retiens d’abord, l’ego très présent de bon nombre de scientifiques, affidés aux recherches climatiques, ego qui nuit à la sérénité du débat, cette première constatation est un vrai problème. A ce sujet la récente crise Covid , m’a conforté dans mon analyse du milieu scientifique.

                      En matière climatique, on touche à des éléments aussi complexes que les océans, l’atmosphère, le soleil bref, la nature ; il me parait logique que les hypothèses développées par les tenants de la théorie du réchauffement anthropique, et ceux qui émettent des doutes à ce sujet, soient normalement exposées. C’est loin d’être cas. Toutes les informations, tendant à insinuer que l’origine anthropique n’est pas  la seule responsable de ce réchauffement, sont verrouillées ou considérées comme fantaisistes. Et les leurs auteurs qualifiés de « climato sceptiques » qualificatif devenu péjoratif.

                      On peut d’ailleurs remarquer qu’il n’existe plus dans nos médias télé et radio, d’émissions dans les quelles ce sujet soit abordé de façon contradictoire. A ma connaissance les dernières datent des années 2010 chez Fréderic Taddei dans son émission Ce Soir Ou Jamais. Depuis la censure est passée, et heureusement on trouve autre part .

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